Ambre Delval, 23 ans, brune aux yeux bleus, est fiancée à Adrien Morel par contrat. Leur mariage est une alliance stratégique entre deux grandes familles françaises. Mais Adrien, arrogant et violent psychologiquement, traite Ambre comme une simple pièce de son jeu de pouvoir. Prisonnière d’une vie qui n’est pas la sienne, Ambre se sent éteinte. Jusqu’au jour où elle croise Anthony Lemaire, 27 ans, discret milliardaire dont personne ne connaît le visage. Brillant, mystérieux, brun aux yeux verts, il dirige une des plus grandes entreprises au monde sous couverture, préférant l’ombre à la lumière. Leur rencontre n’était pas prévue. Leur attirance non plus. Et pourtant… cette deuxième chance pourrait tout changer, si Ambre ose défier les règles de son univers doré.
Lihat lebih banyakLa salle scintillait sous des lustres de cristal. Des flûtes de champagne circulaient entre les mains gantées, les robes de créateurs frôlaient les tailleurs en soie, et l’air était saturé de parfums hors de prix et de conversations intéressées. Le gala annuel de Morel Industries battait son plein dans l’un des salons privés du Ritz à Paris.
Ambre se tenait droite, le dos droit comme le voulait sa mère, dans une robe bustier bleu nuit qui soulignait ses courbes sans en dévoiler trop. Elle souriait, polie, parfaite, irréprochable. La fiancée modèle. À son bras, Adrien Morel rayonnait, saluait, levait son verre, lançait des blagues creuses que tout le monde applaudissait. Puis il y eut ce moment. Celui de trop. — Tiens, tu n’as rien dit ce soir, Ambre. Tu essaies de ne pas faire de gaffe devant les investisseurs ? lança Adrien, à haute voix, un sourire narquois aux lèvres. Quelques rires pincés fusèrent autour. Ambre sentit le rouge lui monter aux joues. Elle força un sourire. — Je préfère écouter. — Oui, c’est ce que tu fais de mieux. Ne pas penser. Juste sourire et te taire. Cette fois, les rires furent plus francs. Des hommes en costume, des femmes aux bijoux trop lourds, tous amusés par la docilité de la jolie poupée à leurs côtés. Ambre baissa les yeux. Son cœur battait trop vite, pas de colère, pas encore, mais de honte. Elle lâcha le bras d’Adrien, qui n’y prêta même pas attention, et s’éloigna. Ses talons claquaient sur le marbre alors qu’elle traversait la salle vers les toilettes. Elle referma la porte avec précaution, s’adossa au mur et ferma les yeux. Respirer. Ne pas pleurer. Pas ici. Elle se dirigea vers les lavabos, posa ses mains tremblantes sur le marbre froid, et releva la tête pour se regarder dans le miroir. C’est à ce moment-là qu’elle le vit. Un homme. Appuyé contre l’encadrement de la porte, comme s’il était arrivé par hasard. Un costume noir impeccable, une silhouette élancée, un regard vert perçant. Il ne disait rien. Il la regardait simplement, calmement, sans jugement. Ses traits étaient fins, légèrement marqués par l’expérience. Une beauté presque trop parfaite pour être réelle. Ambre fronça les sourcils, troublée. — Vous savez que les toilettes des hommes sont de l’autre côté ? L’ombre d’un sourire passa sur ses lèvres. — Je cherchais un endroit calme. On m’avait dit que le plus bel éclat de cette soirée se trouvait ici. Je crois qu’ils avaient raison. Elle cligna des yeux. Une phrase digne d’un film. Elle aurait dû rire. Mais elle n’en avait pas envie. Parce qu’il ne souriait pas vraiment. Il la regardait comme personne ne l’avait jamais fait. Comme si elle existait. Et elle ne savait pas encore que ce regard allait bouleverser toute sa vie. Ambre retourna près d’Adrien, sans un mot, comme elle l’avait toujours fait. Elle s’efforça de garder le sourire, mais son esprit était encore dans la salle des toilettes, figé sur ce regard. Cet homme… celui qui n’avait pas réagi à l’humiliation d’Adrien. Celui qui n’avait pas ri avec les autres, celui qui n’avait pas jugé. Elle prit une coupe de champagne, la vida d’un trait, et se força à se concentrer sur la soirée. Mais chaque mot qu’Adrien prononçait la traversait comme un coup de poignard. Il était de plus en plus indifférent à elle, et son orgueil semblait grandir avec chaque nouvelle humiliation qu’il lui infligeait. — Tu sais, il faut vraiment que tu prennes des notes sur la façon dont je dirige cette entreprise, Ambre. Il avait parlé plus fort que nécessaire, pour que les invités l’entendent. Il n’était pas juste son fiancé ce soir-là, il était l’héritier du plus grand empire financier du pays, et tout le monde devait se rappeler de son importance. — Mais évidemment, j’ai bien compris que tu préfères tes petites activités de fillette. Peut-être que