Chapitre 7

Le poignet de Bruno a été ensuite violemment obligé de presser contre son dos par Sylvie.

« Ah ! Tu me fais mal ! Lâche-moi ! », a crié Bruno.

Il ne s’attendait pas à ce que sa force soit aussi grande, même si elle était si mince.

Il est tombé à genoux de douleur.

Sylvie a lâché son poignet et a arrangé son vêtement avant de retourner dans sa chambre, laissant Bruno hurler de douleur sur place.

Sur le chemin du retour vers la chambre, plus elle y pensait, plus elle se sentait lésée.

Au moment où elle a fermé la porte de la chambre, des larmes coulaient sur ses joues.

Elle s’est dirigée vers Léo et s’est accroupie, puis elle a fortement poussé le bras de Léo : « Quelqu’un m’a harcelée ! »

Lorsqu’elle était dans la famille Blanc, quoi qu’il arrive, son père avait toujours pris sa défense, et personne n’avait jamais osé l’humilier de la sorte.

« Si tu te réveillais, je n’aurais pas à subir une telle humiliation, n’est-ce pas ? », a demandé Sylvie, puis elle a commencé à sangloter et à pleurer à chaudes larmes.

« Je ne veux pas d’une vie riche ! Je veux juste que mes parents reviennent ! Léo, aide-moi à dire à mes parents que je ne suis pas calme du tout, et qu’ils me manquent beaucoup... »

Peut-être fatiguée de pleurer, Sylvie s’est endormie sur le côté du lit, dans son sommeil elle sanglotait toujours, et les larmes sur son visage n’avaient toujours pas séché.

Léo était toujours tranquillement allongé sur le lit, ses doigts étaient pressés par la main de Sylvie.

...

Sylvie dormait encore lorsque quelqu’un lui a doucement tapé l’épaule, elle s’est efforcée d’ouvrir les yeux.

Voyant que la personne en face d’elle était Emma, elle s’est réveillée instantanément.

« Maman. »

Emma a jeté un coup d’œil à son fils, a de nouveau tapoté l’épaule de Sylvie, et lui a indiqué la porte.

Bien qu’elle sache que son fils ne pouvait pas l’entendre, elle ne voulait quand même pas dire quelque chose dont il serait certainement mécontent.

Sylvie s’est levée et a doucement massé ses jambes engourdies, puis elle a soigneusement mis la main de Léo dans la couverture avant de suivre Emma hors de la porte.

« Sylvie, as-tu battu Bruno aujourd’hui ? Maintenant, ils sont venus et sont en train de faire une scène devant grand-père, voulant que nous nous excusions », a dit Emma.

Emma a pris Sylvie par le bras, et ses paroles étaient pleines de sympathie sans le moindre reproche.

Si son fils était une personne normale, Sylvie ne serait pas traitée ainsi et n’aurait pas battu Bruno.

Emma se sentait à la fois énervée et impuissante.

Sylvie a hoché la tête.

En la voyant, Emma a doucement tapoté son épaule : « Ne t’inquiète pas ! Je suis là ! »

Sylvie ne s’attendait pas à ce que sa belle-mère lui fasse autant confiance, après tout, elle n’avait épousé Léo que depuis un jour.

Elles sont descendues ensemble par les escaliers.

Dès que Nathalie a vu Sylvie, elle s’apprêtait à se jeter sur cette dernière comme un chat qui a vu un rat.

« Sale garce ! Comment oses-tu battre mon fils ? », a maudit Nathalie.

Bruno se tenait à côté de sa mère et regardait Sylvie avec un air contrarié.

Bastien a fortement tapoté la table et les a regardés avec un air très sérieux.

« Ça suffit ! »

Nathalie et Bruno se sont immédiatement calmés, n’osant plus dire un mot de plus.

Tout ce qu’ils pouvaient faire, c’était de fixer Sylvie vicieusement.

Emma les a froidement regardés et a entraîné Sylvie derrière elle.

« Sylvie, dis-moi ce qui s’est passé », a demandé Bastien d’un ton gentil.

Lorsqu’il avait vu Sylvie pour la première fois, il savait que celle-ci était une bonne fille, sage et gentille, au contraire, il savait aussi qu’à quel point Nathalie et Bruno étaient méchants.