pour satisfaire son père, Carmen a été obligée d'épouser un homme handicapé qui était un grand arrogant et narcissique. elle a supporté ses insultes chaque jour jusqu'au jour où elle n'en pouvait plus. elle l'a aidé à reprendre confiance en lui mais la seule récompense qu'elle a pu avoir de lui était sa trahison. partie après sa demande de divorce, ce dernier ne supportait pas cela et n'a pas cessé de s'immiscer dans sa nouvelle vie jusqu'au jour où il a réussi à lui avouer qu'il ne pouvait pas vivre sans elle. devrait-elle retourner avec son ex-mari ou continuer sa vie?
View MoreCarmen tournait dans sa chambre depuis des minutes car, elle ne comprenait pas pour quelle raison ses parents auraient demandé à la voir. Elle savait que le plus souvent, c’était pour lui reprocher des choses mais la façon dont l’avait dit sa demi-sœur, Célia, elle avait compris que c’était une situation pas simple à comprendre. Pour qu’elle comprenne, il fallait bien qu’elle se rende dans le salon et c’était la seule chose à faire pour libérer son esprit. On avait jamais demandé son avis sur quoi que ce soit et elle ne pensait pas que c’était début.
« heureusement tu es là ma fille. je suis heureux que tu aies vraiment compris qu’on a besoin de toi,» lui dit Paula.
Sa fille ? c’était la première fois qu’elle l’appelait ainsi et ça ne présageait rien de bon. Le plus souvent, ce n’étaient que des insultes et du mépris. Elle regarda son père qui était en sueur. Javier Rodriguez en sueur et paniqué ? ça ne sentait pas bon cette histoire.
« on sait tous que tu es surprise qu’on t’ait demandé de venir et on te comprend Carmen mais la situation n’est pas à prendre à la légère pour cette fois. il faut que tu nous aides.»
Aider ? on lui avait toujours imposé des choses dans cette famille. Personne ne lui avait jamais demandé son avais et même son père, la seule personne avec qui elle avait le même sang dans la famille. S’ils lui parlaient avec gentillesse, c’était certainement parce qu’ils voulaient qu’elle donne sa vie pour l’un d’entre eux.
« on aura plus de quoi manger dans quelques temps, Carmen et on mourra tous.»
Elle se montra indifférente malgré la voix douce et calme de son père. Les principales personnes à profiter de la fortune Rodriguez étaient sa demi-sœur et sa mère donc, elle ne voyait pas pour quelle raison elle allait paniquer face à cela.
« ne garde pas ce calme bon sang ! ce n’est pas parce qu’on essaie d’être gentil avec toi que tu vas pousser des ailes. La situation demande du sacrifice et celle qu’on va devoir sacrifier c’est toi. Ce n’est pas la mort qui t’attend mais une sorte de délivrance.»
Elle assimilait tout doucement parce que quelque chose lui disait que son père parlait avec réserve, certainement parce qu’il ne voulait pas la brusquer tout d’un coup.
« l’entreprise familiale est en faillite et nous avons un investisseur mais pour qu’il nous aide, il demande en contre-parti d’un mariage avec l’une de mes filles.»
Là c’était trouvait se piège, pensa Carmen. Si c’était un investisseur capable de sauver leur entreprise de la ruine, cela voulait tout simplement dire que c’était un homme riche que Célia aurait dû épouser vu qu’elle était celle qui méritait tout ce qu’il y avait de beaux dans la vie et quoi de mieux qu’un époux milliardaire. Il y avait anguille sous roche.
« ce n’est pas normal ça papa, pourquoi est-ce que c’est à elle d’épouser cet homme et pas moi ? je crois que si je deviens sa femme, tu n’auras même plus besoin de te tuer autant à la tâche. Je nous sortirai de la situation. Ce mariage doit être le mien.»
Carmen souffla de soulagement. Elle espérait que son père allait accepter que Célia épouse cet homme à sa place parce qu’elle n’était même pas encore prête pour le mariage. Tous espoirs ses s’envolèrent lorsqu’elle entendit sa belle-mère dire :
« tu ne peux pas l’épouser parce que c’est un handicapé et je refuse que ma fille, mon seul enfant épouse un homme qui ne peut rien faire, même pas lui donner un baiser. Ce n’est pas lui le milliardaire mais c’est un ami à lui qui l’est et il voudrait lui rendre service en lui donnant une femme en échange de l’argent», claqua Paula à l’endroit de Célia.