tu pourras t’occupes des bonnes œuvres après le mariage, comme d’habitude. Il jeta un coup d’œil au groupe autour d’eux, qui éclata de rire. Ambre détourna les yeux. Elle n’avait plus la force de sourire. Elle savait qu’il le faisait exprès, pour qu’elle se sente insignifiante. Il n’avait pas de considération pour elle, seulement pour son nom et son héritage. C’est alors qu’une silhouette attira l’attention de tout le monde. Anthony entra dans la salle. Mais ce n’était pas sa beauté qui frappa d’abord, ni son allure mystérieuse. C’était la manière dont il se fondait dans la foule. Son costume noir, presque identique à celui des serveurs, le rendait anonyme. Il se déplaçait sans bruit, passant inaperçu, comme une ombre. Adrien, toujours en quête de petits divertissements, aperçut Anthony en train de distribuer des coupes de champagne. — Hé, toi ! cria Adrien, sans réfléchir. Qu’est-ce que tu fais là, toi, t’es censé être à l’extérieur ! Les regards se tournèrent vers l’homme, qui s’arrêta en silence. Aucun mot. Il resta calme, sans même un tremblement d’hésitation. Il n’était ni gêné ni surpris, juste… distant. Ambre sentit son cœur s’emballer. Qui était cet homme ? Pourquoi était-il aussi… étrangement serein face à cette humiliation ? Elle eut un instant l’envie de s’approcher, mais se ravisa. Que pourrait-elle lui dire ? Elle n’était qu’une spectatrice dans sa propre vie. Le serveur, ou plutôt l’homme que tout le monde croyait être un serveur, se tourna vers Adrien, un air de calme absolu sur le visage. — Je vous ai apporté la coupe. Il la tendait à Adrien avec la même précision qu’un véritable serveur. Aucun signe de rébellion, juste un geste professionnel. Adrien fronça les sourcils. — Tu veux vraiment nous faire croire que t’es un serveur, toi ? Il haussait le ton, pas du tout embarrassé. Tu n’as pas l’air d’avoir l’air de savoir où tu es. Les invités autour se mirent à chuchoter, amusés. Ambre se sentait de plus en plus mal à l’aise. Adrien était en train de faire de cet homme un punching-ball pour son ego. Mais l’inconnu ne bougea pas. Il resta simplement là, comme un spectateur dans cette scène absurde. — Tout va bien, monsieur. Ses mots étaient mesurés, et pour la première fois, Ambre se rendit compte qu’il n’était pas le moins du monde gêné. Il ne cherchait même pas à se justifier. Il semblait juste… au-dessus de tout cela. Adrien sembla vouloir insister. — Eh bien, si tu tiens à jouer le rôle du serveur, fais ton travail. Il jeta la coupe vide de son côté sans même regarder si quelqu’un était là pour la récupérer. C’est bien là ta place. L’homme, qui semblait être Anthony, obéit sans un mot. Il se pencha pour ramasser la coupe, et lorsqu’il se redressa, ses yeux croisaient ceux d’Ambre. Un frisson la parcourut. Elle avait l’impression qu’un message se glissait dans son regard, comme un appel silencieux. Ce regard qui, comme la première fois, ne la jugeait pas, mais semblait comprendre. Anthony se détourna alors, d’un mouvement fluide, et disparut dans la foule, mais pas sans avoir laissé une trace. Une marque invisible, un écho qu’Ambre sentit à chaque battement de son cœur.La chambre était éclairée d’une lumière tamisée, douce et chaude, comme si le temps lui-même avait décidé de ralentir, d’offrir à Ambre et Anthony un moment suspendu, à l’écart du monde. Après des semaines de tensions, de fuites et de décisions difficiles, ils se retrouvaient enfin dans un espace où ils pouvaient se laisser aller, où ils étaient, simplement, eux.Ambre se tenait près de la fenêtre, les rideaux tirés, son regard perdu dans l’horizon nocturne. La brise légère faisait frémir ses cheveux, mais ce n’était pas le vent qui la faisait frissonner. C’était ce qui se passait en elle, une sensation nouvelle de bien-être, d’apaisement, d’amour naissant. Elle n’avait jamais cru qu’elle pourrait se sentir aussi sereine après tout ce qu’elle avait vécu.Anthony s’approcha doucement, sa présence derrière elle familière, rassurante. Il la regarda, se perdant dans la douceur de ses traits, dans la lumière de son visage. Il avait appris à la connaître, à comprendre ses peurs, ses désirs,
