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Chapitre 2

Chapitre 2

Il y avait là Zury Van Dyck et ses riches fourrures et son ample casaque de velours,et tout près une jolie autre fille,Anna Goodman,recouverte d'une jaquette en gros drap écarlate et d'une jupe bleue assez courte pour laisser apercevoir avec avantage ses bas de laines faits à la maison.Venait ensuite l'insupportable Lola Korbes dont le père était l'un des hommes d'affaires les plus riches d'Amsterdam.On remarquait empressés autour de cette jeune beauté,Karl Schummel,les frères Peter et Ludwig,Jacob un gros garçon qui est amis avec la bande.Sur le canal,il n'y avait pas seulement des chercheurs de plaisir ou des hommes graves et de haut rang,il s'y trouvait aussi des ouvriers,aux yeux fatigués qui se hâtaient de retourner à leurs ateliers ou à leurs factoreries.Des marchandes avec des parquets sur la tête,des colporteurs courbés sous le poids,des bateliers avec leurs figures barbouillées, poursuivaient poursuivaient aussi le même chemin.Des prêtres,des pasteurs, à l'oeil bienveillant,se hâtaient, courant peut être au lit d'un mourant.Il y avait aussi des groupes d'enfants,leurs sacs sur les épaules,se dirigeant vers l'école lointain.

Les jeunes garçons et filles se confondirent bientôt dans le va -et-vient de la foule.

_ Oh, s'écrivait l'un d'entre eux.Avez-vous entendu parler de course?

_ quelle course? Fit Lina, l'amie de Zury en riant.Ne parlez pas tous à la fois je vous en prie; il m'est impossible de vous comprendre.

Ils s'arrêtent essoufflés l'orateur accréditée de la bande qui était Zury :

_ Lina,ne savais tu pas? Je pensais que tu était au courant.Il y aura le 20 prochain,une course de patinage .

Après avoir longuement discuté sur la course et bavardé longtemps,ils se concentrent sur la piste de patinage avec de gracieuses pirouettes par ci et par là.

Pendant ce temps, Helena et son frère Ozïl viennent les rejoindre sur le canal de patinage.Mais avec les moqueries des autres enfants aisés bien habillés.

Contrairement à eux tous,Zury prit leur défense face aux railleries de ses amis.

_ Ça a dû être dur pour eux de patiner avec ces machins.Ce sont de patientes et gentilles personnes.

Les autres honteux et confus, dû se taire.

Elle les quitta,et elle s'arrêta à côté d'Helena :

_ Bonjour, comment allez vous?!lui demanda-t- elle.

_ Helena mademoiselle,répondit la jeune fille et mon frère ci s'appelle Ozïl.Et vous?

_ Zury,Zury Je m'appelle,Vous êtes bien braves je trouve.

Helena devinant déjà que c'est à cause des patins devint toute rouge de honte.

_ Ah merci beaucoup.Répondit son frère.

_ Et vous n'avez pas froid de patiner dans ses haillons?

Helena n'en croyait pas ses oreilles, tellement elle avait honte que les larmes lui montèrent aux yeux.

_ Non non,nous avons chaud des fois quand on patine,c'est un vrai sport hein,fit Ozïl au bord de la crise de nerfs.

Zury comprit très tôt son indiscrétion et se confondit en excuses.

_Je ne suis qu'une étourdie,je ...je voulais juste...je suis vraiment désolée.

 Zury se sentait embarrassée d'avoir poser de telles questions à ses pauvres êtres.Etant d'une famille très riche, elle voulait leur venir en aide.Cependant,elle ne savait pas comment si prendre.Helena devina son gêne et lui demanda: 

_ Qu'y a t'il, mademoiselle ?dit- il vivement.Pouvons- nous vous rendre quelques services?

_ Oh!Non,fit Zury en riant et secouant son embarras,je voulais vous parler de la course qui se fera le 20.Je vous ai vu patiner et je dois dire que vous êtes excellents.

