Cérise ne savait pas comment évacuer sa colère envers Isabelle alors, dès son retour chez elle, elle a couru se plaindre chez Sébastien. Ce dernier a posé le journal et a demandé d’un ton visiblement surpris : « Isabelle est de retour au pays ? »« Oui, elle est désormais une designer de bijoux de renommée internationale, se faisant appeler Zora. Vivian m’a même rapporté qu’elle osait contredire Monsieur Brunerie, sans parler de Vivian et moi ! »Sébastien avait une grande estime pour sa fille Vivian depuis qu’il avait découvert sa relation avec Monsieur Brunerie. Maintenant, sachant qu’Isabelle avait confronté Monsieur Brunerie, il ne pouvait pas rester les bras croisés. Après tout, non seulement Sébastien voulait préserver sa réputation, mais il ne souhaitait pas non plus offenser la famille Brunerie. Il ne supportait pas de voir son gendre, qui pesait en or, se faire importuner par Isabelle. Il a refermé le journal a dit : « Cela fait six ans que nous n’avons pas vu Isabelle, commen
Après une profonde inspiration pour retrouver son calme, Isabelle a esquissé un sourire et a dit : « Je veux bien savoir quelle attitude Monsieur Brunerie veut voir de notre part. Si des excuses sont nécessaires, alors je m’excuserai en mon nom. » Elle a repris sa place et s’est inclinée vers lui en disant : « Je suis sincèrement désolée, Monsieur Brunerie. »Voyant qu’elle adoptait une posture humble, Albert a répondu avec ironie : « Tu t’excuses pour ton amie ? C’est vraiment surprenant, étant donné que tu as eu l’intention malveillante de blesser ta propre sœur. »Isabelle s’est redressée et a demandé : « Qu’est-ce que vous voulez dire par là ? » Elle se réfléchissait : « J’ai fait du mal à ma propre sœur ? Il parlait de Vivian ? »Albert s’est rapproché de son visage et a dit d’un ton froid : « Je pensais que tu avais le courage d’assumer les conséquences de tes actes, mais il semble que ce n’est pas le cas. » Puis, se détournant avec indifférence, il a déclaré : « Arrêtons-nous là
Isabelle s’était perdue dans ses pensées. Vivian et Cérise avaient redoublé d’efforts pour l’attirer ici et insistaient désormais pour qu’elle dîne avec elles. Dans ces circonstances, elle préférait rester pour comprendre leur intention. Elle a donc levé la tête et a accepté leur invitation avec un sourire : « Bon, je vais dîner avec vous. »Vivian et Cérise étaient surprises de sa réponse, ells ne s’attendaient pas à ce qu’Isabelle accepte de partager ce repas avec elles. Malgré leur curiosité, elles étaient tout de même ravies : c’était précisément ce qu’elles voulaient.Pendant le repas, Isabelle restait silencieuse, la tête baissée. En présence d’Albert, Sébastien et Cérise restaient également muets, sans doute par respect.Albert, quant à lui, ne montrait aucune envie de manger. Il avait initialement voulu refuser l’invitation de Vivian chez les Leroy, mais lorsqu’elle lui avait dit que l’invitation venait d’Isabelle, il avait changé d’avis, curieux de savoir ce que celle-ci mijot
En tentant de repousser la main d’Albert, Isabelle a déclaré : « Tu as raison, je l’ai fait exprès parce que je voulais t’aider à épouser Vivian. » Albert a entraîné Isabelle vers lui si brusquement qu’elle a failli heurter sa poitrine. D’un ton froid, il a dit : « C’est pour cela que tu as demandé à Vivian de m’inviter chez les Leroy, n’est-ce pas ? » Perplexe à l’écoute de ces mots, Isabelle a levé la tête. Le fixant intensément, elle a répondu avec dérision : « Monsieur, êtes-vous venu sur mon invitation ? Si oui, mes paroles ont vraiment du poids. » Le regard d’Albert était glacial. Il a déclaré : « Isabelle, peu importe ton intention, tu n’as pas le droit de t’immiscer dans les affaires entre Vivian et moi. » « Albert Brunerie, écoutez bien, je n’ai pas demandé à Vivian de vous inviter chez nous. Je ne sais pas ce que Vivian vous a dit, je n’ai rien à voir avec cette affaire. Vous comprenez ? » Isabelle s’est libérée de la prise d’Albert et a déclaré solennellement : « Je m
