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Les patins du bonheur
Les patins du bonheur
Auteur: Meryl

Chapitre 1

Dans la Hollande,vit une jeune fille et son jeune frère Ozïl.

Ayant une situation de vie précaire,ils se lancent dans les courses en patins, organisées par les familles aisées de leur petite ville.

Avec difficulté,ils arriveront à bout de leur triste vie avec la découverte d'une belle paire de patins qu'ils ont fait appeler les ''patins du bonheur''....

Chapitre 1

Dans une belle matinée de Décembre,deux jeunes enfants ;une Jeune fille et un garçon tout pauvrement vêtus étaient assis l'un à côté de l'autre sur les bords d'un espace de patinage gelé.Ils étaient occupés et avec un travail qui n'allait pas tout seul.

Le soleil n'avait pas encore paru,mais l'horizon se teignait déjà des lueurs d'un jour naissant.C'était l'heure pour la plupart des hollandais,un paisible repos.

De temps en temps,une paysanne portant un panier bien équilibré sur sa tête arrivait en effleurant à peine la surface pour du canal.Un gros garçon avec des patins courait à son travail et échangeait avec elle,en glissant,un bonjour sympathique.

La jeune fille et son frère s'evertuaient toujours à attacher sous leurs pieds un machin bizarre.Ce n'était certainement pas ce qu'on peut appeler des patins,mais c'était quelque chose d'informe destinée évidemment à patiner.

Ces drôles de machines avaient été fabriquées par le petit frère nommé Ozïl.Ils étaient trop pauvres pour s'acheter des patins.Tout bizzares et ridicules qu'étaient ces patins, avaient été plusieurs fois la source de leur joie.Avec ses pauvres chaussures,ils vivent ensembles patinant mains dans la mains,des moments heureux.Ils n'avaient aucun rêve de patins d'acier aussi beaux soient'ils.Les patins faits maison qu'ils avaient leur suffisaient.

Au bout d'un instant,la jeune fille Helena se releva.Ses patins étaient assujettis.Elle fit le mouvement de bras d'une patineuse qui prépare son élan,et après avoir ajouté un insouciant <<Ozïl,viens tu?>>elle glissa légèrement à travers le canal.

-Helena! Helena !lui cria son frère d'un ton plaintif,je n'en viendrai jamais à bout;mon pied me fait encore trop mal.Les cordons m'ont blessé à la cheville,le dernier jour du marché,et je ne suis pas en mesure de les attacher à la même place.

_ Noue- les un peu plus haut, répondit froidement sa grande sœur,qui continua à patiner sans le regarder.

_Mais le cordon est trop court.

La sœur visiblement énervée,fit entendre un coup de sifflet qui exprimait aucune bonne humeur.Elle revint pourtant voir son frère :

_Es tu sot,Ozïl,lui dit elle ,de porter des souliers de cette espèce,quand tu as une bonne paire de cuir tout neufs à la maison ?

_Comment?tu as oublié que je l'ai perdu?!?

Helena tira une corde de la poche de sa robe.Ensuite,elle s'agenouilla devant son frère fredonnant un refrain monotone,sa main solide se mit en devoir d'attacher les patins de son jeune frère.

_ Aïe, Aïe !cria- t- il, car elle le faisait réellement souffrir.Tu serres trop fort.

Dans sa colère, Helena dessert le cordon avec un mouvement d'impatience ; elle l'eût même détaché tout à fait et jeté au loin,en soeur bourrue qu'elle était,si elle n'eût pas aperçu une larme coulant sur les joues de son petit frère.

  • Je vais arranger ça,Ozïl.N'aie pas peur,dit elle avec assurance soudaine.Mais dépèchons nous;la mère aura bientôt besoin de nous.

Elle jeta autour d'elle un regard investigateur ,inspecta d'abord le sol,puis les branches dénudées d'un saule qui se balançaient au dessus de sa tête,et de là porta les yeux sur le ciel déjà resplendissant et coupé à cette heure de larges bandes bleues, pourpres et or.Mais, n'ayant trouvé dans ces hautes régions rien qui repondît à ce qui l'occupait pour le moment,elle reporta ses regard sur les pieds de son frère.Cette vue lui inspira sans doute une bonne idée.Ayant vivement ôté son bonnet,elle en arracha la doublure,en fit un petit coussinet et l'arrangea soigneusement et même adroitement sur le dessus du soulier et sur le côté, à l'endroit où pouvait souffrir Ozïl.

