Chapitre 4

Le soir, Sylvie s’est allongée sur son lit, détendue.

Soudain, son téléphone portable a sonné, elle l’a ramassé et a vu l’appelle familier, son cœur se tendant légèrement, les yeux rouges.

Elle a ensuite mis le téléphone portable de côté sans répondre ni raccrocher.

L’autre partie lui a téléphoné à plusieurs reprises avant d’arrêter.

Puis, l’homme lui a envoyé un message : « Où es-tu ? Rappelle-moi ! »

Les mains tremblantes, Sylvie a supprimé le message.

Elle s’est dit : « Vincent, à partir de maintenant, nous n’aurons plus aucune relation.

Tu ne sauras jamais où je suis. »

Une larme a coulé de ses yeux, est tombée dans ses cheveux, et a disparu.

Le lendemain matin.

Sylvie a été réveillée par un coup frappé à la porte.

Elle s’est d’abord figée, puis elle s’est redressée dans son lit.

Au fait, c’était aujourd’hui son mariage.

Elle a ouvert la porte et a vu Emma lui tendre une boîte à bijoux.

« Regarde-les ! », a dit Emma.

Perplexe, Sylvie l’a ouverte et a découvert qu’à l’intérieur se trouvait un bracelet de jadéite.

C’était celui qui appartenait à sa mère.

Ses yeux ont instantanément rougi, elle avait enfin récupéré la relique de sa mère.

Emma a dit en souriant : « Je t’ai déjà acheté ce bracelet de jadéite, ne pleure pas ! C’est ton grand jour, sois contente ! »

Sylvie a essuyé ses larmes et a hoché la tête : « Merci, Emma. »

Ce remerciement de sa part était sincère et sérieux.

Emma lui a demandé de porter la robe de mariée qu’elle avait choisie plus tôt avant de la conduire au premier étage.

Sylvie savait que dans la chambre avec la porte en bois peinte en rouge du premier étage se trouvait son futur mari.

Emma a dit en souriant : « Tu y entres en premier, je descends recevoir les invités. »

En voyant la porte peinte en rouge, Sylvie avait des sentiments mitigés.

Elle a pris une profonde inspiration, a poussé la porte et y est entrée.

La pièce était grande avec le mur était gris, de style simple et froid, faisant paraître le propriétaire de cette pièce digne et noble.

Cette chambre lui semblait froide comme une cave de glace.

Elle continuait à marcher vers l’intérieur et a vu l’homme allonger sur le lit.

Elle s’est approchée de lui et l’a clairement vu, celui-ci avait un beau physique avec un visage mince et pâle et un nez droit.

Sylvie n’a pu s’empêcher de soupirer : « S’il n’y avait eu pas l’accident, cet homme serait certainement très charmant. Hélas, c’est la vie. »

Léo était allongé ainsi sur le lit, sans sa faible respiration, Sylvie penserait même qu’il était mort.

Elle s’est assise sur le canapé en face du lit de manière prudente, n’osant pas faire de bruit.

...

La cour de la famille Raimond était déjà remplie de voiture de luxe, et le hall était aussi très animé.

Afin de respecter le mariage de Sylvie et d’éviter les ragots, la famille Raimond n’avait invité que ses meilleurs amis.

« Félicitations, Emma ! », a dit Nathalie Petit, en souriant : « C’est super ! Maintenant Léo a sa femme ! »

En la voyant, le sourire d’Emma a instantanément disparu : « Que fais-tu ici ? »

Nathalie ne s’est pas du tout souciée de la réaction d’Emma et a directement entraîné son fils vers Emma : « Bruno Raimond, dis bonjour ! »

Bruno a souri avec un air ironique : « Devrais-je l’appeler tante ou quoi ? »