« Grains de sable dorés, poussière d'étoiles féériques, entre avec moi dans une histoire enchantée » — Jaelly LaRose
— C'est pour ça que je t'ai repoussée... il hait, il interdit les rapprochements et tout ce qui est "couple" dans la boîte.
— Et pourquoi ?
— Je ne sais pas, il est comme tel qu'il est ! Selon lui, ça peut perturber l'avancée du travail et rendre tout le monde faible d'esprit. De toute façon on est obligés de s'incliner, on a tous signé pour ça ! Même toi tu signeras pour ça ! Tout le monde ici vit grâce à ses soi-disant efforts. S'il n'avait pas continué à lutter, on serait à la rue, dévoile Sullivan en tournant sur la gauche, empruntant l'avenue Walton.
— A la rue ? L'entreprise a eu des difficultés ?
— Laisse tomber, soupire-t-il, je t'expliquerai ce topo plus tard, ou peut-être bien qu'il le fera à ma place, comme il aime bien faire, qui sait ?
— Je vois, mais moi je ne suis pas d'accord avec lui, l'amour ne rend pas les gens faibles d'esprit, c'est du charabia ça.
— Mouais, il ne faut pas se mentir : ça rend pas mal de personnes connes, rétorque-t-il avec nonchalance.
— Oui mais toi j'avais compris que tu préférais te branler et baiser.
Je le vois écarquiller les yeux puis sourire après.
— Pas faux, mais chacun son choix de vie. Curtis est un homme très compliqué, et son passé ne l'aide pas.
— Tu sais ce qu'il a enduré ?! m'exclamé-je, voulant tout savoir.
— Non, juste des rumeurs comme quoi il serait malheureux à cause d'une enfance malheureuse, et donc c'est devenu un avare et un dictateur.
J'ouvre grand la bouche, étonnée. J'ai mal au cœur pour cet homme, ça ne doit vraiment pas être facile pour lui au quotidien de voir tout cet amour sans en recevoir.
— Non, je plaisante ! C'était juste des suppositions, mais ça peut très bien être vrai, ricane-t-il.
— T'es pas drôle, sérieux ! Mais bon, merci de m'avoir aidée à faire le choix de continuer l'entretien, c'était très dur, j'ai cru que j'allais exploser, avoué-je en passant ma main dans mes cheveux.
Nous arrivons à un feu rouge, Sullivan pose sa main sur ma cuisse.
— Tu es belle, tu as du talent, et même si tu es maladroite ça te rend mignonne. Donc arrête de te sous-estimer, et aies un peu plus de ténacité, sinon tu vas tout gâcher.
Je souris, acceptant son précieux conseil. Il n'est pas mal, je le reconnais.
— Je vais essayer pour toi... je te le promets.
Il approche de moi et caresse mon nez grâce à le sien. Je me permets de lui voler un baiser.
— Attends... recommande-t-il.
Il se gare dans une ruelle voisine. Il recule son siège et ferme toutes les vitres. Je le sens bien, je vais aimer ce qui va suivre... Il m'invite à s'asseoir sur lui alors qu'il ouvre son pantalon. Je remarque son sexe en érection. Sullivan attrape un préservatif sous son siège et l'enfile. Il me prend par les fesses et m'embrasse le cou puis la poitrine.
Il soulève petit à petit ma jupe et passe directement à l'acte. Un intense plaisir se propage dans mon corps. Ses vas-et-viens sont si agréables et ses paroles m'excitent. Je tire sur ses cheveux noirs jais et bouge mes hanches à son rythme sauvage et saccadé. Je sens l'orgasme monter en moi. La chaleur s'empare de nos peaux, et un frisson interminable s'attaque à nos échines.
Je me retire de lui et me jette sur mon siège respectif. Je baisse ma jupe, essoufflée mais comblée. C'est déjà ça.
— Tu me dépose chez moi, s'il te plaît ?
— T'es sûre ? Tu ne veux pas venir chez moi ? me questionne-t-il, en démarrant son véhicule.
— Euh... Sullivan, si tu veux du sérieux entre nous... je crois que-
— Du sérieux ? m'interrompt-il. Oui, bien sûr. D'ailleurs, tu as mon nouveau numéro de travail ? Tu as pu le noter ce matin ?
Eh merde. Je me contente d'hocher la tête, dépitée. Mais je me sens tellement bien maintenant que je ne veux pas en parler. Laissons les choses telles qu'elles sont, la vie fera son travail comme elle a toujours fait. Il m'emmène dans ma rue.
