« J'aurai aimé ne jamais croiser le chemin d'un miroir afin de cotinuer à me voir comme une femme forte » — Jaelly LaRose.
J'entends mon réveil sonner comme un malade. Je l'éteins et me roule dans la couette.
— Humm... non je veux dormir, ronchonné-je en voyant qu'il n'est que cinq heures trente.
Malheureusement, je sens la couverture se retirer de mon corps, dévoilant ma petite culotte rouge et mo
Mon âme se fend. L'eau salée vient me chatouiller les joues. C'est impensable. Mes pensées divaguent à la recherche de réponses, je ne sais même plus à quoi je songe. Je suis absente. Il revient m'embrasser et me pénètre juste après. J'écarquille mes yeux ; il est brutal et violent dans ses vas-et-viens, ce n'est plus la même chose. J'aimerais tant me défaire de lui et de tout ce qui m'entoure, mais je suis paralysée par la peur et l'angoisse me ronge le corps. Je m'en veux de ne pas me débattre... encore une fois, il a sûrement raison, je ne suis pas capable de survivre sans lui. Je n'ai aucun repère, mais j'ai promis à mon être que je sortirai de cette relation coûte-que-
« Même si mon cœur s'éteint, le silence te dira que je t'aime » — Jaelly LaRose.Je bois les dernières instructions de Curtis avant de verrouiller mon téléphone où j'ai tout noté. Je lève mes yeux et croise un océan bleu mais toujours avec ce ton sombre. Dès que je le vois, mon monde prend des couleurs vives et flamboyantes. Je sens mes joues brûler, j'ai l'impression de retourner au collège... je serre mon mobile contre ma poitrine. Son regard sur moi me consume.Cette sensation de le connaître me fascine, mon âme semble l'avoir déjà vu dans mes songes les plus profonds et les plus inavouables. Je suis émue de le voir dans la réal
Elle sort.— Navrée monsieur Miller, je ne voulais pas du tout dire ça... C'est totalement ridicule et-Il saisit mon épaule et m'adresse un sourire en coin.— Calmez-vous... Vous aviez conscience de tout ça, non ? — De quoi vous parlez ? — Moi, je n'ai pas honte de vous le dire, vous êtes toute aussi magnifique. Mais respectez la limite, je suis votre supérieur.Il me jette un dernier coup d'œil avant de sortir du bureau. Au claquement de la porte, c'est définitif, je crois m'écrouler. Je suis dans un rêve ?—&nbs
« Il n'y a plus de retour en arrière, je suis mon propre destructeur » — Jaelly LaRose.Curtis.Je rentre dans la pièce où se déroule la conférence de presse. Je me sens ailleurs et totalement absent. Néanmoins, je monte sur l'estrade et allume le micro posé sur la table haute.— Bonjour à vous... Je... j'ai conscience que vous attendiez cette conférence avec beaucoup d'engouement et d'impatience. Donc à part
Je me souviens de mon passé... je n'ai pas vécu de violence, ni de discrimination. Au contraire, j'ai toujours été bercé dans l'amour et l'affection de mes parents. J'ai toujours eu tout ce dont j'avais besoin. J'ai étudié dans de bonnes institutions. J'ai toujours eu un bel entourage. Cependant, c'est l'arrivée de Fringer dans ma vie qui a causé tout mon malheur et mon bonheur à la fois. Son regard pétillant croisant le mien m'a anéanti. Je suis dépourvu de toute arme.Si seulement je pouvais tout réécrire.Quelqu'un toque à ma porte.— Entrez.Le visage fatigué de Sullivan ne me fait pas sourciller. A
« Rend l'âme pour moi, je vivrai pour toi » — Jaelly LaRose.CURTISJe n'en reviens pas.Depuis trois ans.Depuis trois putains d'années, je veux rester seul, être uniquement entouré de mes souvenirs sombres, et m'occuper de HCB. C'est tout ce que je demande : la paix ultime dans mes maux infinis. Je n'avais jamais pensé qu'un jour je la reverrai. Je ne veux pas mentir mais... dès que je la vois, j'ai de nouveau cette volonté de vivre, d'avoir une joie débordante. Même si je veux occulter
Je la sens hésiter pour me toucher, mais elle le fait. Elle m'oblige à me redresser, et me dirige vers mon siège. Sauf qu'elle me dépose de façon très maladroite. Ma cuisse se plante sur le bout de l'accoudoir en métal. Je pousse un cri de douleur sortant du plus profond de mes tripes.— Oh mon Dieu ! Désolée monsieur, je ne voulais pas-— Humm ! grogné-je. Putain de... argh ! Fais CHIER !!!Dans la panique, Jaliah tente de toucher ma jambe.— Ôtez-vous de là ! ordonné-je en faisant des gestes absurdes. Oh mais c'est pas vrai ! Putain, putain, putain !Je sens des picoteme
« Voir mon reflet dans ton âme me rassure : Tu ne m'as pas oubliée ni effacée » — Jaelly LaRose.Curtis— Hum... je vois que vous ne voulez pas vraiment en parler, notifie-t-elle, en reculant de quelques pas.Je m'avance et m'approche d'elle. Je la regarde en baissant les yeux.— Peut-être, pourquoi ? Un problème ?— Euh... non aucun.Je