Isabelle, les bras autour de la poitrine, l’a regardée avant de lui demander : « Pourquoi ne demandes-tu pas à ton petit ami ? Pourquoi préfères-tu me le demander à moi ? Ne trouves-tu pas cette situation amusante ? »Vivian a répondu d’un ton furieux : « Isabelle, ne te donne pas cet air triomphant ! Je vais te donner une bonne leçon, tu verras ! » Après avoir prononcé ces mots, Vivian s’est retournée pour partir.En regardant Vivian s’éloigner, Isabelle a plissé les yeux en se disant : « C’est toi qui mérites une leçon ! » Assise dans son bureau, Isabelle était concentrée sur son travail quand soudain une employée est entrée, l’air anxieux : « Mademoiselle Zora, quelque chose de grave est arrivé ! »Isabelle a levé les yeux et lui a demandé d’un ton calme : « Qu’y a-t-il ? »« Plusieurs clients ont acheté nos bijoux dans le magasin et se sont aperçus qu’il s’agissait de contre-façons. A présent, ils sont venus déposer une plainte. Les personnes du service d’achats des matières prem
Après avoir jeté un coup d’œil à Vivian, Isabelle a posé le collier de perles sur la table et a dit avec un léger sourire : « Ce n’est pas moi qui ai commandé ces contrefaçons, ne rejette pas la responsabilité sur moi. » Vivian s’est approchée d’Isabelle et lui a pris la main : « Isabelle, tu devrais dire la vérité. Buccellati est le fruit du travail acharné de notre père. Ne salis pas sa réputation. Sinon, ses efforts auront été vains. » « J’ai dit la vérité. » Isabelle a repoussé la main de Vivian sans changer d’expression. Elle a pris le collier de perles et s’est dirigée vers la dame« Madame, vous avez dépensé une forte somme d’argent, mais les bijoux que vous avez achetés chez Buccellati sont faux. Je sais que vous êtes contrariée mais rassurez-vous : il m’est impossible de ruiner la réputation de Buccellati à cause de contrefaçons. Je vais vous fournir une explication, et je vous garantis que non seulement nous vous rembourserons votre argent, mais nous vous donnerons égalemen
Ayant entendu les mots d’Albert, Isabelle a renoncé à son idée initiale. Elle a agité la main et a déclaré : « Bon, puisque vous êtes l’actionnaire, vous avez le dernier mot. » Elle s’est retournée et s’est avancée vers les clients. Debout devant eux, elle a annoncé en souriant : « Mesdames et messieurs, veuillez me suivre dans le salon VIP pour une négociation. » Les clients ont hoché la tête et l’ont suivie dans la salle VIP.Vivian a ri en cachette en entendant ce qu’Albert avait dit pour la défendre. À en juger par cela, Albert avait une certaine faiblesse pour elle.« Albert, je ne savais pas qu’une telle situation se produirait, je serai plus prudente à partir d’aujourd’hui, » a admis Vivian, reconnaissant son erreur. La regardant, Albert a répondu d’un ton froid : « Tu ne connais pas la conjoncture actuelle du marché, n’affronte pas un tel incident la prochaine fois, laisse simplement Isabelle s’en occuper. » Albert et Maloé sont alors partis.Vivian, la tête baissée, s’est
Dans la voiture, Albert regardait par la fenêtre avec un air songeur, il réfléchissait sur les mots d’Isabelle et n’a même pas entendu les appels de Maloé.« M. Brunerie », a dit Maloé en haussant sa voix.Albert a repris ses esprits et a répondu en se frottant entre les sourcils : « Qu’est-ce qu’il y a ? »Maléo a dit en lui passant un portable : « Un appel de votre père. »Albert a pris le portable et a répondu : « Papa. » Dans la maison Brunerie.Le père d’Albert a dit : « Imbécile, est-ce que tu as des fils illégitimes ? »Le père d’Albert s’est assis au pavillon dans la maison pour prendre le thé, devant lui était posé un iPad sur laquelle s’affichait une photo de deux enfants qui ressemblaient beaucoup à Albert.Albert a hésité pendant un instant avant de répondre : « Non. »« Non ? Est-ce que tu as vu les deux enfants qui viennent de signer un contrat avec l’entreprise Soniac ? On dirait qu’ils sont une réplique de toi ! » a crié son père en posant la tasse à thé d’un geste vio