Chapitre 10

« D’accord. »

Emma a aidé Sylvie à se recoiffer avant de se diriger vers Léo.

En voyant Léo torse nu, Emma a davantage froncé les sourcils et s’est empressée de lui mettre le pyjama.

« Sylvie, viens-tu d’essuyer le corps de Léo ? La température de l’air conditionné de votre chambre est basse, si tu ne lui mets pas les vêtements à temps, il attrapera froid. »

Se tenant à la porte, Sylvie affichait un air gêné.

Elle était tellement concentrée sur la couverture des parties intimes de Léo qu’elle avait oublié de l’habiller.

Emma a habillé Léo avant de se diriger vers la porte, elle n’a pas blâmé Sylvie et n’a affiché qu’un air triste : « Léo était très doué pour faire des affaires dans le monde commercial et avait un mauvais caractère, il aimait toujours s’opposer à son grand-père et moi, maintenant j’espère beaucoup qu’il pourra se réveiller et qu’il me mettra en colère. »

Sylvie la comprenait et se sentait coupable, parce qu’elle était trop négligente pour s’occuper de lui.

« Mange-la et dépêche-toi d’aller te coucher ! », a dit Emma.

Après avoir dit cela, Emma est sortie de la chambre et a profondément soupiré dans le couloir.

Sylvie était après tout issue d’une famille riche, elle n’était pas douée pour s’occuper de Léo.

Emma craignait que Sylvie quitte la famille Raimond avant que Léo ne se réveille.

Après le départ d’Emma, Sylvie s’est allongée sur le lit et a consulté des messages de son téléphone portable, c’était encore la personne d’hier qui les lui avait envoyés avec différents numéros.

En soupirant, elle a éteint son téléphone portable.

Elle s’est tournée vers Léo et a dit : « Je suis désolée, et je ne l’ai pas fait exprès, en guise de compensation, je te parlerai moins de mes soucis aujourd’hui ! »

En regardant le visage paisible de l’homme endormi et ses lèvres beaucoup plus roses qu’auparavant, Sylvie n’a pu s’empêcher de s’approcher de lui.

Bien que cet homme soit un peu mince, il était vraiment très beau.

En y pensant, Sylvie a délicatement touché à ses joues.

Les joues de Léo étaient à la fois molles et élastiques, la faisant s’exclamer : « Elles sont même plus tendres que les miennes ! N’est-ce pas un homme ? »

En disant cela, elle l’a touché encore une fois, le cœur empli de joie.

Avoir une telle personne à ses côtés, Sylvie pensait que ce n’était pas mal.

Il était beau et ne la contredisait pas, se laissant ainsi manipuler par elle, il était donc le meilleur époux.

Elle a souri, ses mouvements devenant plus audacieux.

Sylvie s’est retournée et a même appuyé sa tête sur le ventre de Léo.

La douceur et la légère ondulation de sa respiration l’a fait éclater de rire.

« Je vis, mange, et bois dans ta maison, je t’ai même brimé, es-tu en colère ? »

« Tu n’oses pas le faire, n’est-ce pas ? »

« Léo, je retournerai à l’école après-demain, ne me manque pas ! »

« Mais tu n’as pas à être triste, je reviendrai encore t’accompagner la nuit. »

« Au fait, j’ai été harcelée par un homme lubrique à l’école il y a quelques jours, et j’ai failli être expulsée de l’école, c’est ta mère Emma qui m’a sauvée. »

« D’après toi, est-ce que je vais quand même le rencontrer après-demain ? »

Au fur et à mesure qu’elle parlait, sa voix devenait de plus en plus petite.

Sans savoir pourquoi, elle dormait de mieux en mieux depuis qu’elle avait emménagé dans cette chambre.

Le matin, Sylvie s’est réveillée de son rêve en éternuant.

Elle a découvert que sa couverture était tombée sur le sol.

Elle s’est empressée de diriger son regard vers la couverture de Léo.

Heureusement, sa couverture était toujours là.

Comme d’habitude, Sylvie a essuyé le corps de Léo avant de descendre prendre le petit déjeuner.

À la table du dîner, Bastien lui a donné une carte bancaire.

« Sylvie, voici ce que tu as demandé, cent millions », a-t-il dit.