PROLOGUE Autrefois, dans un royaume d’Afrique centrale, un roi cruel régnait avec une poigne de fer. Par pur caprice, il faisait enlever toutes les jeunes filles âgées de dix-huit ans pour en faire ses esclaves. Parmi ces malheureuses, se trouvait **Aurora**, une ravissante jeune fille à la peau d’ébène et au regard profond et perçant. Le jour de son dix-huitième anniversaire, alors que sa famille célébrait cet instant précieux, des gardes royaux firent irruption dans le village. Ils l'enlevèrent de force pour la conduire au palais royal. Elle était destinée à devenir l’esclave du prince fraîchement couronné, **Toussaint III**, héritier du trône et fils du tyran.
View MoreJ’ai grandi en entendant de nombreuses histoires sur l’esclavage, racontées par mon père. Lui et ma mère en avaient eux-mêmes été victimes, avant d’être libérés après le paiement de leur dette.
Dans notre pays, c’est une coutume cruelle : chaque nouveau roi instaure son propre régime, et parmi ses premières décisions, il sélectionne ses gardes du corps, ses conseillers… et malheureusement, son équipe d’esclaves. Ce choix est effectué sans appel, et cette fois, j’ai eu le malheur d’en faire partie. Je m’appelle *Aurora Klein*, et aujourd’hui, je fête mes 18 ans. Enfin adulte, enfin reconnue parmi les membres de la communauté... du moins, je le croyais. Ma mère entra dans ma chambre, le visage tendu, chargé d’inquiétude. — *Aurora, ma fille, assieds-toi*, dit-elle d’une voix grave. — *Qu’y a-t-il, maman ? Pourquoi ce visage ?*, lui demandai-je, troublée. Elle me fixa longuement avant de répondre : — *Tu sais qu’aujourd’hui, tu atteins tes 18 ans…* — *Oui maman, je suis si heureuse... et je remercie nos dieux pour ce jour béni.* — *Pas moi,* répondit-elle sèchement. — *Hein ? Maman, je ne te comprends pas…* — *Ma fille, tu te souviens de toutes les histoires qu’on t’a racontées sur les traditions de notre village, sur ce qui se passe à chaque intronisation d’un nouveau roi, n’est-ce pas ?* — *Oui maman,* répondit Aurora, une boule au ventre. Elle pressentait que ce qui allait suivre ne lui plairait pas. — *Justement, tes 18 ans tombent exactement le jour où le fils aîné du roi Toussaint II prend le pouvoir.* — *Et alors ? Quel rapport avec moi ?* — *Tu es naïve ou quoi ? Qui dit prise de pouvoir dit formation d’un nouveau régime. Et qui dit régime dit patrouilles dans le village pour recruter de nouvelles esclaves !* — *Oh non… maman, ce n’est pas possible…* dit Aurora, la voix tremblante d’angoisse. Alors qu’elles échangeaient encore, des coups violents frappèrent à la porte. — *Ogechi, ouvre cette porte et livre-nous ta fille Aurora. Elle a été choisie comme esclave du nouveau roi !* La mère d’Aurora sortit en courant, les larmes inondant son visage. — *Je vous en supplie… laissez ma fille ! Elle est si jeune… pourquoi doit-elle subir tout cela ?* cria-t-elle désespérément. Mon mari et moi avons pourtant payé toutes nos dettes auprès du roi Toussaint II. Pourquoi son fils s’en prend-il encore à notre famille ?* — *Femme, ton mari a une dette envers le prince qu’il n’a jamais réglée. C’est donc ta fille qui paiera à sa place.* — *C’est faux !* hurla Ogechi, effondrée. Aurora s’approcha de sa mère, l’essuya tendrement et murmura : — *S’il te plaît maman, relève-toi. Laisse-moi partir… je reviendrai, je te le promets.* Elle suivit les gardes, le cœur serré, pendant que sa mère s’effondrait au sol, inconsolable. Quelques minutes plus tard, Ikem, le père d’Aurora, fit son apparition, titubant, complètement ivre. — *Ikem ! Qu’as-tu fait ? Pourquoi ont-ils pris ma fille ?!* cria Ogechi, en pleurs. — *De quoi parles-tu, femme ?* balbutia-t-il, l’alcool lui embrouillant l’esprit. — *Je te demande ce que tu as fait !