Résumé : Il m’a tout pris. Et je vais tout lui reprendre. Quand j’avais huit ans, Antonio Guerero a fait exploser mon monde à coups de balles et de rires. Il a violé ma mère sous les yeux de mon père impuissant, puis les a exécutés l’un après l’autre. Ma sœur Doriane a subi le même sort, fauchée dans son innocence. Moi, j’étais cachée sous la table. Paralysée. Spectatrice impuissante de l’horreur. Depuis ce jour, je ne vis plus. Je survis. Dix-huit ans à nourrir la colère, à former ma haine. Dix-huit ans à me forger une nouvelle identité. Mon nom est Layanne Williams, j’ai 26 ans, et je suis devenue l’une des meilleures Bodyguards de Mexico. Recueillie par Lys Taylor, une femme brisée elle aussi par Guerero, j’ai appris à me battre, à tuer, à survivre. Elle a fait de moi une arme. Et aujourd’hui, cette arme est prête à frapper. Antonio Guerero est devenu un homme puissant : ministre influent, chef d’entreprise intouchable, père de famille aimé. Mais il a oublié une chose. Moi. Il m’a volé mon passé. Je vais lui arracher son présent. Sa famille. Son pouvoir. Sa vie. Je suis sa fin.
ดูเพิ่มเติมChapitre 1 : L’ACCIDENT
Alexandro Je m'appelle Alexandro GUERERO, le cadet d’une des familles les plus puissantes et redoutées de Mexico. Mon père ? Antonio GUERERO, Premier ministre du pays, milliardaire, maître incontesté de l’empire GUERERO. Trois entreprises, trois empires… et un quatrième mystère dont personne n’ose parler. Mais moi, j’ai choisi un autre chemin. Loin de ses manipulations. Loin de ses affaires. J’ai créé ma propre boîte de décoration intérieure. Mon monde, mon style, mes règles. Je vis seul. Pas de domestique. Pas de surveillance. Pas d’hypocrisie familiale. Même mon frère aîné, George, et moi, on ne se supporte pas. Il est le fils préféré. L’ambitieux, le lèche-botte. Moi, je suis l’indépendant. Celui qui refuse de plier. Ce soir, j’avais juste envie d’un bon repas au calme. Un jogging, un pull, mes clés en main, et me voilà sur la route d’un petit resto discret que j’adore. Tranquillité, silence, air frais. Un luxe. Mais évidemment… le téléphone sonne. Mon père. Je soupire, déjà irrité. — Alex : Bonsoir, Papa. — Antonio (furieux) : Tu te fous de moi ?! Il y a une fête ce soir pour ton frère ! Toute l’élite de la ville est là ! Et toi, tu brilles par ton absence ! Où es-tu ?! Ah oui… l’anniversaire de George. J’avais complètement oublié. — Alex : Désolé… J’avais autre chose. Je ne viendrai pas. — Antonio : J’exige que tu sois ici dans 10 minutes. Il raccroche. Sans un mot de plus. Sans même me laisser respirer. Je jette mon téléphone sur le siège passager. — Tu peux rêver. Je ne suis plus un gamin qu’on convoque à sa guise. Et George peut fêter son anniversaire sans moi. Qu’ils s'étouffent avec leurs petits fours et leurs faux sourires. George Je m'appelle George GUERERO, héritier direct, fils aîné du grand Antonio. Aujourd’hui, je fête mes 32 ans dans notre immense villa, entouré de politiciens, d’hommes d’affaires et de journalistes. Tout ce que je déteste, en réalité. Mais ce qui m’énerve le plus ce soir, ce n’est pas l’ambiance. C’est Alex. Alexandro. Le fils modèle. Le préféré de tout le monde. Même de nos ennemis. Je le hais pour ça. Je suis avec ma mère et ma sœur, essayant de me distraire quand mon père m’appelle du regard. Je le rejoins à l’extérieur. — George : Papa ? — Antonio (visage fermé) : Il n’est pas venu. Ton frère m’humilie devant mes associés. Tous veulent le voir, tous veulent faire affaire avec lui. Et moi, je dois leur dire qu’il a "oublié" ?! — George : Je peux demander à maman de l’appeler. — Antonio : Fais vite. Je retourne à l’intérieur, frustré, et m’approche de maman. — George : Tu peux appeler Alex ? Papa l’a déjà eu, mais… — Eunice (calme) : Non. Ton frère a fait