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Chapitre 10 — La veille du choc

Author: Hajar Dakik
last update Huling Na-update: 2025-04-17 18:55:32

Tout le campus était en ébullition. Depuis l’annonce officieuse des résultats du concours d’innovation, l’attention s’était tournée vers les finalistes sélectionnés pour la cérémonie de demain. Tarek, Sami, et trois autres étudiants — dont Tarek et Sami, les camarades proches d’Ashraf — avaient atteint les demi-finales. Mais celui qui avait remporté le prix, celui qui serait mis à l’honneur, c’était Ashraf.

Ce soir-là, une soirée d’ouverture était prévue dans l’auditorium. Une sorte de pré-célébration où tous les étudiants étaient conviés. Sur scène, il y aurait des sketches, de la musique, des danses improvisées. L’ambiance était festive, énergique, et tout le monde se préparait comme pour une avant-première de film.

Tout le monde… sauf lui.

Tarek, assis devant la cafétéria, lançait à qui voulait l'entendre :

Tarek : "Ashraf ? Oubliez. Il est enfermé dans la salle info, comme d’hab. Il a dit qu’il devait finir une contribution open source urgente. Genre, ce gars vit dans le code
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  • Mon ex-mari est devenu un CEO... et moi, sa simple employée   Chapitre 11 — LA Cérémonie

    La journée avait commencé bien avant le lever du soleil. Les filles de l’université s’étaient réveillées aux aurores. L’ambiance dans les résidences était électrique. Les salles de bain tournaient en boucle : une fille sous la douche, l’autre au sèche-cheveux, une troisième devant le miroir à appliquer son masque à l’argile. On entendait partout des crèmes claquer, des vaporisateurs chuchoter, des sèche-cheveux rugir. Chez nous, c’était l’état-major du glamour. Lamia était arrivée dès huit heures avec son kit de brushing, ses bigoudis chauffants et sa trousse à maquillage digne d’un plateau télé. Sara, elle, avait déjà étalé sur mon lit trois tenues possibles, toutes plus scintillantes les unes que les autres. Sara : "Ce soir, c’est pas juste une cérémonie. C’est LE défilé. Les génies de l’école vont être là, et les génies… on les attire." Lamia : "J’espère qu’il y aura au moins un petit hacker au regard perçant pour moi. 😏" On riait toutes les trois, entre deux coups de blush e

    Huling Na-update : 2025-04-17
  • Mon ex-mari est devenu un CEO... et moi, sa simple employée   Chapitre 12 — Jeux croisés

    Le lendemain, les couloirs de la fac avaient retrouvé leur tumulte habituel. Les trophées et décorations avaient disparu, mais les conversations sur la cérémonie n’avaient pas cessé. Certains parlaient encore du discours d’Ashraf, d'autres chuchotaient sur les photos postées sur les réseaux, où son regard semblait constamment fixé vers une même direction. Personne ne disait de nom, mais moi je savais.Dans le jardin central, entre deux bâtiments, Tarek attendait Lamia. Il avait envoyé un simple "Tu passes ici ?" le matin même, et elle avait répondu : "5 minutes. Pas plus."Mais elle avait mis dix. Et lui, il n’avait pas bougé.Lorsqu’elle arriva, lunettes de soleil sur le nez, café glacé à la main, elle marchait avec une assurance presque théâtrale. Tarek sourit malgré lui.Tarek : "Tu sais que t’es en retard ?"Lamia (sourire joueur) : "Tu sais que je fais ce que je veux ?"Ils restèrent un instant en silence. Il y avait une légère tension. Pas celle des conflits. Plutôt celle de deu

    Huling Na-update : 2025-04-18
  • Mon ex-mari est devenu un CEO... et moi, sa simple employée   Chapitre 13 — Regards croisés au centre

    C’était une idée de Tarek. "On sort, on décompresse, on fête la fin du concours. Centre commercial, bouffe, peut-être un ciné."Lamia, bien sûr, avait sauté sur l’occasion. Sara aussi. Moi ? J’avais hésité. Ashraf n’avait rien dit. Mais au dernier moment, il s’était pointé à la cafétéria avec un sac à dos et un hoodie noir.Ashraf : "J’ai besoin d’une pause. J’viens."On est partis à six. Tarek, Lamia, Sara, un autre pote de Tarek qu’on appelait "Zee", moi, et Ashraf. En voiture, ça blaguait, ça chantait, ça partageait des playlists. Mais Ashraf, lui, il regardait par la fenêtre. Présent. Mais ailleurs.Arrivés au centre, c’était le tumulte classique : vitrines brillantes, musiques de boutiques, odeurs de parfums et de nourriture mêlées. Les filles avaient décidé de passer par une boutique de vêtements. On est entrés tous ensemble.Et là, ça a commencé.Je portais une robe beige à manches bouffantes, simple mais élégante. J’avais attaché mes cheveux en chignon flou. Et sans le vouloir

