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Chapitre 8 — Tu me plais beaucoup

Penulis: Déesse
last update Terakhir Diperbarui: 2025-10-23 00:16:24

Lisa

Elle se retourne pour me lancer un dernier regard avant de s’éloigner vers son bureau.

Je reste un instant plantée là, le cœur battant plus vite que je ne l’aurais voulu.

Puis il m’appelle.

— Entre.

Sa voix est calme, presque douce, mais je sens l’autorité sous-jacente.

Je pousse la porte du bureau et referme derrière moi. L’air y semble plus chaud, plus dense.

Il dépose son sac sur la table, fait quelques pas, puis se tourne vers moi.

— Pourquoi tu m’as fui hier ?

Il ne crie pas, mais le ton me fige sur place.

— Regarde-moi quand je te parle.

Je relève lentement la tête. Son regard me cloue. Intense, sombre, difficile à soutenir.

— Pourquoi ? répète-t-il, un peu plus bas. Qu’est-ce que je peux répondre à ça ?

— Pour rien, monsieur, dis-je dans un souffle.

— Approche-toi.

Je reste immobile.

— Je ne peux pas, monsieur.

— Pourquoi ? Je ne vais pas te manger. Allez, viens.

Je fais un pas, puis un autre, comme attirée malgré moi.

Quand j’arrive devant lui, il glisse ses doigts autour de mon poignet et m’attire à lui.

Je sens la chaleur de son corps contre le mien.

Mon souffle s’accélère.

— Tu sens bon, murmure-t-il. Et tu es très bien habillée ce matin.

Je ne sais pas quoi répondre.

— Merci, monsieur, dis-je simplement, la voix plus basse que je ne le voudrais.

Il se penche, si près que je sens son souffle effleurer ma peau.

— Tu me plais beaucoup, tu es si belle, dit-il à mon oreille.

Sa voix me traverse comme une décharge.

Tout mon corps se tend, partagé entre la peur et un vertige que je ne contrôle pas.

Il frôle mon cou, à peine, et ce contact me trouble plus que je ne l’admets.

Je voudrais m’éloigner, mais mes jambes refusent d’obéir.

Je le sens sourire, conscient du pouvoir qu’il exerce.

— Tu me dois quelque chose, dit-il doucement.

— Quoi donc, monsieur ?

— Un baiser. Tu me dois un baiser, et j’ai bien l’intention de le réclamer.

Ses mots tombent lentement, pesants, brûlants.

Il se penche vers moi, très lentement, comme s’il me laissait le temps de fuir.

Mais je ne bouge pas.

Je le regarde, prisonnière de ses yeux.

Quand ses lèvres touchent les miennes, le monde s’efface.

C’est d’abord un effleurement timide, presque incertain.

Puis le baiser s’approfondit, devient plus pressant, plus vrai.

Il y a dans ce geste une fougue retenue, un désir contenu trop longtemps.

Je sens ma raison vaciller, mon cœur battre contre ma poitrine comme un tambour affolé.

Quand il se recule enfin, je n’arrive pas à parler.

Ses yeux brillent d’un éclat que je ne lui connaissais pas.

— Tu me captivres tellement, souffle-t-il. J’adore ta bouche, tes lèvres, ton regard… tout en toi m’attire.

Ses mots résonnent comme une confession.

Puis il se redresse brusquement.

— Je dois y aller, dit-il. Nous avons une réunion tout à l’heure.

Je hoche la tête, encore incapable de trouver mes mots.

Il me retient une dernière fois par la main.

— Attends, je voulais te demander quelque chose.

— Je vous écoute, monsieur.

— Je voudrais que tu me tutoies. Et… j’aimerais que tu sortes avec moi.

Je reste figée.

— Heu… je ne comprends pas. Vous voulez dire… sortir comment ?

— Comme deux personnes qui s’aiment bien. Je veux t’inviter à dîner.

Il hésite, puis ajoute plus bas :

— Je veux que tu sois ma petite amie.

Je recule d’un pas.

— Quoi ? Vous êtes sérieux ?

— Arrête de me vouvoyer, s’il te plaît. Oui, je suis sérieux. Je veux que tu sois ma petite amie.

Mon esprit s’embrouille.

— Ta petite amie ? Et Patricia, alors ?

Son regard se durcit un instant.

— Elle n’est rien pour moi.

— Désolée, mais tant que cette situation n’est pas réglée, je ne peux rien décider.

— Très bien, je vais mettre les choses au clair avec elle.

Son ton est ferme, résolu.

— Mais promets-moi de venir dîner avec moi ce soir.

Je détourne les yeux.

— Je vais y réfléchir. Je peux y aller maintenant ?

— Donne-moi d’abord un baiser, murmure-t-il, pour me faire tenir la journée.

Je m’approche, le cœur battant à tout rompre, et dépose un baiser rapide sur ses lèvres.

Puis je m’échappe, presque en courant.

En ouvrant la porte, je me fige net.

Patricia se tient juste là, de l’autre côté.

Ses yeux me fusillent.

Elle écoutait.

Le silence qui s’abat entre nous est lourd, coupant, presque insoutenable.

Je sens mon sang se glacer.

La journée ne fait que commencer.

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