Helena et Ozïl se regardèrent un moment avec embarras et les yeux d'Helena rougit malicieusement en pensant à l'accident arrivé le matin à Ozïl.

_ Non merci,nous ne pouvons pas nous joindre à vous mais nous pourrions quand même venir voir la course.

Zury prise de compassion pour eux voulut les aider mais n'avait plus d'argent sur elle,car elle avait déjà dépensé son argent de poches dans les toilettes assez chères qu'elle s'achetait.Il lui restait néanmoins quelques sous pour pouvoir acheter une paire de patins.

 En regardant leurs pieds ,elle demanda: 

_ Qui est le meilleur patineur parmi vous?

_ Il n'y a pas à demander c'est bien Ozïl,fit la grande sœur voyant venir Zury.

_ je ne pourrai vous offrir à chacun de belles paires de patins.Mais voici ce qui me reste de mon argent de mois,Cela suffit pour acheter une paire au moins,dit-elle en leur donnant les sous restants sur elle.

_ Oh!!! Vous n'avez pas à faire ça,fit Helena visiblement gênée.

_Non ,C'est juste pour vous apporter mon aide.Ozil peut s'acheter des patins pour la compétition,il est bon patineur et se serait dommage qu'il vienne pas concourir.

_ Merci beaucoup mademoiselle,Je suis vraiment surprise par votre gentillesse.

_ je vous remercie beaucoup de votre bonté, mademoiselle Zury,dit Ozïl tout ému.

Quand elle partit dans sa direction les laissant, Helena et son frère n'arrêteront pas de la regarder s'éloigner.Une dernière fois,Ozil lui cria merci.Elle se retourna et leur fit signe de main avant d'aller continuer son amusement avec ses amis.

_ Helena, wahoo,elle est très gentille cette demoiselle.

_ Oui frère,je suis dépassée moi aussi,c'est Dieu qui nous l'a envoyé.Elle est encore très jolie en plus d'avoir un cœur aussi bon.Je pensais qu'elle était là au début pour nous embêter.

Elle ajouta:

_ la demoiselle voulait nous donner de l'argent pour acheter les patins,mais si je l'avais gagné ce serait pour nous acheter des vêtements chauds.

_Oh grande sœur, pourquoi pas les patins,je n'ai pas souvent froid tu sais? D'ailleurs j'ai terriblement chaud,tu vois toi même non?

 Il avait horreur de voir sa sœur triste et les yeux rouges . Helena non plus n'aimait pas le contrarier.

_ je serai très malheureux que tu m'achètes pas les patins,nous allons travailler durement pour gagner encore assez et on achètera encore d'autres pour nous deux.

Helena retourna paisiblement l'argent dans sa main,elle n'avait jamais désiré un patin de sa vie.Elle venait d'apprendre qu'il y a une course et voulait pas gâcher l'occasion à son frère d'y participer.Cette idée que son frère gagnera la course entra si vivement dans sa tête, qu'elle se disait que si il voulait pas les jaquettes,il aurait des patins.

_ Oui effectivement,nous aurons sûrement la possibilité de mettre assez d'argent de côté pour que je m'en achètes une paire aussi.Ne t'inquiètes pas tu auras ceux de l'argent de la demoiselle Zury.

Les yeux d'Ozïl brillèrent involontairement de plaisir de plaisir.Il fallait désormais qu'ils rentrent annoncer la bonne nouvelle à leur mère.

_ Je sais ce que tu pourrais faire,dit tout à coup Ozïl gaiement,tu achèteras une paire de patins un peu trop petits pour et un peu trop grands pour toi de sorte que nous pourrons nous en servir chacun à son tour.N'est ce pas que ça sera super ?

Pauvre Helena,la tentation était trop forte,mais elle la repoussa comme une brave grande sœur au  grand cœur qu'elle était.