Enfin Carmen comprit. C’était juste une condamnation éternelle. Elle regarda son père, la seule personne qu’elle avait encore dans ce monde vu que sa mère était morte en lui donnant naissance. Ce dernier détourna le regard et elle comprit. Elle ne pouvait rien faire pour qu’il change d’avis.
« tu vas te marier dès demain, Carmen et ne fais surtout pas de bêtise.»
Juste le lendemain ? aussi soudainement ? ce n’était pas du tout sérieux. Elle ne connaissait rien de cet homme, elle ne savait même pas s’il pouvait l’apprécier parce que sa belle-mère n’avait pas arrêté de lui dire qu’il fallait qu’elle perde des kilos. Ce n’était pas un mariage d’amour mais un mariage de convenance et jusque-là, elle ne voulait pas se mettre ça dans la tête par peur d’en souffrir plus.
« je sais que je t’ai toujours dit que tu étais grosse mais tu n’as pas besoin de regarder ton poids car, cet homme ne pourra même pas te voir. Aveugle et paralysé au niveau des jambes, tu ne risques pas un regard méprisant de sa part.»
C’était le seul moyen que sa belle-mère avait trouvé pour la rassurer avec. Les mots d’une mère, c’était ce qu’elle voulait mais elle ne pouvait même pas les écouter et au lieu que les mots d’un père les remplacent, ce dernier ne pensait qu’à son entreprise.
« je peux retourner dans ma chambre ?» demanda-t-elle d’une toute petite voix.
« je comprends que tu veuilles pleurer à cause de la situation mais ne t’en fais pas. tu peux pleurer autant que tu veux parce qu’il ne pourras même pas voir tes yeux rougis. Tu peux y aller.»
Elle lança un dernier regard de détresse à son père et monta les marches en courant. Une fois dans sa chambre, elle claqua la porte et se glissa contre celle-ci en pleurant. Un mariage, une union éternelle avec un inconnu et sans amour. C’était donc à ça qu’elle était condamnée après avoir passé des années à encaisser l’étiquette de la fille l’orpheline et de l’enfant né d’une infidélité de la part de son père. Elle ne pouvait même pas fuir même si l’idée lui traversait l’esprit. Ils allaient la retrouver et par tous les moyens.
Ils avaient encore passé la nuit ensemble le même scénario s’était reproduit, elle et ses cauchemars, se retrouver dans les bras de Felix qui arrivait toujours à la calmer. Tout se passait pour le mieux et elle ne regrettait pas d’avoir accepté de l’aider. Elle n’avait encore rien fait de concret pour lui mais elle savait que ça n’allait pas tarder à arriver. Elle quitta le lit dans la bonne humeur et se rendit dans la cuisine pour préparer le petit déjeuner. Lorsqu’elle termina, elle alla pour l’appeler mais seulement lorsqu’elle fut sur le pas de la porte de la chambre, elle le vit en train d’enlever ses lunettes. C’était mal ce qu’elle faisait mais elle savait que jamais il n’aurait accepté de lui montrer si elle le lui avait demandé. Elle resta là pendant quelques minutes et lorsqu’il termina, elle rentra dans la cuisine sur la pointe des pieds. Elle attendit quelques secondes avant de retourner dans la chambre où il en avait terminé.« le petit déjeuner est prêt. »« merci, j’arr
Le silence régnait désormais dans le salon et Carmen ne savait pas où se mettre. Elle regardait encore tous les habits qui étaient sous ses yeux et se demandait quelle mouche avait piqué son mari pour qu’il fasse ça. De la gentillesse ? de la pitié ? sa prise de responsabilité ? il ne lui devait rien et n’était contraint de rien si ce n’était elle. elle regarda Hugo et ce dernier lui sourit comme si de rien n’était. elle savait qu’il se foutait d’elle lui aussi.« bon ; on ne va pas y passer la journée tout de même. Je crois que Carmen devrait faire ses essayages. »« ça n’a plus d’importance maintenant vu que tous ces vêtements m’appartiennent. Les essayages n’ont plus d’utilités. »« ce n’est pas pour dire qu’on va les ramener au magasin, c’est juste pour voir et apprécier », argumenta Hugo.Carmen fit les gros yeux ne croyant pas qu’il était vraiment en train de dire ça. Elle regarda son mari et vit que ce dernier avait serré les poings. Il allait exploser si Hugo ne revenait pas s