son choix. Et c’est un adulte. Laissez-le en paix. — Isadora (tapotant sur son téléphone) : Ta fête est ennuyeuse à mourir. Rien que des vieux hommes qui parlent de politique. Je me casse. — George (explosant) : File, sale gosse ! — Eunice : Moi aussi, je monte. Cette mascarade m’épuise. Et me voilà seul. Encore une fois. Je retourne vers mon père. — George : Ils ne l’appelleront pas. — Antonio (amer) : Très bien. La fête est finie. Je ne fais plus de discours. — George (choqué) : Mais… c’est MON anniversaire ! — Antonio : Tes chiffres ont augmenté, oui. Mais ils veulent Alex. Pas toi. — George (froidement) : Et tu comptais le convaincre comment ? En l’insultant au téléphone ? Mon père ne répond pas. Il tourne le dos, monte dans sa chambre, et me laisse là. Seul. Humilié. Alex Je suis repu. Le dîner était excellent. Je monte dans ma voiture, prêt à rentrer. L’air est doux, la nuit calme… Mais soudain, une voiture me barre la route. Trois hommes. Masqués. Armés. Je baisse ma vitre, surpris. — Qu’est-ce que… Deux détonations sèches. PAF. PAF. Ma poitrine brûle. Mon épaule s’embrase. Le sang jaillit, chaud et lourd. Mes yeux se brouillent. Je vacille. La dernière chose que je vois, c’est… la plaque d’immatriculation. Je la grave dans mon esprit, comme une flamme noire. Puis, le noir total. À suivre : Épisode 2 — Le Sang des GUERERO Qui a tiré sur Alex ? Pourquoi lui ? Était-ce un simple hasard… ou le début d’un jeu de pouvoir ? Et si cette nuit était le vrai point de départ de la guerre ? Entre vengeance… et amour.Chapitre 12 – Étincelles et confrontationsLayanne (voix ferme et imposante)— Monsieur le Premier Ministre, je ne suis pas l’un de vos soldats. J’étais tranquille dans mon coin, et c’est vous qui m’avez appelée pour surveiller votre fils. Je vais le faire, oui, parce que c’est mon travail. Mais que ce soit bien clair : je ne suis pas une détective, alors ne vous avisez pas de me donner des ordres. Si vous cherchez quelqu’un pour espionner votre fils, engagez un détective privé. Moi, je suis une gardienne. Point.Antonio (se levant, froid et hautain)— Pour qui tu te prends, gamine ? Tu as du cran, mais je vais rester calme… pour le moment. Très bien, fais ton boulot de gardienne. Mais mesure bien tes paroles : je peux être très méchant quand je suis en colère.Layanne (sourire ironique au coin des lèvres)— Ça, je l’ai déjà compris. Et si vous pensez pouvoir me menacer, sachez que la peur ne fait pas partie de mon vocabulaire, Monsieur le Premier Ministre.Antonio (sourire sombre et
Chapitre 11 — Fractures et manipulationsAntonio (arrogant, face aux journalistes)— Je vous l’ai déjà dit : Alexandro est le plus têtu de ma famille. Personne ne le contrôle. S’il a choisi de s’entraîner en pleine nuit, c’est son affaire. Ce que je peux vous assurer, c’est que le garde du corps responsable est déjà derrière les barreaux.Journaliste 5— Selon certaines rumeurs, une jeune femme aurait conduit votre fils à l’hôpital. Où étaient les autres gardes ? Était-il seul avec cet homme ?Antonio (calme apparent)— Les rumeurs sont fausses. Aucune femme n’est intervenue. Ce sont MES gardes qui l’ont emmené à l’hôpital. Et ce traître, celui qui lui a tiré dessus, a été arrêté par MES hommes également.Journaliste 6— Mais, Monsieur le Premier Ministre, il est bien connu que votre fils n’a ni garde personnel ni chauffeur. Comment vos gardes ont-ils pu intervenir à temps ? Et ce fameux garde, pourquoi était-il avec lui ? Était-ce son instructeur au tir ?Antonio (visage fermé, ton s