_ Tu racontes des bêtises mon frère,tu en auras la paire qui ira exactement avec tes pieds,et il te faudra profiter de tous les instants pour t'exercer d'ici le 20.Mon petit frère d'amour gagnera la compétition j'en suis sûre.

Ozïl ravi ne put s'empêcher de rire à cette idée.

_ Helena et Ozïl,cria leur mère

_ Nous voici ,maman.

Et ils coururent vers la maison, Helena mis dans la poche de sa robe les pièces d'argent.

Il n'y avait pas le lendemain,dans tout le pays un garçon plus fier que Ozïl qui regardait sa gentille soeur l'aider à nouer les patins pour ensuite rejoindre les autres sur le canal.La gentille Zury,lui avait donné une grande veste chaude et sa mère avait rafistolé ses souliers percés de manière à leur donner une apparence descense.Le garçon inconscient des nombreux regards sur lui parcourait comme un trait de haut en bas le canal avec un visage rempli de joie.

Il était si joyeux et patinait avec une telle grâce que tous les regards de pitié s'étaient transformés en regards admiratifs.

_ Ce garçon là bas, patine fort bien,il a des orteils aux talons et les yeux derrière la tête,s'écria Peter à ses amis,ce serait drôle si elle concourt et bat Lina.

_ Chut! Parles moins fort,je n'aimerais pas que Lina l'entende.Mais tu a aussi raison,ce garçon est très gracieux et c'est le favori spécial  de jury,si je ne me trompe pas.

_ Vraiment ?!? s'écria Peter car Zury était sa meilleure amie.Elle a donc semé de bonnes œuvres de ce côté là aussi ?

Puis ils dessina sur la glace un double huit avec Z comme la première lettre du nom de son amie,ils patinèrent ensemble,riant d'abord puis causant plus posément et tout bas quelques instants après.Il remarqua une belle chaîne au cou de son amie.Et cette chaîne avait été faite par Ozïl lui même pour la remercier.

C'était une chaîne avec une belle médaille sculptée en bois.Ozïl l'avait fait pendant la saint Sylvestre.La fête de Noël en Hollande.Ce jour,leur mère c'était vêtue de ses vêtements de fêtes en l'honneur de la fête.ces habits de fêtes avaient rarement vu le jour depuis dix ans,mais avant ce temps là ils avaient fait bon service et avaient figuré plus d'une fois dans les kermesses,alors qu'elle était connu à des kilomètres à la ronde comme la jolie Mietjr klerck.Les enfants avaient eu la permission de jeter de rares coups sur ces habits pendant qu'ils reposaient dans les veilles valises.Tout fanés et usés qu'ils étaient leur paraissaient splendides La Georgette de toile blanche fermée autour du coup potelé de la mère et allant se perdre sous son joli corsage de laine filée à la maison ; la jupe d'un brun rougeâtre bordée de noir; les mitaines de laines tricotées,et le bonnet mignon laissant voir les cheveux ordinairement cachés,donnaient à dame Korbes l'air d'une princesse aux yeux de sa fille Helena.

Elle qui tressait ses cheveux d'or,se mit à danser autour de sa maman remplie d'administration pour celle ci:

_ Oh Maman, regardes comme tu es jolie

_ Merci beaucoup ma chérie.

_Whooo,tu es comme une gravure de mode maman.

Leur mère se mit à rire de leur flatterie.Mais au fond elle savait qu'ils n'avaient pas menti.C'était une très belle femme.

_ Ozïl,ne reste pas là à me regarder comme ça,vas t'entraîner avec les neufs patins que ta soeur t'a acheté avec l'argent que vous a donné la demoiselle.

Leur père quand il était encore bien portant et travaillait avait fait des économies qui n'avaient plus été retrouvées depuis son accident.Vu qu'il est très malade et presque fou,il était impossible de savoir où il avait mis l'argent.Des fois,il arrivait à sa femme de penser que l'argent avait été volé.