Le lendemain matin, lorsque Carmen ouvrit les yeux, elle se rendit compte qu’elle était encore en vie et en plus dans le lit de son mari. Elle portait encore sa chemise de la veille et espérait qu’il ne s’était pas rendu compte. Elle posa la main sur la place s qu’il occupait la veille et constata qu’elle était déjà très froide, signe qu’il s’était levé depuis un moment déjà. elle espérait qu’il était en vie pour qu’ils puissent passer le cap comme il le lui avait promis. Apprendre à se connaitre pour mieux avancer. Lorsqu’elle se redressa, elle se souvint de ce qui s’était passé la veille et s’empourpra. Il l’avait pris dans ses bras et elle s’était sentie si bien et en sécurité. C’était comme si ce n’était pas réel et pourtant ça l’était. elle constatait qu’elle l’avait jugé à la hâte et qu’il était une bonne personne. Elle se leva rapidement et alla ouvrir la fenêtre. il semblait faire beau temps, un meilleur moment pour sortir et il voulait faire une petite balade avec lui mais il
A ce moment, Felix maudissait son accident, il maudissait cette route qui lui avait pris sa vue parce que si c’était seulement ses jambes, il n’allait avoir aucun problème avec cela mais là, tout de suite avec cette femme dans son lit, il voulait voir à quoi elle ressemblait. Il avait perdu l’appétit à table parce que son ami n’avait pas arrêté d’apprécier sa femme et pourtant lui-même ne pouvait pas la voir. C’était comme si on le soumettait à l’épreuve la plus rude de la vie. Il aurait pu lui demander de le laisser la regarder à sa façon et même si elle n’aurait pas dit non, il ne voulait pas procéder de cette façon. Elle était là, couchée dans son lit et pourtant, il ne pouvait pas l’admirer. Il avait tellement mal qu’il ressentit le goût de se donner la mort mais Carmen ne méritait pas d’être veuve même si elle ne méritait pas un homme comme lui qui était incapable de lui donner ce qu’elle méritait.Sachant qu’elle était endormie, il avait là une occasion de s’approcher un peu plu
Après qu’Hugo soit parti, Carmen rangea les choses et se lava les mains. Elle faisait tout retarder le moment fatidique et pourtant, il fallait qu’elle prenne sa part de responsabilité dans cette affaire. Elle avait certes accepté mais l’envie de refuser la prenait depuis même si elle ne pouvait pas faire retour en arrière. Elle n’avait jamais été proche d’un homme parce que sinon, elle allait subir les foudres de sa famille et voilà que subitement, elle allait passer la nuit dans le lit d’un homme. Le plus important pour elle était le fait qu’elle ne craignait rien. Il n’allait rien se passer, elle allait juste dormir et rien d’autre. Enfin, elle se décida d’y aller. Elle se dirigea vers sa chambre et lorsqu’elle arriva devant la porte, cette dernière était entrouverte. Elle frappa lorsqu’un son rauque lui parvint ; « tu peux entrer. » elle entra lentement et constata que tout était plongé dans le noir. elle ne savait même pas par où avancer et ne le voyait même pas. « je… il fait
Après avoir fini de faire la cuisine, Carmen sentait le besoin de prendre une douche et même si elle pouvait profiter du fait que son mari et son meilleur ami étaient en train de parler, elle pouvait profiter de sa salle de bain mais elle ne savait pas quoi mettre par la suite. Elle avait été envoyée en mariage comme si elle ne vivait pas chez quelqu’un. Elle pouvait même rester nue pour la simple et bonne raison que Felix ne pouvait pas la voir mais ce n’était le cas pour son meilleur ami qui avait sa vue intact qui ne manquerait pas de se rincer l’œil.Prendre le temps de réfléchir de la sorte ne l’avançait en rien alors, elle se décida et courut dans sa salle de bain. Lorsqu’elle s’enferma, elle se rendit compte qu’elle était aussi simple que l’était son appart, c’était d’ailleurs parfait pour pas qu’elle se mette à se demander comment faire ou qu’elle cause des dommages que pouvait remarquer son mari.L’eau était froide mais pour le seul fait que son corps en avait besoin, elle se
Bienvenue dans Goodnovel monde de fiction. Si vous aimez ce roman, ou si vous êtes un idéaliste espérant explorer un monde parfait, et que vous souhaitez également devenir un auteur de roman original en ligne pour augmenter vos revenus, vous pouvez rejoindre notre famille pour lire ou créer différents types de livres, tels que le roman d'amour, la lecture épique, le roman de loup-garou, le roman fantastique, le roman historique et ainsi de suite. Si vous êtes un lecteur, vous pouvez choisir des romans de haute qualité ici. Si vous êtes un auteur, vous pouvez obtenir plus d'inspiration des autres pour créer des œuvres plus brillantes. De plus, vos œuvres sur notre plateforme attireront plus d'attention et gagneront plus d'adimiration des lecteurs.
Comments