"Ton fils n'est pas mort ! Il est toujours vivant." "Il a été déposé dans un orphelinat... l'orphelinat Angels Home." "Angels Home, Angels Home..."Ces révélations de Simone tourmentaient profondément Jacques. Allongé sur son lit, les yeux rivés au plafond, il revivait la scène dans son esprit. Soudain, il se redressa brusquement, ouvrit le tiroir près du chevet et en ressortit un petit portrait de lui et Catherine. Il effleura doucement les visages sur la photo, la gorge serrée par l’émotion.— Comment ont-ils pu nous faire ça, ma chérie ? Nous séparer l’un de l’autre… et ensuite me séparer de notre fils, murmura-t-il avec une tristesse contenue.Une larme roula lentement sur sa joue. Il l’essuya rapidement, tentant de masquer sa douleur, ses traits se durcissant.— Je t’en fais la promesse, Catherine. Je retrouverai notre fils, c’est promis, ajouta-t-il en serrant la photo contre son cœur.Il répéta dans un souffle, d’un ton décidé :— L’orphelinat Angels Home…Alors qu’il boutonn
– Stacy ? Qu’est-ce que t’as fait d’aussi important, dis ? insista de nouveau Alicia, intriguée par ce message.Face à elle, Stacy devint soudainement très pâle. Ses mains se mirent à trembler.– Euh… c’est… Je…, balbutia-t-elle, la voix hésitante, presque inaudible.Alicia se redressa légèrement, les yeux plissés et le regard confus. L’attitude étrange de Stacy commença à l’inquiéter.– Est-ce que tout va bien, Stacy ? demanda-t-elle avec douceur.Stacy hocha vivement la tête et, dans un geste précipité, reprit son téléphone des mains d’Alicia.– Oh oui… oui… euh tout va bien, ne t’en fais pas… Ce doit être une confusion, ce message. En plus, c’est un numéro inconnu, comment saurais-je qui me l’a envoyé et pourquoi ? Décidément, les gens ont la fâcheuse tendance à se tromper de contacts, dit-elle avec un enthousiasme nerveux et un sourire visiblement forcé.– Okay ! Très bien, Stacy… Je m’apprêtais à célébrer cette reconnaissance avec toi… mais t’as raison, c’est une fâcheuse tendanc
— Jeune patron, je vous conduis directement au manoir… Je pense que ça vous fera du bien de vous reposer, déclara le chauffeur d’un ton décidé en observant Andrew, visiblement mal en point, à travers le rétroviseur.— Non ! Continuez à rouler, Peter, répondit Andrew d’une voix grave et froide.Le regard vide, les poings à demi serrés, Andrew ressentait un vide immense dans sa poitrine. Une tristesse lourde l’envahissait, silencieuse mais profonde.« Alicia… Pourquoi ? Comment ai-je pu me tromper autant sur toi ? J’ai cru en toi malgré tout ce qu’ils m’ont dit. Je t’ai fait confiance. Par amour, j’ai baissé ma garde… »Il fixait les vitrines qui défilaient à travers la fenêtre de la voiture, son visage fermé, figé dans la douleur. Peter, le cœur serré, le regardait à travers le miroir, désolé.« Je suis vraiment navré pour mon jeune patron… Ça m’attriste de le voir dans cet état. » pensa Peter, la mine sombre.Soudain, Andrew se redressa sur son siège, brusque et décidé.— Peter, arrêt
"Tu n'es qu'une dévergondée, une manipulatrice sans gêne.""Tu es responsable de l'état de santé d'Andrew.""Pars d'ici ou sinon... la prison."Alicia arpentait les rues, pleurant à chaudes larmes.— Que m'arrive-t-il, mon Dieu... Andrew..., murmura-t-elle, la voix tremblante.Dans les rues sombres et froides de New York, elle marchait sans but, perdue, comme étrangère à sa propre vie. La tristesse l’avait entièrement envahie. Les larmes, chaudes et silencieuses, glissaient sur ses joues, trahissant la profondeur de sa peine.— Suis-je réellement cette manipulatrice qu'ils décrivent ? Andrew ne croit plus en moi... Suis-je capable de lui faire autant de mal ? Pourquoi ne l’a-t-il pas vu dans mes yeux ?Trop absorbée par ses pensées, Alicia s’avança au milieu de la route, inconsciente du danger. Les pleurs, son cœur battant à toute allure, et le poids de ses pensées l’empêchaient de percevoir la voiture qui fonçait droit sur elle. Tétanisée, elle ne bougea pas, les yeux écarquillés, éc
"Tout tourne dans ma tête… ces analyses, mes cachets ont été modifiés… Qui… qui est le responsable ? Non, non, pas Alicia, pas elle… non, je ne veux pas le croire."Tout se bousculait dans la tête d’Andrew. Son teint devenait de plus en plus pâle, une sensation d’oppression montait en lui. Il se sentait pris au piège entre les révélations brutales et sa propre confusion.— Andrew, je sais que c’est difficile à croire, mais je suis certaine que cette fille ici présente, cette Alicia, est responsable de tous tes malaises. Et nous en avons la preuve, déclara Rachelle d’une voix ferme, les yeux rivés sur lui.— Oui Andrew… c’est sûr et certain qu’elle détient toujours le flacon sur elle. Nous devons le savoir Andrew. Si ce n’est pas elle, elle n’a rien à craindre, ajouta Mathias, plus catégorique encore.Alicia, figée, les yeux écarquillés, ne comprenait rien. Elle fixait Andrew, espérant qu’il lise dans son regard toute son innocence.— Andrew… murmura-t-elle, d’une voix tremblante et ch