* hurla-t-elle hystériquement. *Les gardes du roi sont venus ici et ont emmené notre fille !* — *Euh…* balbutia-t-il, avant de se pisser dessus sous l’effet de la peur et de l’alcool, puis de s’effondrer là, inconscient. — *Incapable…* murmura sa femme en sanglotant, se laissant aller à ses larmes. *Au Palais Royal* Dans une vaste salle richement décorée, les rideaux dorés ondulaient légèrement sous la brise. Au centre, trônait un jeune homme à l’allure imposante, le regard dur et glacial. Assis sur le siège qu’occupait autrefois son défunt père — paix à son âme —, se trouvait *Abdoul Aziz Toussaint III*, tout juste dans la vingtaine. Il avait hérité du trône à la suite du décès soudain de son père. Contrairement à ce dernier, Abdoul était froid, dur et totalement insensible, même envers les anciens ou les femmes. Il avait non seulement hérité du pouvoir et de la beauté paternelle qui faisait tourner toutes les têtes dans le village, mais aussi de son cœur impitoyable. Assis avec assurance, il entreprit de choisir les jeunes hommes les plus robustes du village pour en faire sa garde personnelle, congédiant sans état d’âme ceux qui avaient loyalement servi son père. Il convoqua ensuite tous les sages du village, en conserva cinq et renvoya les autres, balayant l’ancien régime d’un revers de main. Vint ensuite le tour des jeunes filles. Les gardes avaient rassemblé celles qu’il avait ordonné de capturer. Son regard s’arrêta soudain sur l’une d’elles : *Aurora Klein*. — *Lève ton visage*, ordonna-t-il d’un ton sec. Elle s’exécuta, le regard fermé, le cœur battant. — *Comment t’appelles-tu, femme ?* — *Aurora,* répondit-elle d’un trait. — *Garde !* lança le roi d’un ton autoritaire. Un soldat s’approcha aussitôt, s’inclina : — *Oui, votre majesté Abdoul ?* — *Dites à mes eunuques de préparer celle-ci. Elle sera mon esclave personnelle.* *— À vos ordres, Sa Majesté.* *— Il en est hors de question !* rétorqua Aurora, les yeux fixés droit sur Abdoul. *— Qu’as-tu dit ?* demanda-t-il, surpris, comme pour s’assurer qu’il avait bien entendu. *— Vous êtes roi, non ? J’imagine donc que votre ouïe est excellente,* lança-t-elle d’un ton fier et insolent. Abdoul ne vit pas cette audace d’un bon œil. Sans crier gare, il se leva et, d’un geste vif, attrapa Aurora à la gorge, la soulevant d’une seule main. *— Je ne suis pas ton ami, jeune fille. Je suis ton roi. Et ce que j’ordonne doit être exécuté à la lettre.* *— Et… si je refuse ? Que ferez-vous ?* murmura-t-elle, la voix étouffée par l’étreinte. *— Je te tue,* répondit-il froidement, resserrant sa prise. À SUIVRECase*Dans une petite maisonnette en terre battue, une femme affaiblie et accablée était assise, le visage marqué par la douleur. Depuis deux semaines, jour pour jour, Ogechie Klein demeurait dans cet état, submergée par la tristesse après avoir appris le sort de sa fille unique. Elle priait sans relâche, implorant les dieux de ses ancêtres de venir en aide à son enfant. Cette fille, fruit de son corps et de son âme, qu’elle avait élevée avec amour pour en faire une femme forte et digne. Elle refusait que l’arrogance d’un roi sans cœur lui vole l’espoir de revoir un jour ce trésor de sa vie. Assise au centre de sa case, Ogechie laissait libre cours à ses larmes, ses lamentations résonnant dans le silence de la maisonnette. __ Oh! dieux de mes ancêtres ait pitié de moi stpl pleura t'elle. Rend moi ma fille hurla t'elle de douleur... Ne permet pas à ce roi iniomble et arrogant et détruire la vie de mon enfant...Ait pitié de ta pauvre servante et rend moi mon Aurora saine et sa
