Chapitre 2

À ce moment-là, une fillette, avec la figure sale, est arrivée devant la porte et a regardé dans la cour. Elle était mince et vulnérable avec la mine pâle, elle avait à peu près quatre ou cinq ans.

« Les yeux de cette fillette est comme Anastasia. » Vincent a souri à la vue de la fillette.

Une domestique de la famille des Chevalier est sortie, a regardé les gardes, et est allée dans le coin avec elle. Peut-être en raison que la fillette soit semblable à Anastasia, Vincent s'est approché d'elles avec intérêt.

La domestique a sorti sous cape deux crêpes : « Aurora, il n'y en a que deux. »

« Merci ! » La fillette a avalé la salive, l'estomac gargouillait, elle avait une faim de loup.

« Mange-en. » La domestique lui a flatté sur la tête, « Pourquoi Monsieur Chevalier a-t-il fait cela... »

« Non, je dois les apporter chez moi, pour manger avec maman, papi et mamie » La fillette a saisi les crêpes en souriant, elles étaient comme un trésor pour elle.

Un coupé s'est garé dans la route, près duquel des Audi A6 se sont aussi arrêtées.

« Frank Chevalier ? » Vincent l'a remarqué. Cinq années après, le fils unique de la famille des Chevalier restait si orgueilleux.

« Monsieur... » La domestique a pâli de panique à la vue de Frank, elle a arraché les deux crêpes, et a reculé.

« Fiona ? Qu'est-ce que c'est dans tes mains ? » Frank a demandé en souriant.

« Rien. » La domestique a secoué la tête, et la fillette a baissé la tête comme si elle avait commis une erreur.

« Aurora, dis-le-moi, qu'est-ce que cette belle demoiselle t'a donné ? » Frank s'est accroupi et a demandé à la fillette.

« Non ! Tu es un malfaiteur ! » Aurora faisait le mou.

« Malfaiteur ? » Frank a ricané, « C'est ta mère qui t'a donné la naissance. Ta mère est un malfaiteur. »

À ces mots, il a donné un coup d'œil aux deux gardes. Les deux hommes se sont regardés, se sont avancés vers Fiona, et lui ont arraché les deux crêpes.

« Fiona, c'est toi qui as donné de quoi manger à cette petite pute. » Frank a ricané, et a giflé la domestique.

« Malfaiteur ! Ne la frappe pas ! » À la vue de cela, Aurora s'est précipitée vers lui avec colère, a saisi la jambe de Frank, et l'a mordu.

Frank a poussé un cri et l'a fait tomber : « Putain ! »

« Malfaiteur, tu es un malfaiteur... » Aurora a éclaté en sanglots.

« C'est les crêpes que Fiona t'a données. Mange-en. Fiona et toi, mangez. » Frank a jeté les deux crêpes par terre et les a foulées du pied, « Sinon, vos mains seront cassées. »

« Monsieur, j'en mange. Ne vous en voulez plus de l'enfant, je vous en prie, tout compte fait, Aurora est la fille de Mademoiselle Chevalier, Mademoiselle Chevalier est ta cousine ! » Fiona s'est agenouillée avec panique, a posé les deux crêpes dans la main, et le suppliait.

« La fille d'Anastasia ? » Vincent était stupéfait. Il se demandait pourquoi elle avait une fille et pourquoi sa fille était comme une petite mendiante.

« Elle a prétendu qu'elle m'attendait. Pourquoi s'est-elle mariée avec autrui ? » Les yeux de Vincent sont devenus rouges, il a souri avec amertume. Il se trouvait vraiment innocent en pensant qu'elle l'attendait encore.

« Son père est déjà mort sur les champs de bataille, c'est un bâtard. De plus, Anastasia s'est mariée avec ce bon à rien, mais elle était vite enceinte. Nous lui avons demander de faire l'avortement, mais elle voulait donner la naissance à cette petite pute. Tout cela, c'est à cause d'Anastasia. » Frank a éclaté de rire.

Vincent était bouleversé que cette petite mendiante soit sa fille. Il a serré les poings avec les yeux rougis, il se demandait la vie pénible d'Anastasia pendant ces cinq années.

« Si tu ne veux pas en manger, ne quitte pas. » Frank a arraché une crêpe sale, a levé Aurora, et l'a posée violemment dans sa bouche.

« Malfaiteur, je ne le veux pas... » Aurora bougeait et a donné un coup d'œil contre le manteau de Frank.

« Tant pis ! Mon manteau coûte très cher ! » Frank a jeté Aurora contre la terre.

« Elle est ta nièce ! » Vincent était irrité. Aurora n'était qu'une fillette, si elle tombait par terre, elle serait gravement blessée. Il a piétiné, a formé une silhouette, est apparu devant lui et a pris Aurora dans les bras.

Aurora était paniquée et a ouvert les grands yeux, elle regardait cet homme vigoureux.

« Monsieur, qui êtes-vous ? » Aurora avait peur.

« Aurora, n'aie plus peur. Désormais, personne n'ose maltraiter ta maman et toi, rassure-toi. » Vincent était ému car cette petite fille était la fille d'Anastasia et lui.

« Qui es-tu ? Oses-tu te mêler dans les affaires des Chevalier ? » Frank était fâché. Cinq années après, Vincent avait beaucoup changé, d'un livreur à domicile jusqu'à seul Arès du Pays de Trésor, alors, Frank ne pouvait pas le remarquer.

« Je dois me mélanger dans ces affaires. » Vincent le regardait avec les forces féroces, cela a semé la panique dans le cœur de Frank qui a reculé.

« N'aie pas peur, Aurora, je te protège. » Vincent regardait doucement Aurora qui était dans les bras, et l'a posée par terre.

« Pourquoi restez-vous encore au debout ? Battez-le ! » Frank a fait appel aux gardes.

« Putain, oses-tu t'ajouter dans les affaires de Monsieur Chevalier ? »

Une dizaine d'hommes robustes et puissants ont entouré Vincent, mais avant que Frank ait vu clair, ils gisaient déjà par terre.

« Ah ! Mes mains sont cassées ! »

« Et mes pieds aussi ! »

Les gardes languissaient devant Frank qui est devenu pâle.

« Mec, qui es-tu ? Je suis le fils de la famille des Chevalier. Si tu m'offenses, tu dois être puni ! » Frank a avalé la salive en tremblant.

« Qui suis-je ? Je suis l'homme qui t'a remplacé pour aller sur les champs de bataille. » Vincent avait l'air sombre, « Frank, c'est moi qui suis allé sur les champs de bataille et qui ai vécu de la guerre à ta place. Il m'est arrivé des dizaines de fois que j'étais en péril de mort. Qu'est-ce que tu as fait ? Tu as fait manger les crêpes sales à ma fille ? »

« Tu es Vincent ? C'est impossible, pendant les cinq années, nous n'avons pas reçu tes nouvelles. Tu as survécu ? » Frank était paralysé. Non seulement la famille des Chevaliers, mais aussi tous les citoyens de la Ville du Centre avaient pensé que Vincent était mort. Selon le reportage, la guerre était trop féroce, beaucoup de guerriers avaient perdu la vie.

« À ta surprise, j'ai survécu. » Vincent a répondu, et a jeté un coup de pied contre lui.

Frank s'est agenouillé, et a hurlé de douleur.

« Mange ces deux crêpes. Sinon, je vais te tuer, je sais que tu es le cousin d'Anastasia, peu importe ! » Vincent a apporté les deux crêpes baignées de poussière et les ont jetées devant Frank, il le regardait froidement.