Alicia a toujours grandi avec un désir brûlant : retrouver celle qui l’avait abandonnée dans un orphelinat dès sa naissance. Lorsque l’opportunité de quitter son passé pour New York se présente, elle sait que ce départ marquera un tournant décisif dans sa vie. Dans cette métropole vibrante et imprévisible, Alicia fera des rencontres qui bouleverseront son existence. Entre secrets enfouis, découvertes inattendues et vérités déroutantes sur son identité, son chemin prendra une tournure qu’elle n’aurait jamais pu imaginer. New York deviendra pour Alicia bien plus qu’une nouvelle aventure : ce sera le théâtre de sa quête de vérité, de ses rêves et des réponses à son passé. Une histoire captivante sur la résilience, les liens du cœur et le pouvoir des choix.
View More26 Avril 1998, Warmville.
—Je t'aime énormément mon bébé. J’espère que tu pourras un jour pardonner à ta maman mon ange. Je ne pourrai pas te donner tout ce dont tu as besoin je ne peux même pas le faire pour moi.
Les mains tremblantes, Grâce posa doucement le panier devant la porte de l’orphelinat Angels’ Home. Ses larmes brouillaient sa vision, et son cœur semblait se briser à chaque sanglot qu’elle retenait. Elle baissa les yeux sur sa fille, si petite, si fragile endormie dans le panier. La douceur de son visage endormi accentuait la peine intérieure de Grâce. Une larme solitaire roula sur sa joue.
—I..ici oui i..ici tu seras en sécurité mon petit bébé. Tu ne subiras pas cette injustice que j'ai subit ma petite chérie. murmura-t-elle, sa voix brisée par l’émotion. « Tu y trouveras tout l’amour et la protection que je ne pourrai jamais te donner. Mon Alicia… comme ta merveilleuse grand-mère. Que Dieu veille sur toi… et qu’il nous réunisse un jour.
Un vent glacial s’engouffra dans la rue, faisant frissonner Grâce. Elle embrassa une dernière fois le front de sa fille, déposa doucement le panier sur le sol, puis recula d’un pas. Mais avant qu’elle ne puisse se détourner, un cri déchirant la figea. Alicia pleurait, ses petits poings s’agitant sous sa couverture. Les sanglots de l’enfant semblaient transpercer le silence de la nuit, comme un appel désespéré. Grâce se mordit les lèvres, son cœur en miettes. Chaque fibre de son être hurlait de revenir en arrière, de prendre son bébé dans ses bras et de fuir loin, très loin. Mais elle savait qu’elle n’avait rien à offrir, qu’elle ne ferait que condamner son enfant à une vie de misère.
— Je suis désolée, mon bébé… » souffla-t-elle, les larmes roulant à flots sur ses joues. Le poids de la culpabilité l’écrasait, mais elle se força à tourner les talons et disparut dans l’obscurité, laissant Alicia derrière elle.
À l’intérieur, la sœur Marie entendit les cris perçants et accourut à la porte. Lorsqu’elle l’ouvrit, la vision du panier abandonné lui serra le cœur. Un bébé, à peine âgé de quelques jours, pleurait à s’étouffer.
— Calme-toi mon petit ange. Ça va ça va tout ira bien calme-toi » murmura-t-elle en prenant doucement l’enfant dans ses bras. Elle remarqua alors un médaillon brillant parmi les couvertures, accompagné d’une note soigneusement pliée. Au fond d'elle, sœur Marie savait que ce message pourrait être d'une grande aide pour cette magnifique petite fille. Elle la serra tout doucement contre sa poitrine comme pour la rassurer
— Ne t'inquiète pas ma petite chérie. Tu es en sécurité ici» murmura sœur Marie en rentrant dans l'orphelinat.
15 années plus tard
L’orphelinat Angels’ Home avait été bien plus qu’un refuge pour Alicia. Elle avait grandi entourée d’amour et d’attention dans l’orphelinat, éduquée par les sœurs qui veillaient sur elle. Mais malgré cet environnement chaleureux et tout cet amour qu'elle recevait, un vide constant subsistait toujours au fond d'Alicia.