D’un pas assuré, témoignant à la fois de leur détermination farouche et de leur confiance, Mathias et Rachelle descendirent les marches en direction d’Andrew et d’Alicia, tous deux figés par la confusion.— Andrew ! Il est temps que tu comprennes qui est réellement cette fille, déclara Rachelle d’un ton ferme, son regard intense planté dans celui d’Alicia, plus perdue que jamais.« Mais que se passe-t-il encore ? Et qu’ai-je fait pour mériter tout cela ? » pensait Alicia, bouleversée, l’esprit embrouillé.Arrivés face à eux, Mathias fixa Alicia d’un air accusateur. Andrew, déstabilisé, s’interposa aussitôt, se plaçant dos à Alicia et confrontant directement Rachelle et Mathias, qui parurent surpris par sa réaction.— Encore les mêmes répliques la concernant ? s’exclama-t-il d’un ton sec, les regardant intensément l’un après l’autre.— N’en avez-vous pas marre de porter ces accusations infondées à son égard ? Que vous a-t-elle fait ? La seule chose négative que vous lui reprochez, c’es
— Moi qui pensais ne plus jamais avoir de vos nouvelles. Après tant d'années... comme c’est étrange, déclara Jacques, d’un calme déconcertant.Simone lui faisait face. Son cœur battait la chamade, ses jambes vacillaient, mais elle savait qu’elle n’avait plus le choix. Il était temps de dire la vérité. Hésitante, elle s’approcha lentement de lui, ses pas trahissant son manque d’assurance.— Jacques, merci d’avoir accepté de me rencontrer malgré tout ce qui s’est passé. Ma visite n’est pas anodine. Si ça ne te dérange pas, je préférerais qu’on aille dans un autre endroit, plus propice à la discussion, dit-elle.— S’il te plaît Simone, va droit au but. Ce lieu importe peu, ce que tu as à dire est bien plus important, rétorqua Jacques, froidement.— Très bien… Asseyons-nous, s’il te plaît, répondit-elle, résignée.Ils s’assirent sur un banc. Jacques la fixait intensément, troublé par cette présence inattendue. Il pressentait que cette conversation allait bouleverser quelque chose d’import
— Madame Rachelle, que faites-vous là ? demanda Alicia, intriguée et perplexe.Rachelle, qui lui tournait le dos, resta figée un instant. Son cœur battant à toute vitesse."Oh mince ! Comment vais-je faire maintenant ? Comment a-t-elle fait pour revenir aussi vite ?" pensait-elle, confuse et légèrement paniquée.— Madame Rachelle, m'entendez-vous ? insista Alicia, troublée par son calme apparent.Rachelle poussa un léger soupir, puis, retrouvant son assurance, afficha un sourire discret avant de se retourner lentement vers Alicia.— Eh bien, Alicia ! Vous êtes enfin de retour. Je vous pensais déjà de retour ; j’ai urgemment besoin de ce dossier. Vu que vous tardiez à effectuer vos tâches comme d’habitude, je suis venue voir si vous aviez enfin décidé de vous exécuter, déclara-t-elle d’un ton hautain, sans la moindre émotion.Elle marcha d’un pas décidé vers la porte, puis s’arrêta et jeta un regard méprisant à Alicia.— Je constate que vous n’avez aucun dossier en main. Ça ne m’étonne
Rachelle s’approcha d’eux, le regard sombre.Andrew tenait fièrement la main d’Alicia, ignorant l’attitude de sa belle-mère qui avançait d'un pas lent mais assuré.Il se retourna vers Alicia, un sourire tendre aux lèvres.– Je t’aime Alicia et c’est tout ce qui compte, déclara-t-il en essuyant doucement ses larmes.– Je t’aime aussi Andrew, répondit-elle, émue, la voix emplie de tendresse.Rachelle se posta en face d’eux, son regard allant de l’un à l’autre avant de se fixer sur Alicia. Elle la scruta de haut en bas avec un mépris à peine voilé.– Je vois que ton culot tu ne l’as pas perdue Alicia, lâcha-t-elle d’une voix tranchante et glaciale.– Rachelle, merci de nous laisser seuls. Ma vie, encore moins ma vie amoureuse, ne te concerne absolument pas. Alicia est celle que j’aime et vous n’y changerez rien, l’interrompit Andrew, prenant fermement la défense de celle qu’il aimait.Alicia, loin de prêter attention à Rachelle, ne quittait pas Andrew des yeux. Chacun de ses mots la remp