Dès vie totalement opposée part 2

Dona Ornelia est la gouvernante de la grande maison de la famille Alcazar depuis plus de 20 ans. C’est une dame de la soixantaine, petite taille et un peu arrondi. Une femme d’une gentillesse incomparable. Elle à toujours pris bien soin des enfants Alcazar et les jumeaux l’adore. Depuis le décès du couple Alcazar, elle est devenue comme la grand-mère de la maison, et des enfants. Malgré son caractère, Juan Pablo n’ose jamais lever la voix sur elle. Elle doit bien être la seule personne au monde à pouvoir lui dire ce qu’elle veut, sans avoir peur d'être réprimandé ou renvoyé. C’est à elle qu’il laisse la totale responsabilité de la bonne gérance de la maison et des besoins des jumeaux. Cette grande maison composée de 8 chambres à coucher sur deux étages, un grand jardin avec piscine, terrain de basket et une énorme salle de jeux pour les jumeaux n’a pas de secret pour elle. Elle s'occupe de recruter les personnels de maison qui l’aide à garder la propriété bien propre et s’occuper de préparer la nourriture. Comme on pouvait s’y attendre, elle ne s’entend pas du tout avec Rebecca, la femme de Juan Pablo, qui s’empeine à vouloir la traité comme une simple employer. Plusieurs fois, Juan pablo à du remettre sa femme à sa place, car elle avait manquer de respect à Dona Ornelia. Les jumeaux non plus, ne supporte pas cette femme et fond tout pour l’éviter quand celle-ci se trouve dans la maison.

Après avoir quitté sa chambre, Juan Pablo descend les escaliers, prêt à partir. Il est stoppé par Dona Ornelia qui l’oblige à prendre son petit déjeuner avant qu’il parte au travail. Dans les 8 chambres que possède la maison, cinq se trouvent à l’étage, occupées uniquement par les membres de la famille et leurs invités. Les trois autres qui se trouvent à côté de la cuisine, sont utilisés par les personnels, qui le plus souvent, habitent aussi la maison. L’une d’entre elles est occupée par la gouvernante.

Juan : Bonjour Nana.

Dona Ornelia : Bonjour jeune Juan Pablo. Ton petit déjeuner est prêt. J’ai fait cuisiner tout ce que tu aimes.

Juan : J’aurais pas le temps, Nana. Je dois être au bureau dans 30 minutes.

Dona : Prends au moins une pomme pour la route. Le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée et toi, tu l'as raté tous les jours. Tu fais toujours la même chose, c’est pas possible.

Elle croise les bras et fait la moue

Juan : T’a gagné Nana, c’est bon. Je prends une pomme.

En allant dans la cuisine pour récupérer la pomme dans un panier de fruits posé sur la table.

Juan : Manuelo et Manuela sont déjà près pour aller au lycée?

dit-il en revenant devant l'entrée de la porte de sortie et en croquant dans la pomme

Dona : Oui, je me suis assuré qu’ils seront à l'heure pour l’école. Ne t’inquiète pas, je gère tout. Ils ne vont pas tarder à descendre prendre leur petit déjeuner.

Elle dit cela en souriant.

Juan : Très bien Nana, j’y vais.

Il lui fait une bise sur le front. A ce moment-là, apparaît Rebecca, toujours de mauvais poil. Juan Pablo est surpris de la voir, car il n’était pas au courant qu’elle était rentrée à la maison

Juan : Tu es là toi? t’es arrivé quand?

Rebecca : Comme si cela t’interessait .

Elle répond sur un ton méprisant. Elle aussi, est déjà prête pour sortir.

Rebecca: De toute façon, je devais juste passer la nuit je m'en vais, car ici, ça sent mauvais.

Elle disait cela en regardant Dona Ornelia. Juan Pablo préfère ne pas faire attention à elle et s’en alla tout simplement. Son chauffeur l'attendait déjà. Dona Ornelia tourne le talon et laisse Rebecca seule, ne lui proposant même pas de prendre le petit déjeuner.

Rebecca : C’est la première fois que je vois que des personnels de maison prennent autant confiance sur leurs patrons.

Dit Rebecca furieuse, avant de prendre elle aussi la direction de la sortie.