Contrairement à sa meilleure amie Stacy, adoptée par une famille aimante, Alicia n’avait jamais voulu partir. Elle ne pouvait s’attacher à des étrangers qu’elle ne considérait pas comme sa veritable famille. Lors des visites de potentiels parents adoptifs, Alicia trouvait refuge dans une pièce à l’étage, loin des regards.Lors d'une énième visite de parents désireux d'adopter , Alicia âgée de 15 ans, alla se cacher dans une pièce à l'étage.
— Alicia où es-tu ? Cria sœur Marie.
— Montre-toi ma belle. Je sais pourquoi tu te caches. Montre toi j'ai des choses à te confier mon enfant.
Alicia hesita un instant mais à la douceur de la voix de bonne sœur Marie, elle ne pu continuer à se cacher.
— Bonne sœur Marie. Je suis là; je m'excuse de te causer autant de peine. Mais je...je n'y arrive pas. Je ne veux pas de nouveaux parents
—Tu sais mon enfant, ils ne veulent que ton bien tous ces parents qui viennent ici. Pourquoi ne veux-tu pas avoir de nouveaux parents mon enfant?"As-tu peur de te séparer et de manquer à ta vieille bonne sœur Marie?!
— NON ! Bonne sœur tu n'es pas si vieille et je t'aime trop pour te laisser toute seule. Je te dois tout. Mais au fond de moi je ressens un grand vide qui me pousse à me questionner sur qui je suis et à refuser de me faire adopter.
— Je n'y peux rien Ma bonne sœur. Je veux en savoir plus sur mon identité. Qui suis-je véritablement et pourquoi ma mère m'a-t-elle laissée ici?.»ajouta Alicia toute décidée.
Sœur Marie inquiète, son regard persistant envers Alicia, elle ne pu se retenir davantage et entama une discussion avec elle
— Viens là ma petite. Je vais te raconter une petite histoire.
— Laquelle sœur Marie?» demanda Alicia intriguée.
— Ecoute ma petite.
— Il y'a 15 ans de cela, j'ai accueilli une très belle petite fille . Elle était enroulée dans une couverture et déposée dans un panier.
— Sais-tu comment je l'ai trouvé ? Demanda la bonne sœur.
— Aucune idée ma bonne sœur dis-le moi s'il te plaît. répondit Alicia.
— Devant la porte de L'orphelinat. Sais-tu ce que ça signifie ?
— Il s'agissait de moi c'est bien cela ma sœur? Pourquoi ma mère s'est-elle débarrassée de moi? Pourquoi? demanda Alicia avec insistance.
—Ta mère a trouvé judicieux de te protéger en venant te déposer ici. Elle se doutait qu'ici tu trouverais tout l'amour et la protection.
— Mais...mais pourquoi ne voulait-elle pas de moi? rétorqua Alicia presque qu'en pleurs.
— Permets-moi de continuer mon histoire mon enfant. Elle t'aimait ta maman je n'en doute pas
— Comment tu le sais ça Ma bonne sœur? stupéfaite, Alicia demanda.
— Eh bien dans le panier où tu as été mise, il y'avait un medaillon ancien avec une gravure là-dessus et une note.» ajouta Sœur Marie
Alicia, stupéfaite, murmura : « Une note ? Un médaillon ? Pourquoi ne m’en avez-vous jamais parlé ? »
— Je voulais attendre que tu sois prête. Viens, suis-moi. répondit-elle en conduisant Alicia à son bureau.
Dans son bureau, elle ouvrit un tiroir et en sortit deux objets soigneusement conservés : un médaillon ancien et une note.
— Ce sont les seules choses que ta mère a laissées avec toi.
Les mains tremblantes, Alicia prit le médaillon et déplia la note. Les mots écrits sur le papier semblaient murmurer directement à son âme :
— Pardonne-moi, mon bébé… Je t’aime plus que tout. Ta maman Gra.. qui ne cessera jamais de t'aimer.
Les larmes brouillèrent sa vision tandis qu’elle serrait le médaillon contre son cœur.