_ si seulement,on retrouvait, l'argent perdu.dit elle sanglotant…

_Oublies l'argent là maman,nous avons bien tout fouillé.dit Helena fatiguée.

_Je sais ma fille, répondit tristement quoique vous ayez presque démoli la maison à force de chercher.

_ C'est bien inutile tout ça,fit Ozïl,papa s'en remettra,et on retrouvera cet argent.Mais avant nous devons aussi nous battre pour faire des économies à notre niveau et survivre.

_ Quelle chance j'ai de vous avoir tous les deux mes enfants,je vous aime tellement,vous êtes ma force.

_ Nous t'aimons aussi maman,nous t'adorons et je te promets que nous ferons ta fierté.Nous ferons tout pour sortir de cette situation.

_On te promets maman.

_ vous êtes déjà ma joie ,mes amours vous êtes tout pour moi.

Elle fut saisie de voir l'émotion de ses enfants car cela prouvait combien ils étaient aimables et sincères.

Helena avait fait un an plus tôt la rencontre d'un jeune garçon âgé de 19 ans du nom de Hubert,qu'elle aimait bien et qu'elle considérait comme son petit copain.C'était pareil pour le garçon aussi.Malgré sa pauvreté, Helena était une fille fraîche et belle qui était toujours propre dans ses vieux vêtements.Ce  qui avait attiré le jeune homme était le calme et la discrétion d'Helena.De temps à autre,il voulait leur venir en aide mais Helena le refusait catégoriquement car tenant compte de l'éducation que lui avait inculquée sa mère,elle ne pouvait accepter sous peine de décevoir celle ci.

Cependant, le père du jeune homme était un médecin et chirurgien très réputé qui pouvait faire quelque chose pour le père d'Helena,mais le jeune  homme n'ayant pas eu le temps de parler à son père avant de voyager aux Etats Unis pour continuer sa formation de designer.Une fois hors du pays,ils ne se contactaient plus car Helena n'en avait pas les moyens.

Mais après un moment de réflexion après sa discussion avec sa mère,Helena décida d'aller voir le père de son bien aimé pour qu'il vienne en aide à leur père.Peut être '',il s'en sortira et notre situation changera peut être avec les économies dont parle maman''je suis sûre que c'est une meilleure idée''pensa t'elle.

Un matin en allant patiner un peu avec son frère histoire de le rendre plus prêt pour les jeux,elle vit le père d'Hubert un peu loin,elle était étonnée mais se disait que c'est un signe de Dieu.

Elle couru dans sa direction jusqu'à son niveau : 

_ Bonjour monsieur Swartz.comment allez vous?

_je vais bien et vous?

_ ça va aussi merci,le reconnaissez vous?lui demanda t'elle.

_Le visage me dit quelque chose en fait...c'est pas vous?!?...euh…

_ Oui,je suis Helena la petite amie de votre fils.je venais souvent à la maison le voir quand j'ai du temps libre.Vous vous rappelez?!

_ Oui bien sûr, comment va la famille ma chérie ?lui demanda le vieux docteur en souriant

_ La famille se porte bien,remercions le ciel.

_ Oui c'est un devoir.bonne journée ma petite,et ton ami m'a demandé de te passer une salutation quand je t'aurai revue et nous y voilà maintenant.

_ passez lui aussi les miennes , père...euh je voudrais vous parler un instant si vous êtes pas pressé.fil elle doucement.

_ Ok,vas-y,je t'écoute ma fille.

_ Monsieur c'est en fait de mon père,je voulais vous parler...euh j'ai besoin de votre aide pour sa santé,il est vivant mais il est immobile comme un mort.Il ne pense plus ,ses paroles n'ont même aucun sens les rares fois qu'il parle.Il est tombé un jour pendant son travail en bas des digues.

_Hein? Quoi ?parle clairement,s'écria le docteur qui commença à s'y intéresser.

