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Chapitre 15

Chloé, portant une jupe, était devant la porte de Saphir. Elle se voyait si ravissante que des paparazzis ont fixé leur caméra vers elle, ils la considéraient comme une nouvelle vedette.

Même les gardes l’ont prise pour une vedette, alors, ils ne l’ont pas empêchée. Chloé s’est dirigée directement vers le bureau de directeur, cependant, tandis qu’elle allait frapper à la porte, Hélène est sortie du bureau et l’a côtoyée.

À ce moment-là, Hélène allait préparer un thé pour Laurent, et elle a rencontré par coïncidence Chloé à la porte. À peine avait-elle connu son identité que Chloé a été emmenée par les gardes.

Chloé était une beauté connue dans cette ville. Une frange des hommes la courtisait, et c’était toujours elle qui refusait les autres. Malheureusement, elle a été emmenée, cela l’a rendue désespérée.

La grand-mère s’est rendue compte de ce qui s’était passé, elle se sentait de plus en plus désemparée.

...

Le lendemain, dans la villa des Averie.

Aujourd’hui, c’était l’anniversaire de grand-mère, la liesse s’est emparée de la villa.

Les membres familiaux, n’importe où ils habitaient, sont rentrés. C’était le soixante-dixième anniversaire de grand-mère, cette nouvelle se répandait aussi dans la ville.

Beaucoup d’invités sont arrivés à l’occasion du soixante-dixième anniversaire. Bien que les Averie ne soient qu’une famille peu privilégiée, on a invité de nombreuses personnes à participer à cette cérémonie somptueuse.

Plusieurs voitures de luxe étaient garées en dehors de la villa.

Devant une voiture, Charlotte et Annie se tenaient au debout en regardant hâtivement la montre.

Quelqu’un est venu à vélo à cet instant. C’était Laurent, il a couru vers elles après être descendu du vélo.

« Je suis désolé, il y a un embouteillage. » a dit Laurent en soufflant.

Laurent aurait eu l’intention de prendre la voiture, mais il y avait eu un tel embouteillage ! Il s’était embouteillé sur le viaduc pendant plus d’une heure. Vu que la réunion familiale s’était approchée, Laurent avait été obligé de sortir son vélo du coffre pour arriver à temps.

Les Averie appartenaient peu ou prou aux nobles, mais Laurent utilisait encore des bicyclettes ! Plusieurs invités se sont moqués de lui avec des regards méprisants.

« C’est Laurent, n’est-ce pas ? Il est le gendre des Averie. »

« Oui, oui, c’est lui. Un bouffon ! »

« Mais un bon à rien peut devenir le mari de Charlotte ? C’est ridicule ! »

« Tu ne sais pas, quoi ! Ce crétin se couche sur le sol toutes les nuits. C’est scandaleux ! »

Des jeunes de la famille des Frey se discutaient. Les Averie et les Frey se nouaient de génération en génération et s’alliaient par des mariages. Alors, les Frey connaissaient les Averie comme leur poche.

Charlotte se sentait un peu embarrassée en entendant leurs ironies. Elle s’est tournée vers Laurent : « Peux-tu poser ton vélo plus loin de notre villa ? Les invités vont ironiser cela, tu vois ? »

« D’accord. »

Laurent a hoché la tête comme un étranger.

Annie s’est mise en colère à la vue de Laurent. Il a porté des vêtements médiocres aujourd’hui ? Il était vraiment éhonté !

« As-tu préparé pour l’anniversaire de grand-mère ? As-tu acheté un cadeau convenable ? » a dit Charlotte d’une voix légère.

« Si. » Laurent a souri et a sorti une boîte, qui se voyait très vétuste.

« Toi ! » À la vue de cette boîte, Charlotte a frappé du pied, « Mais peux-tu m’expliquer un peu ? C’est quoi ? Un cadeau ? Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de grand-mère, mais toi ? Tu la donnes des déchets ! »

« Ce n’est pas de déchet. » a dit Laurent avec calme.

Ce n’était pas de déchet ? Cette boîte était vraiment laide ! Annie allait gonfler vers Laurent. Mais en ce moment, elle a entendu une voix.

« Tous les Averie, veuillez entrer pour célébrer l’anniversaire de grand-mère ! »

À ces mots, une certaine des Averie sont entrés l’un après l’autre dans la villa.

Annie a fait de grands yeux contre Laurent, et puis a ravalé de gros mots en se précipitant dans la villa.

À ce moment-là, les invités étaient assis dans la villa.

La grand-mère, portant des vêtements en rouge, était assise dans son fauteuil. Elle se voyait vraiment heureuse.

« Monsieur Paige, directeur de la société voie lactée, est venu pour célébrer l’anniversaire de grand-mère ! » Le présentateur a dit à voix haute avec son micro.

Un homme est entré, lui, c’était Albert Paige. Il était un multimillionnaire, et la grand-mère l’appréciait beaucoup.

Sa secrétaire l’a suivi, en portant une boîte dans les mains.

« Je vous souhaite sincèrement une bonne santé et une longévité, grand-mère ! » Albert a ri et a ouvert cette boîte.