— Gra? Ma maman s'appellerait Gra ma bonne sœur. Merci, ma sœur… Merci de m’avoir gardé cela. »ajouta Alicia submergée.
Poussée par ce désir ardent de retrouver sa mère, Alicia travailla dur pour obtenir son diplôme en gestion. À 22 ans, elle prit une décision audacieuse : partir à New York. Là-bas, elle espérait construire une vie stable, tout en poursuivant son rêve de retrouver celle qui l’avait abandonnée par amour. Le jour de son départ, elle se tint devant la sœur Marie une dernière fois.
— Merci ma bonne sœur pour tout ce que toi et toutes les autres avez fait pour moi. Je vous en serez éternellement reconnaissante.
La sœur lui prit les mains, son regard brillant d’émotion. « Va, mon enfant. Que le Seigneur guide tes pas. Et n’oublie jamais que tu es aimée, ici et ailleurs.
Alicia hocha la tête, incapable de parler, les larmes aux yeux. Elle ajusta le médaillon autour de son cou, se tourna une dernière fois vers l’orphelinat, puis partit.
Ces sur ces mots d'Aurevoir, qu'Alicia quitta ce chaleureux foyer pour la grande ville de New-York qui allait marquer un tournant décisif dans sa vie. La grande ville l’attendait, marquant le début d’un nouveau chapitre de sa vie.
Le téléphone en haut-parleur, Alicia entama une discussion, le regard déterminé.– Je t’écoute. Dis-moi ce que j’aurais à faire.– Avant tout. Abstiens-toi de tout révéler à Stacy.– Stacy ? Pourquoi ? demanda-t-elle, intriguée.– Tu le comprendras très bientôt…Assise dans le bus, Sœur Marie regardait à travers la vitre. Elle lut la mention : « Bienvenue à New-York ».Elle murmura, émue : « Je ne peux en aucun cas vous laisser toutes seules dans cette situation, mes chères enfants. »Pendant ce temps, Andrew termina un appel téléphonique. Il rangea son portable dans sa poche, puis s’avança vers Rachelle d’un pas sûr.– C’est fait. Tout se passe comme prévu, déclara-t-il en se plantant devant elle.Rachelle hocha la tête avec fermeté.Alors qu’Andrew s’apprêtait à quitter la pièce, elle lui saisit doucement la main.– Attends, s’il te plaît…, dit-elle d’une voix hésitante.Il s’arrêta net. Son regard se posa sur cette main, si familière, celle qui le réconfortait autrefois. Il tourna
(Dring…)Stacy alluma son portable. En voyant l’appel entrant, elle répondit aussitôt.– Allô Sœur Marie !– Stacy, mon enfant ! Comment vous allez, Ali et toi ?– Je vais bien, mais Alicia ne va pas très bien, répondit-elle d’une voix basse.– Oh mon Dieu ! Mais que lui arrive-t-il ? Que s’est-il passé ? demanda-t-elle, visiblement inquiète.– Ma sœur… elle a enfin retrouvé sa mère. Mais cette dernière est une femme pour qui elle travaillait. Elle ne s’est jamais montrée affectueuse avec elle… et avec toutes les accusations faites contre elle, ça n’arrange surtout pas la situation, répondit Stacy, d’un ton triste.Il y eut un silence au bout du fil. Sœur Marie semblait réfléchir profondément.– Ma sœur ? Sœur Marie ? insista Stacy, un peu nerveuse.– Oui, oui mon enfant… Et où est-elle actuellement ? Je souhaiterais lui parler un moment.– Oh ma sœur, je crains qu’elle ne puisse pas être en mesure de t’écouter. Elle se repose en ce moment. J’ai réussi à la calmer… mais ma sœur, je su