Helena lui narra toute l'histoire,d'une manière  peu cohérente avec le visage plein de larmes et finit par dire à la fin d'un ton suppliant : 

_ Oh Monsieur,voyez le,son corps est sain,c'est seulement son esprit ...je sais bien que cet argent ne suffit pas.Mais je vous rembourserai quand je vais gagner davantage je suis sûre de cela.

Le vieux docteur tout compatissant devant cette fille que son fils aimait avait une lueur semblable à un rayon de soleil éclairant sa figure ;ses yeux étaient humides et exprimaient la bonté ;la main qui un instant auparavant serrait la canne comme pour frapper était maintenant posée doucement sur l'épaule de la jeune fille.

_ gardez votre argent dans votre poche,ma fille.je n'en veux pas.Nous irons voir votre père.Son cas fait peur,depuis combien d'années est il dans cet état ?

_ Dix ans,dix ans monsieur.

_ Mais c'est trop, beaucoup trop même je dirai.Ok,je pars demain en voyage de travail et je reviendrai dans une semaine au plus.Comptez sur moi, où habitez vous?

_ Nous habitons dans la maison juste là bas près du canal, monsieur.ce n'est qu'une pauvre cabane démantelée;le premier enfant venu vous l'indiquer à là-bas, monsieur,ajouta Helena avec un soupir.Ils ont tous un peu peur de la chaumière et ils l'appellent la maison du pauvre.

_Cela suffit,dit le docteur en s'éloignant et en jetant à la jeune fille un bon regard d'adieu.je serai chez vous dans huit jours,mon enfant.Un cas désespéré, murmura t'il en s'éloignant.

Il était tout triste car le regard d'Helena lui rappelait celui de son premier fils qui avait disparu après la mort d'un patient qu'il avait mal opéré vu qu'il voulait suivre les traces de son père.Le père n'avait jamais pu l'oublier depuis ce temps et le recherchait désespérément.

Helena avait remis ses patins de bois en mouvement,et courait vers Amsterdam.Le tintement de l'argent des les poches de sa robe lui répondait de nouveau jusqu'au bout des doigts ;de nouveaux sifflet insouciant monta à ses lèvres.

_ je dois vite retourner à la maison pour apprendre la bonne nouvelle à ma mère,ou bien que j'aille acheter les gâteaux et les patins d'abord ?se demanda t'elle.

Elle n'avait pas encore pris de décisions quand elle aperçut Amsterdam.

Elle recommença alors à siffler et à courir et c'est ainsi qu'elle alla acheter les patins.

Dans la soirée,ils s'étaient beaucoup amusé à patiner son frère et elle.La lune brillait pure et claire au ciel et leur mère qui se croyait sans espérance quant à la guérison de son mari , s'était sentie très heureuse à l'annonce de la visite du docteur Schwartz,qu'elle avait joyeusement permis à ses enfants de patiner pendant au moins une heure sur le canal avant d'aller se coucher.Pendant qu'ils patinaient riant tous les deux,il y avait sur le canal Peter et son frère,et aussi leur ami Karl qui luttaient de vitesse entre eux.Peter était sorti vaincu à plusieurs reprises,ce qui enerva Karl qui n'était même jamais aimable.Il se soulageait à taquiner ses amis et finalement il s'en prend à Helena et son frère.

_Mais dites donc,fit il,empêchons ces chiffonniers de la cabane du pauvre de se joindre à nous pour la course.Il faut que Zury ait perdu la tête d'y avoir penser.Lina est furieuse à l'idée de concourir avec le garçon.

_ Arrêtes de raconter tes conneries,c'est pas parce qu'ils sont pauvres qu'il ne vont pas concourir.D'ailleurs,tu as remarqué toi même que le garçon est bon patineur.

Karl furieux,fit plusieurs tours sur lui-même. 

_ N'allez pas si vite,Peter,dit il.je vous serais fort obligé de ne pas faire parler les gens contre leur sentiment.

Quand il vit une lueur de colère dans les yeux de Peter,il se ressaisit immédiatement et se tu.

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