Ses entourages ont poussé des cris !

C’était une sculpture datant des Bourbons !

Cette sculpture était une œuvre sous la domination du Roi Soleil. C’était un article merveilleux et luxueux, et il valait presque des millions d’euros !

« Asseyez-vous, asseyez-vous, monsieur Paige. Vous êtes très gentil. Je vous sais bon gré, et je garde votre bonté dans mon cœur. Merci, merci ! » La grand-mère a souri en hochant la tête.

Tout le monde savait qu’elle aimait des antiquités. Elle aimait bien ce cadeau !

En comparaison de cette sculpture, les autres cadeaux étaient médiocres.

Jusqu’à la présence de Charles, tous faisaient attention à ce jeune homme.

Tout le monde avait déjà entendu dire que Charles allait donner un cadeau splendide à l’occasion de l’anniversaire de grand-mère.

Charles a porté une boîte, a coiffé sa chevelure, et s’est dirigé vers le centre de la salle. Il s’est incliné vers la grand-mère.

« Grand-mère, je souhaite que vous soyez toujours en bonne santé et que la joie vous accompagneriez !» Charles a souri.

Personne ne l’entendait pas. Chacun a fixé ses regards sur sa boîte.

Cette boîte n’était pas grande, mais elle était entièrement verdure. Elle était complètement en jade !

C’était très somptueux ! Même la boîte était faite en jade !

Charles a dit beaucoup de mots clinquants, et puis, il a fait une chiquenaude.

Tout à coup, toutes les lumières s’éteignaient, et les rideaux étaient fermés. La salle lumineuse est devenue opaque !

Les gens commençaient à créer des brouhahas. Charles a dit : « Ne vous inquiétez pas, car le cadeau que je veux donner à grand-mère, a besoin d’une ambiance sombre. »

Après qu’il avait terminé ses mots, Charles a ouvert cette boîte. Des cris s’écartaient parmi la foule !

Dans la boîte gisait une perle aussi grande qu’un poing ! La lumière de cette perle a éclairé la salle comme des chandelles.

Une telle perle coûtait sans aucun doute pas mal d’euros !

Presque deux millions euros !

« Très bien, très bien, très bien ! » a ri grand-mère, « Charles, tu es vraiment un enfant vertueux ! »

Les autres ont applaudi. À vrai dire, ce cadeau était merveilleux.

Une telle perle n’existait pas de jumelle, même dans toute la ville !

Mais à ce moment-là, Laurent n’empêchait pas d’éclater de rire.

Ridicule ! Charles, il venait faire rire, quoi ? Les autres ne pouvaient pas découvrir, mais Laurent a constaté que cette perle ne valait pas plus de vingt mille euros. Ce n’était pas une perle naturelle, c’était une perle artificielle !

Grandi dans la famille des Travers, Laurent avait vu toutes les sortes de trésor ! Dans la compagnie des Travers, au sein du bureau de directeur, il y avait une perle aussi grande qu’un poing.

Cette perle avait coûté deux millions. Quoiqu’elle ne soit pas trop chère, tous les riches n’arrivaient pas à l’obtenir.

Une perle naturelle était toujours prise pour un trésor. Auparavant, seulement le roi et la reine pouvaient utiliser la perle.

Étant donné que beaucoup de gens voulaient acheter, certains faisaient des intrigues par des moyens chimiques, ils ont fait de petites perles de grandes perles.

Cette perle artificielle a trahi sa trace car il y avait de la colle à l’inférieur.

Alors, le cadeau de Charles, était clairement une perle factice !

« Pourquoi as-tu ri, Laurent ? » Charles a violemment hurlé contre Laurent.

Tout le monde s’est tourné vers ce dernier.

« Je suis désolé, je suis désolé. Mais je ne pourrais pas m’empêcher de rire. » Laurent a tenté de cacher ses sourires, « Votre perle est véritablement fausse. »

« Tais-toi, déchet ! » Charles a rougi en rugissant.

En effet, Charles, lui-même, savait que cette perle était fausse. Mais les Averie étaient tous les aveugles devant la perle, ainsi, personne n’arrivait pas à distinguer le vrai du faux. Maintenant, Laurent a pénétré ses mauvaises embûches, c’était la raison pour laquelle Charles était enragé.

« Laurent, tais-toi, ne dis pas cela. »

Charlotte a légèrement averti son mari.

Si Laurent offensait Charles, il le viserait tout de suite.

Charles a poussé un ris méprisant : « Toi ? Un gendre ou un bouffon ? Tu ne touches que deux cents euros par jour, il est normal que tu n’en saches rien ! Moi, je ne veux pas disputer avec toi, mais, je vais voir le cadeau que tu as préparé ! »

Charles a déjà connu la boîte vétuste dans les mains de Laurent. Une boîte si moche, c’était certainement un déchet !

Laurent n’a rien dit mais a souri.

Annie a été de nouveau irritée : « Laurent, va-t’en si tu ris encore ! »
Comments (1)
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Ruthshelle36
les conversations sont vraiment clichés...
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