POV DE MÉLANIE
J'avais presque supplié pour que ce jour n'arrive pas, mais cette réalité était dictée par des principes immuables, parmi lesquels l'un des plus fondamentaux était que chaque journée ne compte que 24 heures, qu'on le souhaite ou non. Nous étions tous présents dans sa chambre : Kyle, Larissa, Jenny, Léa et Brittany, qui n'avaient pas quitté l'hôpital depuis leur arrivée. Personne n'osait rompre le silence qui commençait à peser lourdement. C'est lui qui finit par le briser, prêtant à la situation une légèreté inattendue. _ Si vous voyiez vos visages, c'est un enterrement ou quoi ! _ Tu vas la fermer sombre idiot, dit sa tante en le rappelant à l'ordre. Une infirmière venait d'entrer dans la pièce. _ Nous allons vous préparer pour votre intervention, Monsieur Carlson. Je vous demande de bien vouloir attendre dans la salle d'attente. dit elle à notre endroit. SonPVD DE DONOVAN - Tu vas vraiment croire cette fille superficielle, qui n’a jamais pensé qu’à elle plutôt qu’à moi, Kyle…Elle s’arrêta net en croisant le regard de Kyle. Puis, du regard, elle fit le tour de la pièce et comprit que quelque chose s’était passé.— On sait tout, déclara Kyle d’un ton sans appel.— De quoi tu parles ? demanda ma tante, la nervosité montant peu à peu dans sa voix.D’un mouvement rapide, elle se retourna pour courir vers la porte. Pablo se plaça devant elle, faisant barrage de son corps. Elle entra en collision avec lui et tomba au sol.— Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait par amour pour ma famille ! hurla-t-elle en se relevant.Kyle et moi étions choqués, sûrement comme tout le monde, car la Jenny élégante, sûre d’elle et charismatique avait disparu, laissant place à une femme hystérique.— Et toi, au lieu de te mettre de leur côté, tu devrais être du mien, dit-elle en me pointant du doigt._Si je n'avais pas fait tout ce que j’ai fait, tu aurais grandi d
— Ce n’est pas tout ajouta Pablo d’une voix grave. Quoi ? Que pouvait-il encore avoir à dire de plus ?PVD DE DONOVAN Je me sentais vidé d’un coup , es ce que je pouvais supporter d’en entendre plus . Et si ce ho venait était trop pour moi . Je ne pouvais m’empêcher de faire plus de pression sur les cols de Pablo . - tu as été adopté, ta mère me l’a dit. - TU RACONTES VRAIMENT DES CONNERIES , J’AI MOI MÊME VUE LES PHOTOS DE MA MÈRE QUAND ELLE ÉTAIT ENCEINTE DE MOI !!!!!!! Hurlais je a m’en brûler les poumons. Ma prise sur Pablo s’intensifie . Le bébé pleurait à gorge déployée, l’intensité de ma voix l’avait sûrement effrayé . Pablo manquait d’air , je serrait trop son vêtement, Kyle se précipita pour nous séparer. Pablo reprenait son souffle en arrangeant ses vêtements. - Tu es née quelque mois après la mort de l’enfant de Alexis qui a été tué par ta tante . En vérité tu es l’enfant de Jenny . Après la mort de son bébé Alexie est rentré dans une dépression, ton père à
POV DE DONOVAN L’habitacle de la voiture était silencieux. Le bébé dormait profondément. Après avoir bien bu son lait et poussé un rot satisfait, il s’était endormi comme le bébé qu’il était.Larissa ne tarda pas à s’assoupir à son tour, tout comme Kyle. Mon grand-père et moi restions éveillés. À en juger par ses traits tirés, il se posait les mêmes questions que moi : pourquoi Pablo nous avait-il demandé de revenir à l’hôpital de toute urgence ? Pour moi, tout était réglé. On avait retrouvé mon fils, et on savait enfin qui était derrière tout ça.Nous arrivâmes enfin. On réveilla doucement Kyle et Larissa, en veillant à ne pas déranger le sommeil paisible du bébé.Larissa se précipita presque jusqu’à la chambre de Mélanie. Arrivés en pleine nuit, nous la trouvâmes endormie.— Allez, Mel, réveille-toimurmura Larissa d’une voix douce, en caressant tendrement les cheveux de son amie.Mélanie ouvrit lentement les yeux, encore à moitié endormie.— Regarde qui est là— Oh mon Dieu… mon b
POV DE DONOVAN — Nous devons descendre ici et continuer en voiture. Le bruit de l’hélicoptère attirerait trop l’attention !déclara mon grand-père alors que l’hélicoptère amorçait déjà sa descente.Quelques instants plus tard, nous étions installés dans la voiture qui nous conduisait à la gare.— J’ai fait poster des policiers en civil à la gare, déclara mon grand père. — Ils viennent de se garer, les passagers commencent à descendre. C’est ce que dit le message de Larissa, dit Kyle en pianotant nerveusement sur son téléphone.— À combien de minutes sommes-nous de la gare ? demanda mon grand-père au chauffeur.— Cinq minutes, monsieur.— Vous avez quinze mille dollars si on y arrive en deux.Le chauffeur jeta un coup d’œil dans le rétroviseur, comme pour s’assurer que l’homme était sérieux. Une fois convaincu, il déclara :— Alors, attachez bien vos ceintures.Le chauffeur venait d’appuyer sur le champignon, grillant les feux rouges sans hésiter. Les hommes s’accrochèrent comme ils
POV DE DONOVAN Je venais d’arriver, toujours accompagnée de Pablo. Mélanie allait bien. Je me jetai directement dans ses bras pour la serrer contre moi.— Je suis désolée, tout est de ma faute. Mais tout va s’arranger, je te le promets.— Que se passe-t-il ? Qui est cette infirmière, et pourquoi a-t-elle pris mon bébé ?Mélanie éclata en sanglots dans mes bras. Je la serrai de nouveau pour la réconforter.— Hum-hum…fit Pablo pour signaler sa présence. Je relâchai Mélanie et lui essuyai doucement les yeux.Pablo fixait intensément Mélanie. C’était vrai : il ne l’avait encore jamais vue en personne.Je savais exactement ce qu’il pensait. Oui, elle ressemblait à ma mère.— Mélanie, je te présente Pablo, un ami à moi.Il s’approcha d’elle et, d’une main légèrement tremblante, saisit la sienne pour y déposer un baiser.— C’est un plaisir de vous rencontrer.Mélanie me lança un regard perdu, ce qui m’obligea à dire — Ce type vit encore en 1960.— Plaisir partagé, répondit Mélanie d’une v
POV DE MÉLANIE Je n’arrivais pas à penser à autre chose ; l’anxiété me rongeait.Des policiers étaient venus demander à Larissa et à moi de donner une description de la soi-disant infirmière.Un portrait-robot avait été réalisé puis intégré à leur base de données.Mais cela n’avait rien donné. D’après eux, cela signifiait que la kidnappeuse avait un casier judiciaire vierge.Et Donovan ne revenait toujours pas.Kyle, resté dans la chambre avec moi, essayait tant bien que mal de me rassurer. Je lui en étais reconnaissante, mais l’angoisse ne cessait de grandir en moi.Larissa, elle, avait dû rentrer elle travaillait tôt le lendemain.Quant à Jenny, elle avait insisté pour passer la nuit à mon chevet.Mais depuis cette conversation que j’avais entendue par hasard entre elle et Gustave Carlson, le grand-père de Donovan, je ne me sentais plus aussi rassurée en sa présence.Surtout maintenant, alors que nous étions seules dans ma chambre.— Mélanie ai-je fait quelque chose qui t’a déplu o