LOGINLisa
Elle se retourne pour me lancer un dernier regard avant de s’éloigner vers son bureau.
Je reste un instant plantée là, le cœur battant plus vite que je ne l’aurais voulu.
Puis il m’appelle.
— Entre.
Sa voix est calme, presque douce, mais je sens l’autorité sous-jacente.
Je pousse la porte du bureau et referme derrière moi. L’air y semble plus chaud, plus dense.
Il dépose son sac sur la table, fait quelques pas, puis se tourne vers moi.
— Pourquoi tu m’as fui hier ?
Il ne crie pas, mais le ton me fige sur place.
— Regarde-moi quand je te parle.
Je relève lentement la tête. Son regard me cloue. Intense, sombre, difficile à soutenir.
— Pourquoi ? répète-t-il, un peu plus bas. Qu’est-ce que je peux répondre à ça ?
— Pour rien, monsieur, dis-je dans un souffle.
— Approche-toi.
Je reste immobile.
— Je ne peux pas, monsieur.
— Pourquoi ? Je ne vais pas te manger. Allez, viens.
Je fais un pas, puis un autre, comme attirée malgré moi.
Quand j’arrive devant lui, il glisse ses doigts autour de mon poignet et m’attire à lui.
Je sens la chaleur de son corps contre le mien.
Mon souffle s’accélère.
— Tu sens bon, murmure-t-il. Et tu es très bien habillée ce matin.
Je ne sais pas quoi répondre.
— Merci, monsieur, dis-je simplement, la voix plus basse que je ne le voudrais.
Il se penche, si près que je sens son souffle effleurer ma peau.
— Tu me plais beaucoup, tu es si belle, dit-il à mon oreille.
Sa voix me traverse comme une décharge.
Tout mon corps se tend, partagé entre la peur et un vertige que je ne contrôle pas.
Il frôle mon cou, à peine, et ce contact me trouble plus que je ne l’admets.
Je voudrais m’éloigner, mais mes jambes refusent d’obéir.
Je le sens sourire, conscient du pouvoir qu’il exerce.
— Tu me dois quelque chose, dit-il doucement.
— Quoi donc, monsieur ?
— Un baiser. Tu me dois un baiser, et j’ai bien l’intention de le réclamer.
Ses mots tombent lentement, pesants, brûlants.
Il se penche vers moi, très lentement, comme s’il me laissait le temps de fuir.
Mais je ne bouge pas.
Je le regarde, prisonnière de ses yeux.
Quand ses lèvres touchent les miennes, le monde s’efface.
C’est d’abord un effleurement timide, presque incertain.
Puis le baiser s’approfondit, devient plus pressant, plus vrai.
Il y a dans ce geste une fougue retenue, un désir contenu trop longtemps.
Je sens ma raison vaciller, mon cœur battre contre ma poitrine comme un tambour affolé.
Quand il se recule enfin, je n’arrive pas à parler.
Ses yeux brillent d’un éclat que je ne lui connaissais pas.
— Tu me captivres tellement, souffle-t-il. J’adore ta bouche, tes lèvres, ton regard… tout en toi m’attire.
Ses mots résonnent comme une confession.
Puis il se redresse brusquement.
— Je dois y aller, dit-il. Nous avons une réunion tout à l’heure.
Je hoche la tête, encore incapable de trouver mes mots.
Il me retient une dernière fois par la main.
— Attends, je voulais te demander quelque chose.
— Je vous écoute, monsieur.
— Je voudrais que tu me tutoies. Et… j’aimerais que tu sortes avec moi.
Je reste figée.
— Heu… je ne comprends pas. Vous voulez dire… sortir comment ?
— Comme deux personnes qui s’aiment bien. Je veux t’inviter à dîner.
Il hésite, puis ajoute plus bas :
— Je veux que tu sois ma petite amie.
Je recule d’un pas.
— Quoi ? Vous êtes sérieux ?