Chapitre 10 — Poings et véritésLaurène (furieuse)— C’est qui, l’impolie, là ?Layanne (bras croisés, sèche)— Toi, évidemment. Tu croyais que c’était qui ? Si t’avais un minimum de politesse, tu m’aurais simplement demandé mon prénom. Mais t’en es pas digne.Laurène s’avance, furieuse, et tente de gifler Layanne. Grave erreur. D’un geste vif, Layanne attrape son bras et le bloque dans son dos. Les infirmières et le gardien restent figés, choqués par la scène.Layanne (regard noir)— Tu comptais faire quoi, exactement ?Laurène (essayant de se dégager)— Lâche-moi, espèce de folle !Layanne (sombre, tranchante)— Tu veux me gifler… et en plus tu m’insultes ? Regarde-moi bien. Est-ce que j’ai une tête de pute comme toi ? Toi et moi, on vend notre corps ensemble peut-être ?Splash. Splash.Deux gifles bien placées claquent dans l’air, violentes et précises. Laurène titube, son visage en feu, les yeux embués de larmes.Laurène (voix tremblante)— T’es qui, espèce de traînée ? Tu me fais
Chapitre 9 — Jeux de masquesLaurèneJe m'appelle Laurène. Officiellement, je suis la petite amie de ce pauvre idiot de George. Mais en réalité ? Je vise plus haut. Beaucoup plus haut. Je suis destinée à devenir la femme d'Alexandro GUERERO.Il ne le sait pas encore, mais il le saura bientôt. Très bientôt.J’étais déjà en couple avec George quand j’ai croisé le regard d’Alexandro, son frère. Ce jour-là, j’ai compris que je m’étais trompée de cible. Et je maudis ce moment où j’ai choisi le mauvais frère.Mais ce n’est pas un drame. Je compte bien corriger cette erreur. Alexandro est à moi. Il est beau, charismatique, puissant. Il a ce quelque chose d’intimidant, de fascinant. Je ne peux pas rater une opportunité pareille.Oui, George est riche aussi. Mais je préfère un homme riche et séduisant à un riche et stupide. C’est mathématique.J’ai menti à George, bien sûr. J’ai dit que j’avais besoin d’un peu d’espace, que j’étais stressée… Mais la vérité, c’est que je vais voir Alexandro. J’
Chapitre 8: Tromperie.Au dehorsJe le déteste. Ce diable me dégoûte, il me donne envie de tuer. Je vais le tuer, c’est certain. Antonio Guerrero regrettera amèrement de m’avoir connue. Je détruirai sa vie, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien de son nom. J’effacerai les Guerrero de cette terre, de l’ancienne jusqu’à la dernière génération.Je monte dans ma voiture et démarre en direction de l’entreprise. Il faut que je voie Lys pour lui faire le compte rendu de cette rencontre avec le diable.Devant la villa d’Alex, une ambulance est garée. Les médecins et infirmières en descendent rapidement, entourant Alex, branché à plusieurs appareils et sous oxygène. Isadora et Eunice les guident jusqu’à sa chambre, où ils l’installent délicatement sur son lit. Les docteurs vérifient l’équipement, ajustent l’oxygène, puis quittent la pièce, laissant deux infirmières sur place pour veiller sur lui.---Au salon– Eunice (reconnaissante)Merci beaucoup à vous.– Les médecinsDe rien, madame Gue
Chapitre 7 — L’offre du diableGeorgeJe viens d’arriver à l’hôpital pour voir Alex. Pour être honnête, je n’en avais pas envie. Mais bon, c’est mon frère. Je me devais de venir au moins une fois.J’étais sur le point d’entrer quand je vis mon père arriver, escorté par ses gardes du corps. Je m’arrête et attends qu’il s’approche.George (calme) :— Bonsoir, Père.Antonio (furieux) :— Que viens-tu faire ici ?George (surpris) :— Pourquoi tu es si en colère ? Je suis juste venu voir Alex…Antonio (ton glacial) :— Rentre immédiatement chez toi. Je ne veux plus te voir ici. Alex sera transféré demain chez nous.George (curieux) :— Pourquoi ?Antonio (à bout de nerfs) :— Fais ce que je te dis. Et assure-toi que tous les articles concernant cet accident disparaissent. Je ne veux plus rien voir dans la presse.George (amer) :— Très bien. Je rentre… Ce n’était pas comme si j’avais envie de venir, de toute façon.Ils montent chacun dans leur voiture, les moteurs démarrent dans un silence
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