Prison*Au centre d’une pièce de quatre mètres sur quatre, une jeune femme est assise, les yeux fermés. À sa posture, on pourrait croire qu’elle est morte ou plongée dans une profonde méditation. Pour ceux qui s’interrogent, la vérité est qu’elle est effectivement en pleine méditation. Cela fait près d'une semaine qu’elle reste ainsi, immobile, sans demander à être nourrie. Les gardes chargés de sa surveillance sont chaque jour plus stupéfaits par ce phénomène. Dans tout le royaume, la rumeur court qu’elle est probablement décédée. Mais un jour, lorsque le médecin royal est venu l’examiner, il déclara, mot pour mot :__ « Cette jeune femme est en parfaite santé, très cher roi. »Tel fut le diagnostic du médecin devant le roi et sa cour, avant de prendre congé. Mais tous se demandent : __ Comment peut-elle rester en bonne santé alors qu’elle n’a pas mangé depuis près d'une semaine ? Certains murmurent : __ « Elle doit être une magicienne. » Ils appuient leur théori
— Qu’est-ce qui m’arrive, bon sang ! hurla le roi Abdoul, allongé sur son imposant lit royal. Il se redressa brusquement, l’air tourmenté. — Cette petite idiote s’est mise en tête de hanter mes pensées, de troubler mes nuits… Mais elle n’y parviendra pas, marmonna-t-il en frappant ses paumes l’une contre l’autre.Aussitôt, le garde posté à la porte fit irruption dans la pièce.— Majesté, que puis-je faire pour vous ? demanda-t-il, tête inclinée humblement.— Va me chercher l’une de mes esclaves personnelles. La plus belle de toutes. Je veux qu’elle me rejoigne immédiatement.— Ce sera fait sur-le-champ, Majesté, répondit le garde avant de se retirer.Juste après la sortie du garde, Abdoul devait se maîtrise de toute ses forces pour n'est pas se rendre à la prison est de baiser sauvagement celle qui lui pourissait sa nuit .Il réussit à se contrôler, attendant impatiemment la venue de son esclave sexuel dont il avait expressément commande sa venue afin qu'elle éteignez le feu que l
« Je te tuerai », gronda-t-il en resserrant sa prise sur le cou d’Aurora, l’étouffant davantage. — Majesté, vous allez la tuer ! s’écria un garde, inquiet. À contrecœur, le roi relâcha son emprise, s’attendant à voir la jeune femme tousser, trembler ou supplier. Mais rien. Aucun signe de peur. Juste ce regard droit, fier, perçant. — On dirait que notre roi manque de courage pour aller jusqu’au bout, lança Aurora d’une voix ferme. Le silence tomba dans la salle. Tous retenaient leur souffle. La voix d’Abdoul retentit alors, glaciale : — Tu te tais ! hurla-t-il si violemment que toute la salle en frémit. Mais Aurora, elle, resta de marbre. Le roi était stupéfait. Comment une simple villageoise pouvait-elle lui tenir tête ? Tout le monde le craignait. Il était respecté, redouté. Pourtant, elle... elle le défiait ouvertement. Était-elle vraiment la fille de ce lâche d’Ikem ? Cet ivrogne notoire, incapable, sans honneur ? « Elle n’est pas comme les autres... », pensa-t-il, troublé
J’ai grandi en entendant de nombreuses histoires sur l’esclavage, racontées par mon père. Lui et ma mère en avaient eux-mêmes été victimes, avant d’être libérés après le paiement de leur dette.Dans notre pays, c’est une coutume cruelle : chaque nouveau roi instaure son propre régime, et parmi ses premières décisions, il sélectionne ses gardes du corps, ses conseillers… et malheureusement, son équipe d’esclaves. Ce choix est effectué sans appel, et cette fois, j’ai eu le malheur d’en faire partie.Je m’appelle *Aurora Klein*, et aujourd’hui, je fête mes 18 ans. Enfin adulte, enfin reconnue parmi les membres de la communauté... du moins, je le croyais.Ma mère entra dans ma chambre, le visage tendu, chargé d’inquiétude.— *Aurora, ma fille, assieds-toi*, dit-elle d’une voix grave.— *Qu’y a-t-il, maman ? Pourquoi ce visage ?*, lui demandai-je, troublée.Elle me fixa longuement avant de répondre :— *Tu sais qu’aujourd’hui, tu atteins tes 18 ans…*— *Oui maman, je suis si heureuse... et
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