Andrew arriva au manoir trempé. Il entra et monta les marches, le regard assombri, sans dire un mot. Violette, qui descendait, le vit arriver et cria d’inquiétude.— Jeune patron, vous êtes tout trempé ! s’exclama-t-elle en accourant vers lui.— Violette, ne t’en fais pas. Tout va bien, c’est juste de la pluie, répondit-il d’une voix neutre et stoïque.— Mais attends, je vais t’aider à te mettre au chaud, déclara-t-elle, inquiète.Andrew lui prit le bras, l’arrêtant.— Violette, je t’ai dit de ne pas t’en faire pour moi. Je vais bien et je pourrai le faire tout seul. Il est préférable que tu ailles te reposer, tenta-t-il de la dissuader.— Si tu insistes. Mais promets-moi qu’au moindre problème, tu me le diras, lança-t-elle, inquiète.— Oui, Violette, répondit-il.En descendant les marches, elle se parlait à elle-même, inquiète.— D’abord Madame Rachelle et maintenant M. Andrew… Que se passe-t-il dans cette maison ? Et Peter aussi qui s’est absenté pendant plusieurs heures... Ahh ! Viv
La quête de vérité d’Alicia l’avait conduite vers une révélation qu’elle n’aurait jamais pu imaginer. Sous cette nuit sombre et froide, sa douleur résonnait dans le silence.— Comment est-ce possible ? Pourquoi, mon Dieu ? Pourquoi a-t-il fallu que ce soit elle, ma mère ? s’écria-t-elle, bouleversée.Les larmes coulaient sans fin sur ses joues alors qu’elle marchait dans la rue, le cœur en miettes.— Alicia… je suis ta ma-man ! S’il te plaît, reviens ! implorait Rachelle, la voix brisée par le chagrin.Assise sur un banc, elle serra le médaillon contre sa poitrine, comme pour se raccrocher à ce qu’il lui restait. Ses yeux rougis montraient toute la douleur qu’elle portait.— Ma petite chérie, s’il te plaît… je suis désolée, sanglotait-elle, incapable de retenir ses pleurs.Pendant ce temps, Stacy se tenait debout, figée devant la fenêtre donnant sur la rue. Son regard alternait nerveusement entre son téléphone et l’extérieur.— Ali, j’espère que tout se passe bien…, murmura-t-elle ave
— Pour lui, Levis Global lui appartient et ça doit lui revenir, déclara Sophia.— Pourquoi m’as-tu menti ? Et mon oncle, pourquoi l’as-tu recueilli chez toi ? demanda Andrew, son regard oscillant vers l’un et l’autre.— J’avais l’intention de tout avouer, mais sans savoir comment il l’a découvert, Mathias savait que j’allais tout te révéler. Ce jour-là, il était là, et il m’avait ordonné de te droguer… chose que je n’aurais pas pu faire.Et Jacques de s’expliquer :— Andrew, depuis un certain temps, j’avais des soupçons sur lui, et grâce à Alicia, j’ai pu obtenir son adresse... Mon objectif était de le confronter, mais à mon arrivée…— Il m’a trouvée effondrée, défigurée et marquée de plaques sur les bras, termina Sophia, la tête baissée.Soudain, Andrew se releva, les poings serrés, avec le visage marqué par la colère.— Comment... comment a-t-il pu ? Comment ? s’exclama-t-il, en colère.— Andrew, calme-toi. Essayons de trouver une façon de le mettre au pied du mur...— Et Rachelle ?
« Mais que se passe-t-il ? Que fait-elle ici ? »Les deux femmes restèrent figées, se dévisageant avec stupéfaction. Le silence, chargé de tension, pesait lourdement. L’incompréhension se lisait sur leurs visages.Rachelle recula d’un pas, porta la main à sa poitrine comme pour calmer un battement affolé, puis s’assit lentement, le bouquet de fleurs glissant de ses mains.– Que vient-elle faire ici ? Quelle est cette coïncidence ?– Non, non, cela ne peut absolument pas être possible… Elle doit sûrement être quelque part dans le parc, m’attendant certainement, lança Alicia tout en tournoyant sur elle-même, anxieuse, paniquée.– MA-MAN, où es-tu ?! s’écria-t-elle, la voix brisée par la tristesse.Rachelle se redressa brusquement, interpellée par ce cri. Ses yeux brillants de larmes, elle s’approcha lentement d’Alicia, encore dos à elle. Arrivée tout près, elle la retourna d’un geste brusque, son regard dur.– Comment oses-tu venir ici et prétendre chercher une personne qui n’existe pas
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