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Chapitre 17

« Montre-le-moi. »

La grand-mère s’est levée. Les jeunes se sont écartés.

Elle a ajusté ses lunettes et a attentivement regardé cette peinture.

De petites touches, des utilisations chromatiques, des traces minutieuses ! C’était le huitième miracle du monde !

« C’est une peinture authentique. » Nathan a élevé son pouce, « C’est un miracle, je peux voir Les Nymphéas ici ! »

« Oui ! Ces trésors ne se montrent que dans les musées ! »

« C’est extraordinaire ! Ces touches merveilleuses, cela mérite une des peintures les plus connues de Monet ! »

Les gens faisaient sans cesse des compliments. La grand-mère s’est épanouie de joie.

« Très bien ! Très bien ! Très bien ! » La grand-mère a fait l’éloge sans arrêt et a reçu minutieusement cette peinture, « Posez ce trésor dans la boîte ! Vite ! Et n’oubliez pas de le garder attentivement ! »

« D’accord. » Les serveurs domestiques ont dit. Puisque tout le monde a constaté que c’était une œuvre de Claude Monet et que cette peinture coûtait trop cher, ils n’osaient pas emporter ce rouleau avec force. Aucun ne pourrait indemniser le dommage si elle était déchirée !

Charlotte s’est mordu les lèvres par émotion.

Claudel avait vendu son entreprise uniquement pour lui acheter une paire de chaussures. Maintenant, il a offert un trésor pour les Averie.

« Dis donc ! Vous voyez ? Laurent était comme un bouffon ! »

À ce moment-là, Charles s’est éclaté de rire et a pointé sur Laurent, « Venez voir ! Laurent a aussi apporté une boîte ! Ridicule ! Ce bon à rien, il a aussi préparé un cadeau pour la grand-mère ! »

À ces mots, un brouhaha a germé dans la foule.

Laurent avait vraiment l’air complexe.

Claudel était éhonté ! Il avait offert une peinture factice comme cadeau !

« Laurent ? Quel est ton cadeau ? Montre-le-nous ! »

« Montre-le-nous ! Vite ! »

Tout le monde a remarqué qu’il y avait une boîte dans ses mains. Mais, elle était comme un déchet ! Peut-être, Laurent l’aurait cherchée au rebut.

Cette personne était vraiment dégoûtante ! Il ne pouvait pas mener une vie de bonne qualité d’habitude, cependant, aujourd’hui, c’était l’anniversaire de grand-mère ! Il ne voudrait pas non plus offrir un cadeau convenable ?

« Ne dites pas cela, s’il vous plaît. »

Laurent a fait non de la main. Il a déniché la laideur de leur âme. N’importe quel cadeau qu’il a offert maintenant, ils verseraient toujours des injures. Alors, Laurent n’avait pas l’intention de le les montrer pour éviter ces ironies.

« Montre-le-nous, bouffon ! » a crié Charles d’un ton sarcastique, « Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de grand-mère. Nous avons admiré les cadeaux de tout le monde sauf toi ! Ta femme va se marier avec Claudel, non ? Tu ne veux pas faire parade de ton cadeau, pour faire une petite apologie ! »

« Un bon à rien ! Lui ! »

À ces mots, les gens riaient en lui donnant des insultes.

Charlotte a fait mauvaise mine. Elle était un peu en colère : Laurent avait été déjà au courant de préparer un cadeau convenable. Mais il n’avait rien fait ! Maintenant, tout le monde riait de lui !

« Assieds-toi ! » Charlotte a murmuré.

Annie a déjà fait la tête. Elle a violemment grondé : « Pose ton cadeau à la porte ! Vite ! Un déchet éhonté, toi ! »

« D’accord, maman. »

Laurent s’est dirigé vers la porte où il y avait de nombreux cadeau. Au seuil de poser sa boîte par terre, Charles l’a brutalement arrachée de ses mains !

« Ne fais pas cela, toi ! Montre-le-nous maintenant ! » a dit Charles d’une voix exaltante, il a ouvert la boîte !

À ce moment-là, le silence s’est emparé de toute la villa !

Tout le monde était stupéfait de son cadeau.

C’était un éventail noir dont l’apparence était ancienne. Le temps coulait, et a laissé des traces sur lui. En le dépliant, une peinture baroque se présentait : c’était une histoire des Mythes. Les touches étaient vraiment délicates, probablement, elle était née sous la plume d’un géant ! On ne pouvait pas achever une telle peinture sans des expériences !

À côté de cet éventail, on voyait des vers et des décorations fabuleuses. C’étaient les traces de Marie Antoinette !

Marie Antoinette ? La reine de Louis XVI ? Elle était la dernière reine des Bourbons !

« Comme c’est amusant ! »

Un certain s’est éclaté de rire, et puis, tout le monde riait de Laurent !