— Arrête de me vouvoyer, s’il te plaît. Oui, je suis sérieux. Je veux que tu sois ma petite amie.
Mon esprit s’embrouille.
— Ta petite amie ? Et Patricia, alors ?
Son regard se durcit un instant.
— Elle n’est rien pour moi.
— Désolée, mais tant que cette situation n’est pas réglée, je ne peux rien décider.
— Très bien, je vais mettre les choses au clair avec elle.
Son ton est ferme, résolu.
— Mais promets-moi de venir dîner avec moi ce soir.
Je détourne les yeux.
— Je vais y réfléchir. Je peux y aller maintenant ?
— Donne-moi d’abord un baiser, murmure-t-il, pour me faire tenir la journée.
Je m’approche, le cœur battant à tout rompre, et dépose un baiser rapide sur ses lèvres.
Puis je m’échappe, presque en courant.
En ouvrant la porte, je me fige net.
Patricia se tient juste là, de l’autre côté.
Ses yeux me fusillent.
Elle écoutait.
Le silence qui s’abat entre nous est lourd, coupant, presque insoutenable.
Je sens mon sang se glacer.
La journée ne fait que commencer.
Lisa— Elle vient d'être informée, tout comme toi.Harry s'approche lentement de son frère, et arrivé en face de lui, il lui décroche une bonne droite, qui fait tituber Hector. Ce dernier ne fait rien pour se défendre.— Tu n'es qu’un salaud de la pire espèce.— Lequel est Simon ?— C’est le plus petit des deux.Harry s’approche des deux enfants, il les caresse tour à tour.Puis, il vient vers moi, pour m’embrasser.— Merci pour ce beau cadeau. Tu es une femme merveilleuse, et je suis très content que tu sois ma femme.— Notre femme, pas seulement la tienne.Harry fait comme s’il ne l’entend pas.— Je t’aime, ma chérie.— Je t’aime aussi, mon amour.— Et moi alors ? Tu ne m’aimes pas ? Tu ne me l’as jamais dit.— Je t’aime aussi, mon cœur. Ce n’est pas parce que je ne te l’ai jamais dit que ce n’est pas un fait.Je m’approche de lui pour l’embrasser doucement sur les lèvres. Il répond à mon baiser, et je sens qu’il n’est pas encore rassasié : il a encore faim de moi.— Vous pensez que
Lisa— Tu peux toujours courir ! lui répond son frère. Il se tourne vers moi avant de me poser cette question :— Es-tu sûre de nous vouloir tous les deux ?— Oui, je ne veux personne d’autre que vous deux.— Es-tu prête à nous satisfaire comme nous le désirons ?— Je ferai de mon mieux.Hector m’oblige à m’agenouiller devant son sexe bien tendu. Je comprends immédiatement ce qu’il attend de moi : je m’empare de son sexe pour le diriger vers ma bouche.— Non, mon amour, il ne suffit pas de dire que tu feras de ton mieux. Non, tu devras nous satisfaire comme nous le voulons, me dit Hector. Maintenant, suce-moi.Je me mets au travail et Harry ne perd pas de temps. Il se place derrière moi pour me caresser les fesses.— Hummmm...Hector a les yeux fermés, il savoure la délicatesse de ma langue.Harry me caresse avec son sexe avant de me pénétrer d’un coup.— Hummmmmm...— Oui... Oh... Oui, tu es bien serrée pour moi comme d’habitude, tu me prends si bien ! Je me sens si bien en toi.Hect
LisaJe suis amoureuse de deux frères.Miranda m’a dit qu’ils avaient accepté ma proposition. Une chose est de dire "oui" pour me retrouver, et une autre est d’accepter réellement cette situation rocambolesque. Mais je ne perds pas espoir. Je crois qu’il est temps pour moi de m’imposer. J’en ai assez de les laisser diriger ma vie. Je veux — et je vais — prendre ma vie en main. Je veux être la maîtresse de ma propre existence.Cela fait une journée que je suis ici. Je sais qu’ils vont débarquer d’un moment à l’autre. Nous allons tout mettre à plat ici. Si l’un n’est pas d’accord, je refuserai de partir avec l’autre. En plus, je suis déjà mariée aux deux. Que peuvent-ils faire encore ? Rien, puisque je suis officiellement liée à chacun d’eux… sans avoir été réellement d’accord, en plus.J’ai bien l’intention de profiter de cette occasion pour les avoir tous les deux. Je sais que ce sera difficile. Je n’ai pas de plan parfait pour que ça fonctionne. Tout ce que je sais, c’est que nous al