Un instant après,le frère et la soeur,tout souriants, volaient en se tenant par la main sur la piste de patinage gelée.Ils ne s'inquiétaient pas de savoir si la glace portait,car ,en Hollande,la glace est un hôte de tout l'hiver.

On entendit bientôt une sorte de grincement sous les pieds d'Ozïl.Ses coups de patins devinrent plus courts;le dernier se termina par une brusque secousse et il se retrouva subitement couché sur le dos,décrivant en l'air avec ses jambes des arabesques fantastiques.

_Bien tombé !dit sa sœur en riant.

Mais comme Helena avait un coeur compatissant,elle courra pour lui venir en aide.Riant encore un peu malgré elle,elle se dirigea néanmoins vers son frère pour l'aider à se relever.

_Tu t'es fais mal,Ozïl?demanda -t- elle.

_ OH!Tu ris ?!Ce n'est rien.

_ Attrapes moi maintenant, s'écria-t-elle.Elle partit en flèche.

Ozïl avait repris son équilibre,et il se mit à la poursuivre.Mais ce n'était pas chose facile que d'attraper Helena.Toutefois,les patins de la jeune fille, surmenés par cette course rapide,avaient commencé aussi à grincer;sentant qu'ils ne se présenteraient pas à une course aussi longue,et bien persuadée que la prudence est là partie la plus essentielle de la sûreté,elle fit volte- face et se jeta dans les bras de celui qui la poursuivait.

_ Attrapée ! Attrapée ! S'écria Ozïl.

On entendit en ce moment une voix claire et vive qui appelait: Helena,Ozïl!

_C'est la mère,dit Helena à son frère, reprenant instantanément son sérieux.

Le canal était à présent tout doré par les rayons du soleil ;l'air pur du matin était délicieux à respirer et le nombre des patineurs augmentait peu à peu.Mais Helena et Ozïl étaient de bon enfants;ils ôterent leurs patins,sans même se donner le temps de défaire les nœuds.La pensée de faire attendre leur mère et la tentation de prolonger leur récréation ne vint ni à l'un ni à l'autre,et ils se dirigèrent vers la maison.Par sa taille, Ozïl dépassait presque sa grande sœur.Sa tête était garnie d'epaisse chevelure blonde, rejetée en arrière,qui laissait le front à découvert.Il avait 15 ans.C'etait un garçon solide,avec un de grands yeux honnêtes et un visage sur lequel était inscrit le mot: ''bonté''.

Helena était élancée et calme.La lumière dansait dans ses yeux bleus,let les roses de ses joues dans l'ovale de son charmant visage pâlissaient ou prenaient une teinte plus foncée quand on la regardait, comme il arrive des fleurs blanches et rouges d'un parterre,suivant que le vent agité leurs tiges dans le sens de l'ombre ou dans celui du soleil.

Les deux enfants aperçurent leur chaumière aussitôt qu'ils eurent quitté le canal.La haute taille de leur mère s'encadrait dans l'ouverture irrégulière de la porte.Vêtue d'une casaque et d'un jupon court,la tête couverte d'un bonnet serré aux tempes,elle ressemblait à un de ces personnages que l'on voit dans les tableaux anciens.La chaumière aurait encore été paru proche,quand même elle eût été à mille de distance.Dans ces pays plat,tous les objets de montrent en relief,les poulets aussi bien que les moulins à vent.Si ce n'étaient que les digues et les bords élevés des canaux,on ne verrait en se plaçant au centre de la Hollande ni un seul monticule,ni un pli de terrain, jusqu'au plus lointain horizon.

   

  Personne,hélas! n'avait de meilleures raisons de connaître les digues que dame FORBES et les jeunes pâtineurs hors d'haleine qui couraient à son appel.