« Cet éventail factice me fait rire ! C’est ridicule, n’est-ce pas ? »

« Oui ! Laurent peut acheter l’éventail de Marie Antoinette ? Impossible ! »

« Son éventail n’existe pas même dans le Louvre ! »

Charles s’est penché de rire : « Laurent, toi, tu es vraiment un bon à rien ! Ton existence est simplement pour nous faire rire, non ? Tu es trop pauvre, tu ne peux pas joindre les deux bouts, n’est-ce pas ? Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de grand-mère, tu n’as pas encore d’argent pour acheter un cadeau ? Dis-le-moi, vite ! Où as-tu trouvé cet éventail ? Dans les poubelles ? »

« J’ai demandé à mon amie d’acheter cet éventail. »

Laurent a dit d’un ton plat.

À dire vrai, Laurent aurait voulu offrir Les Nymphéas, et pourtant cette peinture était son cadeau d’anniversaire donné par ses amis, il ne pouvait pas la présenter à la grand-mère, cela ne respectait pas leur amitié.

Alors avait-il Laurent demandé poliment à Olivia de sélectionner un cadeau.

À sa surprise, Olivia avait apporté cet éventail ! D’après elle, son ami était un collectionneur connu, et elle avait cherché à obtenir ce cadeau. Marie Antoinette avait utilisé cet éventail pendant un an, il était un de ses trésors préférés.

« Ton amie ? » Charles tentait de cacher ses ironies, « Alors, combien as-tu payé pour cet éventail ? »

« Rien. Mon amie ne veut pas mon argent. » a dit Laurent, « Pour la remercier, je ne ferai que manger une crêpe avec elle. »

« Une crêpe ? Une crêpe, c’est vrai ? » Charles a violemment ri.

Tout le monde s’est éclaté de rire.

Laurent était véritablement éhonté !

La grand-mère a changé d’expression en regardant vers lui, « Dégueulasse. Ma petite-fille Charlotte avait honte de se marier avec toi ! Serveur, jette cet éventail tout de suite ! »

« Oui, madame ! »

Les deux serveurs ont hoché la tête et ont directement jeté ce cadeau.

Tous n’arrêtaient pas de rire. Laurent, le pauvre, a mélancoliquement poussé un soupir et s’est silencieusement assis.

Avant cette farce absurde, la grand-mère avait l’air honteuse et fâcheuse, « Arrêtez. Je veux dire quelques mots. »

« Tout d’abord, je vous remercie d’assister à cette cérémonie. » Elle a légèrement hoché la tête, « Ensuite, jouissez le repas d’aujourd’hui, s’il vous plaît ! À la fin, il y a deux jeunes hommes qui veulent demander la main des filles. Je sais comment faire maintenant. Après le repas, nous allons discuter un peu de ces mariages. »

Elle a terminé ces paroles et s’est levée, « Mesdames et messieurs ! Aujourd’hui, vous avez apporté des cadeaux merveilleux. J’ai la responsabilité de préparer des plats délicieux et du vin coûteux ! »

Elle a claqué ses mains. À cet instant, des dizaines de serveurs sont arrivés avec des plats.

« Le foie gras, les ailerons de requin, le caviar .. »

Plusieurs invités étaient étonnés de la fortune des Averie.

Il y avait une dizaine de plats sur chaque table, et chaque plat coûtait très cher ! En effet, le coût d’une table de ces plats pouvait monter à dix mille euros !

La surprise dominait la villa.

« Grand-mère, mademoiselle Ingrid Poirier est arrivée. »

« Laisse-la entrer, vite. » a dit la grand-mère.

Les Poiriers faisaient des affaires sur les antiquités, et ils maintenaient une relation amicale avec les Averie. D’autrefois, Ingrid avait été présente pendant que les Averie avaient félicité la réussite de Charlotte.

Charlotte a aussi souri. Ingrid lui avait demandé qui lui avait acheté l’Amour de Cristal et qu’elle avait voulu payer deux fois plus cher pour acquitter une paire. À ce moment-là, Charlotte n’avait pas su, c’était Claudel qui avait acheté ces chaussures.

Elle allait dire à Claudel pour lui demander d’acheter une paire à Ingrid.

À la vue de cette jeune fille, tous les hommes étaient séduits par son charme.

Ingrid était une beauté ! Avec un jean et un chemisier, sa taille était tellement sexuée et ravissante.

« Pardonnez-moi, il y a un embouteillage. » Ingrid a souri en entrant.

Elle s’est soudain arrêtée !

« Cela... Cela, c’est... »

Ingrid a regardé un éventail jeté par terre, c’était justement le cadeau de Laurent !

À ce moment-là, cet éventail languissait encore dans la boîte. Ingrid, fille des Poiriers, touchait des antiquités dès son enfance ! Cette boîte... ce n’était pas un déchet.

« Mademoiselle Poirier, ne ramassez plus des ordures. Les serveurs vont les jeter dans la poubelle. » La grand-mère a souri vers elle.

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