HectorJ'ai juste besoin de reprendre des forces.Trente minutes plus tard, je suis bien lavé et j’ai mangé un morceau. Mon corps est encore endolori par tout ce que j’ai subi ces derniers jours, mais mon esprit est plus alerte que jamais. Je veux savoir pourquoi mon frère m’a libéré. Ce n’est pas dans sa nature de faire preuve de clémence, surtout après tout ce que nous avons traversé.On me conduit dans son bureau. J’entre et je prends place dans le fauteuil en face du sien. Il me tend une lettre sans un mot.— Lisa a disparu. Elle nous a laissé des lettres à chacun de nous. Nous devons les lire ensemble.Mon cœur bondit dans ma poitrine. Elle s’est enfuie… Pourquoi ? Moi qui pensais qu’ils vivaient le grand amour.— Que lui as-tu fait ? Elle ne peut pas s’enfuir sans raison.— Je ne lui ai rien fait.— Tu es sûr ? Je ne te crois pas.— Pour le moment, lisons les lettres, nous en saurons plus.Nous ouvrons nos lettres, chacun concentré sur sa lecture. Mon regard s’accroche à son écr
Lisa— Je sais comment le faire.— De quoi tu parles ?— Aidez-moi à me cacher. Je dois disparaître pour les faire réagir. Ils doivent comprendre que j’ai des pensées et des objectifs dans la vie. J’ai une conscience et un libre arbitre. Je suis capable de prendre des décisions. Aidez-moi à quitter le pays.— D’accord, j’appelle ma sœur. Elle doit connaître quelqu’un d’assez puissant pour t’aider.— Merci, j’attends ton appel.Deux jours plus tardJ’ai réussi à me soustraire à la surveillance des gardes de Harry. Actuellement, je suis dans un jet, en route vers une destination que moi-même je ne connais pas. Pour pouvoir m’échapper, j’ai demandé à faire des courses avec les enfants au supermarché. Après trente minutes de conversation, j’ai réussi à convaincre Harry de me laisser y aller avec des gardes. Je ne lui ai pas dit que j’avais écouté sa conversation. Je ne veux pas qu’il soupçonne que je prépare quelque chose dans son dos.Avant de partir, j’ai laissé deux lettres, une pour c
Hector jamais elle ne m'a avoué ses sentiments .Je ne me sens pas bien , je suis vraiment confus : M'a-t-elle aimé une fois ? Ou je me faisais des idées ? None , ce n'est pas possible , elle ne peut pas l'aimer lui et pas moi . c'est impossible ! Elle m'aime Je le sais , je le sens quand elle me regarde , je le sens quand je lui fais l'amour , je le sens quand elle me caresse le visage . Je le sens quand elle m'embrasse . Oui , elle m'aime . Peut-être qu'elle est juste confuse ? Qu'elle ne sait qui elle aime vraiment . Ses gestes ne sauraient mentir . Son regard ne saurait me tromper . Je sais qu'elle m'aime . Quand va-t-il demander à ses hommes de me libérer , j'ai vu ce qu'il voulait que je vois . J'ai entendu ce que je ne voulais pas entendre . Mais c'est la vie , je sais que j'ai toujours mes chances avec elle . Nous avons nos enfants . Même si elle ne m'aime pas maintenant , je sais que ça ne saurait tarder . Car , je vois les prémices de l'amour dans son regard et dans ses ge