— Tu sais comment me trouver, Jaliah. Prends soin de toi, à plus tard !
**Je sens la chaleur ambiante que mon radiateur me procure. C’est un plaisir immense de ressentir cette source chauffante se propager sur mon corps. Je crois que c’est ce qui me manquais : me reposer, et prendre du recul. Ça ne fait qu’un jour entier que je suis là, recroquevillée sur moi-même. Cependant, cette solitude m’a permis de ressasser tous les deux évènements clés de cette semaine : le départ de Charlotte de l’appartement dès hier soir, et la grosse dispute entre Sullivan et… Curtis.Plus rien ne sera jamais plus pareil, c’est une réalité.Plus j’avance, et plus je sens mon cœur se rétrécir : j’ai de moins en moins de place pour accueillir des personnes. Je ne sais même plus comment faire pour passer ces é
« Mensonges Dorés, » Jaelly LaRose Je me jette dans les bras de Curtis, retrouvant son odeur chaleureuse et boisée. J'enfouis mes doigts dans ses cheveux épais et plonge mon nez dans son cou. Il en profite pour me serrer à son tour, me tenant tendrement les pointes. — Curtis... murmuré-je, j'ai eu peur. Je ne pensais pas que tu serais là. — Désolée... tout va bien maintenant, il faut que l'on s'en aille. — Curtis ! interpelle Sullivan, tu peux me rendre ce qui m'appartient ? — Reste ici, m'ordonne-t-il.— Et en plus tu t'introduis chez moi ? Tu aimes bien vanter ton éducation parfaite mais tu démontre le contraire ! s'esclaffe son rival.Il se
* * *Nous sommes sortis par une porte que je connais pas. Dans sa voiture, il m'a attaché les mains et m'a mise à l'arrière. Je n'ai fait que crier, le supplier de me laisser partir. J'en suis venue à demander pardon alors que je ne suis pas en tort. Ma tête tourne tant j'ai pleuré, et le hoquet a signé la fin de mon monologue.Arrivés chez lui, Sullivan me balance à l'intérieur de son penthouse.— Mais pourquoi tu fais ça ? Je suis censée bosser et pas être ici ! Laisse-moi m'en aller, m'écrié-je, le coeur brisé.— Tu es la pire des femmes.Je crois mal entendre.— Pardon...?Il s'avance vers moi et son regard devient amer.— Tu
"On ne peut plus espérer que les choses changeront ; les sentiments se sont évaporés et le temps a tout emporté" Jaelly LaRoseBANDE-ANNONCE : https://youtu.be/i79M4nKW1MsQuelques minutes plus tard, nous nous retrouvons au niveau -2. J'ai les mains tremblantes, donc j'essaie de serrer les poings mais je ne les sens plus. Mes jambes me font le même coup. Alors, en mettant un pas hors de l'ascenseur, je prends appui sur mes genoux pour récupérer.— Tu es sûre de le vouloir maintenant, là ? — Oui... je... je suis juste un peu mal.Je tiens mon ventre qui commence à me faire de mauvais tours. Ma vue se brouille légèrement, et une sensation de mal-être commence à prendre l'emprise sur moi.— Ça se voit. Prends ton temps, m'intime-t-il en posant une main sur mon dos.
« Danse avec moi dans les airs de folie et de sagesse » Jaelly LaRoseMusique du chapitre : https://youtu.be/qeoAwY1qVV4Il écarquille les yeux, puis étire ses lèvres en un sourire radieux. Il caresse ma joue et descend jusqu'à mes cheveux.— Ça veut dire qu'on... commence-t-il.— Curtis, attends. J'aimerais d'abord te dire un truc vraiment important.— Dis-moi. — J'ai très mal au dos, je veux le même siège que toi.Il se met à rire et croise les bras, comme à sa bonne vieille habitude
« Même si c'était douloureux, passer par toi était nécessaire. » Jaelly LaRoseMusique du chapitre : https://youtu.be/c9WtgvWoLpEPlus rien n'est plus pareil.À chaque claquement de talons, raisonne cette phrase de plus en plus fort.Clac, clac.Plus rien n'est plus pareil.Avant de se rendre sur son lieu de travail, je me suis rendue chez le coiffeur et a teint ses cheveux en blonds. Le ras-le-bol de ma conversation avec Charlotte, je le traduis par un changement : je ne suis plus ce que les gens pensaient de