    Huling Na-update : 2025-04-18
  • Mon ex-mari est devenu un CEO... et moi, sa simple employée   Chapitre 14 — Vagues & regards brûlants

    Le soleil tapait fort, même à travers les vitres teintées du van que Tarek avait loué pour l’occasion. Direction : la plage. L’idée avait fusé la veille au soir. Un dernier petit moment entre nous avant que les stages, projets et responsabilités nous éclatent en pleine figure.Sara, Lamia, Tarek, Zee, Ashraf et moi. Tous entassés dans le véhicule, des sacs pleins à craquer, des glacières, des serviettes, des enceintes. L’ambiance était légère, les rires sincères. Mais moi, je sentais un autre feu monter.Je savais que la plage n’allait pas être un terrain neutre.Une fois arrivés, le sable chaud nous chatouillait les orteils. Les filles s’étaient empressées de sortir les paréos, les lunettes de soleil, les huiles scintillantes. Ashraf, lui, avait directement monté le parasol, installé les serviettes et branché l’enceinte portable. Efficace, comme toujours.Ma mère m'avait bien dit, la veille : "Tu mets un burkini, hein, Rym ?" J'avais souri, promis vaguement. Mais une fois arrivée...

    Huling Na-update : 2025-04-18
  • Mon ex-mari est devenu un CEO... et moi, sa simple employée   Chapitre 15 — Révisions en clair-obscur

    C’était censé être une simple séance d’étude.Sara avait proposé qu’on révise tous chez elle, surtout les matières théoriques qu’on partageait. Un prétexte parfait pour échapper à la routine de la bibliothèque. Elle avait déplacé la table basse, étalé des tapis au sol, mis des coussins partout. Ambiance cosy, éclairage tamisé. Et bien sûr, snacks à volonté. Le genre d’endroit où tu oublies presque que t’es censé bosser.Lamia et Tarek étaient déjà en train de réviser un chapitre de gestion, chacun s’envoyant des piques ironiques entre deux définitions. Sara, concentrée, prenait des notes tout en grignotant du chocolat noir. Moi, j’étais sur le canapé, ordi sur les genoux, un document Word ouvert… mais les yeux souvent ailleurs.Ashraf était assis juste à côté. À une distance raisonnable, en apparence. Mais assez proche pour sentir sa présence, sa chaleur, sa concentration. Il était penché sur un manuel, un stylo tournant entre ses doigts. Et parfois… il jetait un coup d’œil sur mon éc

    Huling Na-update : 2025-04-18
  • Mon ex-mari est devenu un CEO... et moi, sa simple employée   Chapitre 16 — Fête d’apparences

    L’annonce avait circulé toute la semaine : "Soirée étudiante au campus, dress code chic & fun. DJ, lumières, buffet sucré-salé, et surprises au programme."Les groupes WhatsApp explosaient, les stories se multipliaient. Pour certains, c’était une simple distraction. Pour d’autres, un événement à ne pas rater. Moi ? Je savais qu’il y serait. Et pourtant, on avait décidé de faire comme si rien n’était. Comme si entre nous… il n’y avait rien.Je suis arrivée accompagnée de Lamia et Sara. Elles étaient surexcitées, maquillées comme pour une première de cinéma. Moi, j’avais opté pour quelque chose de plus sobre — mais tout aussi marquant.Une robe fluide noire, ouverte légèrement dans le dos, des talons moyens couleur nude, un maquillage léger et une tresse longue tombant sur mon épaule. J’étais calme. Confiante. Mais à l’intérieur… une tempête.Lamia (éblouie) : "Rym… si Ashraf ne s’effondre pas à ta vue, je change de nom."Moi (sourire en coin) : "Il ne va même pas me regarder."Sara : "

    Huling Na-update : 2025-04-20
  • Mon ex-mari est devenu un CEO... et moi, sa simple employée   Chapitre 17 — Entre les lignes