  La Hollande est la plus singulière contrée qui existe sous le soleil.C'est un pays à part .En premier lieu,une grande partie du  pays est au dessous du niveau de la mer.De grandes digues ou remparts ,élevés avec beaucoup de peine et d'immenses sommes d'argent,ont pu seuls obliger l'océan à rester dans les limites qui lui ont été assignées de submerger la Hollande tout entière.Sur certaines parties des côtes, l'immense poids des eaux lutte incessamment contre les barrières que la main des hommes lui oppose ,et c'est tout au plus si le pauvre pays peut en soutenir la pression

Les digues s'effondrent quelquefois;alors une voie, une immense brèche d'eau s'ouvre subitement et les plus grands malheur en résultent.Ces digues puissantes,cela va sans dire,sont nécessairement à la fois et très hautes et si larges qu'il n'est pas rare de les voir couvertes de maisons et ombragées de grands arbres.Dans leur plus grande élévations elles sont sillonnées d'ordinaire par de belles routes publiques, d'où les chevaux peuvent apercevoir,en regardant au dessous d'eux,les chaumières qui s'étagent aux flancs des parties inférieures plus rapprochées du niveau de la mer.Mais très souvent,les quilles des vaisseaux flottant à la surface de la mer qui dépassent de beaucoup les toits des habitations riveraines.C'est la mer qui est le plateau,la hauteur ;c'est la plaine liquide qui fait sommet et domine.

On voit partout des fossés,des rivières, des étangs et des lacs.Elevés mais non à sec,ils miroitent au soleil au centre même des quartiers les plus affairés et les plus bruyants,et dédaignent les champs monotones et humides qui s'étendent non loin d'eux .On est tenté de se demander lequel des deux est la Hollande : la terre ou l'eau.

On dépense,tous les ans,des millions de florins pour réparer les digues et régler les niveaux d'eau.Le pays serait inhabitable,si l'on négligeait pendant un seul jour ces devoirs importants.Des accidents terribles ont été, malgré cette surveillance assidue,la conséquence du déchirement, impossible à prévoir quelquefois ,de ces digues.Des centaines de villes et de villages ont été à plusieurs reprises ensevelis sous les eaux déchaînées.

Au printemps,les lacs d'eau douce offrent de grands dangers, surtout par le dégel car les rivières bloquées par les glaces débordent avant de pouvoir décharger dans l'océan leurs eaux trop surélevées.

Le père FORBES,avait été pendant de longues années employé aux digues.Un jour, pendant un orage terrible,ils étaient  menacés d'inondation ; il travaillait à un poste d'honneur dangereux qu'on le lui avait assigné comme au plus brave.Il s'agissait de consolider le point capital du lac, lorsque la terre manqua sous lui,il tomba d'une hauteur considérable.À partir de ce jour,il fut paralysé du cerveau et ne travaillait plus.

Helena avait souvenir de son père, vigoureux qui n'était jamais fatigué de la porter sur ces épaules.

Depuis l'accident,leur mère se battait seul pour prendre soin de la famille avec les minces bénéfices qu'elle tirait de la culture d'un jardin et de ce qu'elle gagnait à tricoter.Le père était devenu comme fou et avait besoin de surveillance des fois.Dame FORBES,avait du mal à le contenir par moment.

_ Ah les enfants,ils étaient si bon et se conduisait très bien.Et maintenant,hélas!Il ne nous reconnaît même plus.

_ ne te plains plus mère,il se remettra sur pied tu verras.

_ Que le ciel t'entende ma chérie.

Presque tout les travaux de dehors et même de l'intérieur étaient fait par Helena et Ozïl.À certaines saisons de l'année,ils sortaient tout les jours pour ramasser le bois pour la provision d'hiver.Quand les travaux d'intérieur le permettaient, Helena montait les chevaux qui tiraient les lourdes barques le long des canaux et gagnait quelques monaies.Elle était bien forte pour une jeune fille de 18 ans.Pendant ce temps,son petit frère gardait les oies pour les fermiers du voisinage.Il faut aussi dire qu'il aidait de temps à autre sa grande sœur.

Plus la tâche était difficile ,soit comment étude ou travail manuel,mieux elle leur plaisait.Les enfants qui se moquaient d'eux à l'ecole à cause de leurs vêtements rapiécés était forcés de leur céder la place d'honneur dans toutes les classes.Surtout Ozïl qui était un petit génie.Mais ils avaient le temps de fréquenter seulement pendant l'hiver.Leur mère avait souvent besoin d'eux.Karl FORBES,leur père ne pouvait pas être laissé à lui même un seul instant.Le pire pouvait arriver.

Pendant ces tristes journées,une bande joyeuse de garçons et filles accouraient patiner avec leurs beaux vêtements et patins.Parmi eux,il y avait de grands et grandes pâtineuses qui défilaient dans leurs plus beaux costumes….

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