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Chapitre 8

Author: Léa Fraise
Léa l'a regardé avec stupeur.

Avant qu'elle ne réagisse, la sonnette de la porte a retenti.

À l'instant suivant, Alex s'est dirigé vers la porte avec un sourire.

« Alex, suis-je en retard ? C'est à cause des étudiants qui ne cessaient de me poser des questions aujourd'hui ! »

Isabelle a sorti très habilement une paire de chaussons pour femmes du meuble à chaussures.

Léa se souvenait que cette paire de chaussures avait été achetée récemment, mais elle n'avait pas eu le temps de les porter avant de quitter cette maison.

Maintenant, en voyant à quel point Isabelle connaissait bien cette maison, elle a immédiatement frissonné.

« Ce n'est pas en retard, juste à temps, dépêche-toi de te laver les mains pour manger ! »

La voix douce d'Alex a blessé les oreilles de Léa.

Isabelle a souri timidement, puis s'est dirigée vers la table.

« Mlle Thomas, désolée, je suis en retard ! »

Léa n'a pas répondu, elle n'avait pas non plus l'intention d'attendre, et a directement marché vers sa place.

« Alex, tu es vraiment gentil, tu as même préparé mes couverts à l'avance. »

« Je sais que tu es maniaque de la propreté, j'ai lavé plusieurs fois en attendant que tu vérifies ! »

« Alors, quelle récompense veux-tu ? »

Alex a levé la main pour lui pincer la joue, « Je veux que tu manges bien, tu as été trop fatiguée avec les cours et tu as eu une grosse maladie, tu as tellement maigri. »

Léa regardait silencieusement les deux personnes en face, en train de discuter.

Son cœur, qui était mort depuis longtemps, semblait se remettre à souffrir.

Elle ne pouvait pas se retenir et a interrompu leur conversation.

« Alex, est-ce que c'est la dernière chose que tu avais promis de faire pour moi ? »

Elle se sentait comme si elle était piquée de partout.

Quand Alex a levé les yeux vers elle, il a réalisé que Léa avait maigri autant.

Il avait un air coupable, mais a quand même parlé avec assurance.

« J'ai fait tant de plats, et tu ne peux pas tout finir. »

« Isabelle est tombée malade récemment, je suis resté à l'hôpital pour m'occuper d'elle, c'est toi qui as insisté pour que je fasse cette dernière chose maintenant, je ne peux pas l'abandonner. »

Isabelle était assise en face d'elle, avec un regard fier, comme si elle se moquait de sa stupidité.

Léa a soudainement ressenti une grande fatigue.

Elle a perdu toute force, son dernier souffle qu'elle s'était forcée à garder semblait avoir été frappé d'un coup de poing.

Elle était très triste, tout son corps souffrait, pas seulement son cœur, mais chaque os de son corps envoyait une douleur intense.

Elle avait la tête baissée, semblant desséchée.

À l'instant suivant, elle s'est levée en forçant, mais ses yeux restaient fixés au sol.

« Alex, je n'aurais jamais dû avoir d'attentes envers toi. »

Ses mots étaient très faibles, comme une aiguille tombant sur le sol, sans faire le moindre bruit.

Quand il l'a vue partir, Alex a bougé légèrement, mais à l'instant suivant, Isabelle l'a devancé.

Elle a tendu la main pour attraper Léa, mais sa manche a accroché la perruque de Léa.

En un instant, la perruque de Léa a été arrachée violemment par elle.

Alex a soudainement avalé de travers.

« Léa ! Où sont tes cheveux ? »

Léa lui tournait le dos, ses mains tremblaient violemment hors de contrôle.

Son esprit était vide, le geste d'Isabelle avait déchiré son dernier voile de pudeur.

Juste au moment où elle ne savait pas comment expliquer, et qu'elle voulait tout lâcher et tout dire à Alex, Isabelle a ramassé la perruque tombée au sol.

Elle avait un visage sérieux, avec un ton accusateur, et lui a parlé :

« Mlle Thomas, je ne pensais pas que tu serais capable de te raser les cheveux pour retenir Alex ! »

« Après avoir fait ces cinq choses, tu ne vas pas me dire que tu veux devenir religieuse pour menacer Alex, hein ? »
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