    Le lundi suivant, tout semblait redevenu normal.Les couloirs, les classes, les escaliers, les mêmes visages familiers. Et pourtant… quelque chose avait changé. Ou plutôt, quelqu’un. Ashraf.Depuis la soirée, il n’avait rien dit. Rien laissé paraître. Et moi, j’étais là à rejouer chaque seconde du patio. Chaque mot, chaque regard, chaque souffle. Il avait dit : "Jamais." Et pourtant, il m’évitait.Moi, j’avançais dans la journée maquillée, coiffée, bien habillée comme toujours. Je souriais, j’échangeais avec les filles, j’allais en cours. Je faisais comme si je ne guettais pas chaque bruit de pas derrière moi. Comme si je ne tendais pas l’oreille à chaque fois qu’on prononçait son prénom dans une conversation.Mais rien. Pas un message. Pas une phrase. Juste… un Ashraf silencieux. Et une tension dans l’air.Dans le couloir B, entre deux amphis, je suis tombée sur Lamia. Elle parlait avec Tarek et riait à moitié. En me voyant, elle fit un clin d’œil discret, puis s’éloigna un peu pour

    Huling Na-update : 2025-04-20
  • Mon ex-mari est devenu un CEO... et moi, sa simple employée   Chapitre 18 — Jeu de rôles

    La rumeur d’un nouveau projet collectif circulait depuis le matin : un atelier universitaire en binômes pour préparer une présentation interdisciplinaire. Les noms avaient été tirés au sort. Lamia avec Ashraf. Moi avec un étudiant que je connaissais à peine.Je l’avais senti avant même de voir la feuille des groupes : un frisson d’intuition. Et dès que j’ai vu leurs deux noms côte à côte, j’ai compris que les prochains jours seraient… tendus.Dans le hall principal, Lamia riait fort. Trop fort. Son rire résonnait comme une cloche volontaire, pointée vers une seule direction. Ashraf, à ses côtés, se contentait de marcher. Silencieux. Ses mains dans les poches. Sa mâchoire légèrement crispée.Je suis passée à côté d’eux, feignant l’indifférence, mais mon cœur battait plus vite que d’habitude. Lamia m’a adressé un petit sourire, presque moqueur.Lamia : "On dirait que les profs veulent me tester. M’associer avec le mec le plus froid de l’université, c’est du sabotage."Moi (sèchement) :

    Huling Na-update : 2025-04-21

Pinakabagong kabanata

  • Mon ex-mari est devenu un CEO... et moi, sa simple employée   Chapitre 34 — Ce qu’on ne dit qu’à un ami

    C’était un soir calme. Le genre de soir où la ville ralentit, où les lumières s’allument une à une comme des confessions discrètes. Ashraf et Tarek étaient assis sur le banc en pierre du campus, celui près de la bibliothèque, à moitié caché par les arbres.Ils n’avaient pas prévu de se retrouver. Tarek passait juste par là. Ashraf y était déjà. Seul. Comme souvent.Tarek : “T’as l’air ailleurs, mon gars.”Ashraf : “Je suis toujours ailleurs.”Tarek a souri, s’est assis à côté de lui, a sorti une canette d’Ice Tea.Tarek : “Ça fait des jours que t’as ce regard. Comme si t’essayais de faire tenir le monde entier dans une équation.”Ashraf : “Parce que c’est ce que je fais.”Tarek (moqueur) : “Ah. Donc t’es officiellement un génie romantique maintenant ?”Ashraf a tourné la tête. Lentement.Ashraf : “T’as déjà eu peur de trop aimer ? De sentir que… t’as mis ton cœur dans les mains de quelqu’un, et que même si t’as confiance, ça te rend vulnérable ?”Tarek (après un silence) : “Ouais. Une

  • Mon ex-mari est devenu un CEO... et moi, sa simple employée   Chapitre 33 — L’aube d’une promesse

    Les préparatifs ont commencé doucement, comme une brise timide avant une tempête. Rien n’était encore officiel, aucun carton n’avait été envoyé, mais dans nos deux familles, l’idée s’installait. Et avec elle, mille décisions à prendre.Ma mère, elle, avait déjà sorti un cahier dédié : "Mariage Rym" inscrit dessus, en lettres dorées.Moi, je tournais les pages, mi-amusée, mi-effrayée.Le choix de la salle. Le traiteur. Le photographe. Mais surtout… la robe.Sara, Lamia et moi avions prévu une sortie entre filles pour visiter quelques boutiques. On ne voulait pas aller trop loin, juste voir, toucher, rêver. Pourtant, à peine la première robe essayée, j’ai senti le poids de tout ce que ça impliquait.Sara : "Tu respires ? Parce que t’as le regard de quelqu’un qui fait une crise existentielle."Moi : "C’est juste que... je me vois en mariée. C’est réel. Trop réel."Lamia : "Et t’as vu la dentelle ? On dirait du travail de fée. T’imagines Ashraf te voir avec ça ?"Je n’ai rien répondu. Mai