La voiture filait à toute allure sur l’autoroute, les phares perçant la nuit noire, tandis qu’Ambre, serrant son sac contre elle, regardait fixement l’horizon. À ses côtés, Anthony conduisait d’une main calme, sans jamais jeter un coup d’œil vers elle. Le silence pesait dans l’habitacle, mais il n’était pas oppressant. C’était un silence de compréhension, de partage, une bulle protectrice qui les isolait de tout ce qu’ils laissaient derrière eux.Ambre n’avait pas regardé en arrière. Elle savait que si elle le faisait, le poids du passé risquait de l’ancrer à cet endroit, à cette vie. C’était pour cela qu’elle avait quitté précipitamment la maison d’Adrien, sans un regard, sans un mot. Elle n’avait pas même pris le temps de répondre aux appels incessants de son fiancé. Chaque vibration de son téléphone était une piqûre de plus dans son cœur déjà meurtri.Adrien allait sans doute la chercher. Il allait peut-être l’implorer, crier, et même menacer. Mais cette fois, ce n’était plus son e
Depuis quelques semaines, Adrien observait dans l’ombre. Le regard plus sombre, les silences plus longs, les gestes plus brusques. Il n’était plus ce fiancé distant et méprisant qu’elle avait appris à ignorer. Il devenait autre chose. Quelque chose de plus dangereux. De plus dérangé.Ambre, elle, tentait de garder contenance. Elle se levait chaque jour un peu plus forte, portée par ses discussions nocturnes avec Anthony, ses promenades secrètes, ses pensées douces. Elle s’était remise à écrire, à dessiner même. Des esquisses de visages, de lieux, de rêves.Mais elle sentait, au fond de son ventre, un malaise grandissant.Adrien ne criait pas. Il ne frappait pas. Non. Il calculait. Et c’était peut-être pire.Un soir, en rentrant, elle le trouva dans le salon, un verre de whisky à la main, le regard figé vers la fenêtre.— Tu as eu une journée agréable ? demanda-t-il sans se retourner.Sa voix était posée, presque amicale. C’en était glaçant.— Oui, j’ai été au jardin. J’ai lu.Il tourn
Le temps avait cette étrange manière de filer, à la fois lentement et trop vite, comme s’il voulait étirer les instants importants, tout en précipitant ce qui devait être évité.Depuis le jour de leur rencontre imprévue sur la terrasse du café, Ambre et Anthony ne s’étaient plus vraiment quittés.Pas physiquement, non. Ils étaient restés prudents, mesurés, presque invisibles aux yeux du monde. Mais chaque soir, à la même heure, leurs messages s’enchaînaient avec une fluidité troublante, comme s’ils s’étaient toujours connus. Il n’y avait ni jeux, ni faux-semblants, juste eux, à nu, sous les mots.« Tu me racontes ta journée ? »« J’ai croisé un papillon dans le jardin, c’est étrange en février. Il s’est posé sur ma main. Il m’a rappelé que je suis encore vivante. »« Et toi ? »« Réunion. Contrats. Mais je n’ai pensé qu’à ce message que j’espérais. »Ambre s’endormait chaque nuit le téléphone entre les mains, le cœur un peu plus léger. Il ne lui avait jamais fait de promesses. Il n’av
Ambre marchait depuis plus d’une heure. Elle avait suivi la Seine, contourné le jardin des Tuileries, longé les rues tranquilles où les passants commençaient à animer la ville, comme si rien ne pouvait troubler ce matin de février aux teintes argentées.Elle s’arrêta à une terrasse de café au coin d’une petite rue calme, non loin du pont Alexandre III. L’endroit avait l’élégance simple de ces lieux oubliés du tumulte. Quelques tables, un auvent rayé, des croissants frais encore chauds. Elle s’installa dans un coin, dos au vent, face au fleuve.Son cœur, encore serré de la nuit précédente, se calmait au rythme du monde qui tournait autour d’elle. Pour une fois, elle se sentait presque invisible. Et c’était reposant.Elle venait à peine de commander un café allongé qu’une silhouette s’approcha, attirant d’abord son attention par la voix, basse, grave, familière.— Je ne pensais pas que vous suivriez mon conseil aussi littéralement.Ambre releva la tête d’un coup. Un frisson lui traversa
Le silence, après la tempête, était presque plus violent que les mots.Ambre restait assise sur le bord de son lit, la porte verrouillée derrière elle, la gorge nouée par une boule d’émotions contradictoires : colère, peur, mais aussi… lucidité.Elle n’avait plus de doutes. Adrien était allé trop loin. Et même si rien ne s’était passé, même si elle avait su garder la maîtrise de la situation, elle savait qu’elle ne pourrait plus jamais dormir sereine tant qu’elle vivrait sous ce toit.Ses doigts tremblaient légèrement quand elle attrapa son téléphone. L’écran illumina faiblement la pièce. 2 h 36 du matin.Elle hésita.Puis, comme guidée par un instinct plus fort qu’elle, elle ouvrit ses messages. Elle n’avait jamais osé l’ajouter dans ses contacts, par prudence, ou peut-être par crainte de ce que cela pourrait signifier. Mais ce soir… ce soir, elle avait besoin d’un souffle d’air, de quelqu’un qui verrait au-delà des apparences. De quelqu’un qui l’avait déjà vue, vraiment.Dans sa mes
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