  • Mon ex-mari est devenu un CEO... et moi, sa simple employée   Chapitre 32 — L’annonce

    Ce fut un samedi. Un de ces jours tièdes de fin d’automne, où la lumière traverse les rideaux comme un rappel silencieux que l’hiver approche. J’étais dans le salon, les mains moites, le cœur sur pause. Ashraf devait arriver dans une heure.C'était le jour où il allait rencontrer officiellement mon père et mon frère. Le jour où notre relation allait franchir une nouvelle étape.Maman arrangeait des fruits secs dans des petites assiettes. Trop nerveuse pour m’asseoir, je faisais les cent pas entre la cuisine et l’entrée.Maman : "Tu veux que je te fasse une infusion ? Tu respires comme quelqu’un qui va courir un marathon."Moi (riant nerveusement) : "Peut-être que c’en est un. Mais version émotionnelle."Quand la sonnette a retenti, mon cœur a raté un battement. J’ai ouvert. Il était là.Costume sombre, chemise blanche, pas de cravate. Simple. Élégant. Imposant. Ashraf.Il m’a regardée un instant. Pas un mot. Mais ce regard... Comme s’il me disait : "Je suis prêt."Je l’ai fait entrer.

  • Mon ex-mari est devenu un CEO... et moi, sa simple employée   Chapitre 31 — Et si ?

    La pluie avait cessé, mais le ciel restait lourd. Comme mon cœur. J’étais assise sur un banc près du jardin de l’université, mon café tiède à la main. Ashraf m’avait envoyé un simple message plus tôt dans la journée : "Ce soir. Sur le toit du bâtiment A. 18h. Si tu veux parler. Je n’avais pas répondu. Mais j’étais montée. Il était déjà là, accoudé à la rambarde, les mains dans les poches, le vent fouettant sa chemise légère. Il ne s’est pas retourné quand j’ai approché. Ashraf : "Merci d’être venue." Moi : "Je suis venue parce que je suis curieuse. Pas parce que je suis d’accord." Il sourit, à peine. Puis il se tourna vers moi. Il ne fuyait pas. Pas ce soir. Ashraf : "Je veux qu’on arrête de tourner autour. Moi, je veux t’épouser." Silence. Le mot résonna dans l’air comme une cloche trop tôt sonnée. Moi : "Tu es sérieux ?" Ashraf : "Plus que je ne l’ai jamais été. Je t’ai observé, compris, attendu. Tu es tout ce que je n’ai jamais su demander." Je sentais mon

  • Mon ex-mari est devenu un CEO... et moi, sa simple employée   Chapitre 30 — L’évidence qui fait peur

    J’aurais dû être soulagée. Heureuse. Rassurée.Et pourtant… j’étais perdue.Ce n’était pas du doute. Ce n’était pas de la peur. C’était cette sensation étrange de flotter entre deux vérités : l’évidence de ce que je ressens, et l’inconnu de ce que ça pourrait devenir.Depuis la veille, tout avait changé. Pas par un geste. Pas par un baiser. Mais par cette promesse silencieuse qu’Ashraf avait glissée dans l’air entre nous. Cette promesse de me choisir. De rester, sans tricher.Je n’arrêtais pas de repenser à ses mots."Je veux que ce soit propre. Fier. Juste."Dans un monde où tout va vite, où les relations se consomment comme des cafés tièdes… il voulait de la patience. De la profondeur. Du vrai.Et moi, je ne savais plus comment respirer normalement quand il entrait dans une pièce.Le lendemain, j’étais arrivée en cours en avance. Pour éviter les regards. Pour éviter ses yeux. Et pourtant… j’espérais les croiser.Sara m’a surprise en train de rêvasser en regardant par la fenêtre.Sar

  • Mon ex-mari est devenu un CEO... et moi, sa simple employée   Chapitre 28 — Entre quatre murs

    Il pleuvait ce jour-là. Une pluie fine, presque timide, qui traçait des chemins hésitants sur les vitres de la bibliothèque. J’étais restée après les cours, incapable de fixer mon attention sur quoi que ce soit. Les mots dansaient dans mon cahier, les visages s’effaçaient autour de moi. Tout semblait distant, sans forme, sans consistance. Il n’y avait qu’un prénom qui restait clair dans mon esprit, comme une ancre à laquelle je continuais de m’accrocher : Ashraf.Je m’apprêtais à partir, mon sac à l’épaule, la tête ailleurs, quand je l’ai vu. Adossé au mur près de la sortie, les bras croisés, les cheveux encore humides, le regard bas. Il avait l’air perdu, ailleurs lui aussi. Puis, lentement, il a levé les yeux. Et nos regards se sont croisés. Plus rien autour n’existait.Ashraf : on peut parler ?Je n’ai pas répondu tout de suite. Je me suis contentée de hocher la tête, incapable d’articuler quoi que ce soit.En silence, on a traversé la bibliothèque. Ses pas suivaient les miens sans

  • Mon ex-mari est devenu un CEO... et moi, sa simple employée   Chapitre 27 — L’étincelle verte

    Le lendemain de la soirée universitaire, l’université semblait flotter dans une atmosphère étrange. Les souvenirs de lumières suspendues, de musique et de regards croisés traînaient encore dans l’air. Mais quelque chose avait changé. En moi. Et, je le sentais, en lui aussi.Je m’étais réveillée avec la ferme intention de passer à autre chose. J’avais mis une robe crème, laissé mes cheveux détachés, et mon rouge à lèvres était plus prononcé que d’habitude. Non pas pour lui. Pour moi.Dans le hall, Sara m’attendait.Sara : "T’as entendu ? Adel est de retour."Moi (sourcils haussés) : "Adel… comme dans mon ancien prétendant du lycée Adel ?"Sara : "Le même. Et devine quoi ? Il a demandé après toi."Je ris légèrement. Ce genre de retour inattendu avait toujours un effet étrange. Adel n’avait jamais été un mauvais garçon. Trop lisse, peut-être. Trop prévisible.Mais ce jour-là, je décidai de ne pas fuir. Quand je l’ai vu dans la cour, je suis allée vers lui. Décontractée. Un sourire aux lè

  • Mon ex-mari est devenu un CEO... et moi, sa simple employée   Chapitre 26 — La fille inconnue

    C’était une soirée douce-amère, comme un mélange de fin et de commencement. Une de ces soirées qu’on vit avec insouciance, mais qui laisse une trace dans le cœur. Organisée par l’université pour marquer la fin des cours, c’était censé être une parenthèse légère avant la tempête des examens. Il y avait de la musique live, des guirlandes lumineuses suspendues entre les arbres du campus, des stands de nourriture qui embaumaient l’air, et des rires éclatants dans tous les coins. La cour était pleine de vie. De promesses aussi.Je n’y allais pas avec l’idée de briller. J’avais mis une robe noire toute simple, un trench camel, mes bottines préférées. J’avais laissé mes cheveux détachés, parfumés à la fleur d’oranger, comme un souvenir d’été. Je ne cherchais rien ce soir-là. Ni à séduire, ni à être remarquée. Juste à passer un bon moment, entourée de mes amies.Rym, toujours terre-à-terre, avait lâché en me voyant :— “C’est une soirée banale, pas un tapis rouge.”Sara, elle, riait en ajusta

  • Mon ex-mari est devenu un CEO... et moi, sa simple employée   Chapitre 25 — Les choses se confirment

    Le soleil d’automne glissait sur les feuilles dorées du campus, projetant des ombres dansantes sur les murs des bâtiments. Tout semblait paisible, mais dans les cœurs, les émotions bouillonnaient.Depuis quelques jours, Tarek et Lamia étaient devenus... inséparables. Cela n’avait pas commencé par un baiser ou une grande déclaration. Non. Juste des regards plus longs. Des silences qui prenaient sens. Des gestes qui s’attardaient.Moi : "T’as remarqué que Lamia ne décroche plus de son téléphone ?"Sara (sourire en coin) : "Et Tarek qui arrive toujours pile au moment où elle sort de cours ? Je t’en supplie, c’est trop évident."Rien n’avait été dit officiellement, mais tout le monde l’avait vu. Même Ashraf, qui restait toujours aussi discret, observait sans intervenir. Il avait cette manière de comprendre les choses avant qu’on ne les dise.Ce jour-là, ils avaient organisé une sortie improvisée dans un petit café près de la fac. Lamia avait proposé. Tarek avait validé en moins d’une seco

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