De son côté, Adrian aussi se lève tôt. Il n’a pas vraiment d’autre choix car aujourd'hui c’est mercredi, il y a le marché et il doit accompagner son papi Don Phelippe qui s’y rend deux fois par semaine pour vendre des articles bon marché qu’il achète dans des brocantes. Ils vivent dans un banlieue à 10 kilomètres de Barcelone, dans un immeuble en très mauvais état, un petit appartement de type T3. Son grand-père prend de l'âge, il à déjà 70 ans et souffre de tension et d'arthrite. Son activité au marché ne lui rapporte pas grand chose. Il y a des jours, il gagne juste assez pour qu’ils s'achètent de quoi manger pour la journée.

Adrien dans sa tête : A quoi bon lui dire de ne pas y aller, s’il n’écoute pas.

Bien que Adrian insiste pour que celui-ci reste chez lui et qu’il y aille tout seul au marché, le grand-père ne l’écoute pas. Le jeune homme est donc obligé de l’accompagner à chaque fois, pour éviter que celui-ci fasse trop d'efforts. Et comme à chaque fois, Adrian se réveille, fait sa toilette, s’habille rapidement et prend la rue. Chez lui, il n'y a pas de salle de sport ni de gouvernante pour lui préparer le petit déjeuner. A la place d’une grande suite, Adrian à une petite chambre de 12 mètre carré, où on trouve uniquement son lit et un placard intégré dans le mur de la chambre pour ranger ces habits et ces chaussures. En guise de décoration, il à quelque posters de danseurs supers connus qu’il admire, car il aime la danse, surtout le Hip Hop et la danse contemporaine. La seule salle de bain de la maison est en mauvais état. Le lavabo et la douche n’ont pas été changés depuis des années, les toilettes aussi. Ils ont souvent des coupures d’eau et d’électricité et se retrouvent régulièrement à devoir aller faire leurs toilette dans des espaces publics, tels que dans les toilettes des centres commerciaux ou bien quand le temps le permet, à la plage qui est juste à quelques mètres de chez eux.

Adrien : Papi, tu veux de l’aide?

Voyant que son grand-père à du mal à marcher.

Don Philippe : Non mon garçon, ça ira. Occupe toi uniquement de ne pas faire tomber la boite

Adrian à une boite rempli d’articles que son grand-père compte vendre au marché, qu’il porte.

Le garçon et son grand-père devront marcher pendant 10 minutes pour aller prendre un bus qui les déposera 15 minutes plus tard au marché.

Adrian Marcelino est un jeune homme de 20 ans, mais que l’on aurait donné 15 ans. Il est mince, fait un mètre soixante cinq, blond aux yeux de noisette et aux cheveux long qui lui tombe jusqu’au épaule. Adrian est orphelin, il n’a jamais connu ces parents. Tout ce qu’on lui a dit, est que sa mère l’a un jour abandonné devant un couvent, alors qu’il venait de naître. Jusqu’à l’âge de 14 ans, Adrien à vécu dans un centre tenu par des catholique à Barcelone. Le problème est que le garçon se faisait harceler par d'autres jeunes plus grands que lui dans ce centre. Ils le traitait de salle pédé car le garçon à toujours eu un côté un peu efféminé et aime danser plutôt que de jouer au foot ou aux jeux de combat avec eux. Bien qu’il ait dénoncé à plusieurs reprises ces comportements auprès des surveillants, aucun d’eux ne fut rien pour le protéger.

Adrien dans sa tête : En réalité, les enfants qui sont dans ce centre sont considérés comme des déchets rejetés par la société. On s’en occupe pas vraiment d’eux, ils sont livrés à eux même. A part le couvert et un endroit pour dormir, ils n'ont droit à rien d’autre.

Une fois, un groupe de jeunes ont tabassé Adrian et l'ont laissé pour mort. Malgré cela, dans le centre, personne n’a bougé le petit doigt. Sachant que ces jeunes n’avaient pas l’intention de le laisser tranquille et que tôt ou tard, il finiront par le tuer, Adrian s'enfuit du centre.

Le problème est qu’il ne savait pas où aller, car il n’a personne au monde. Il à passer plusieurs jours à errer dans les rues de Barcelone, dormant sur des bancs et dans des passages sur-terrain, dans le froid et manger les restes trouvés dans des poubelles.

Un beau jour, il atterrit dans le banlieu où il vit actuellement, sachant que là bas, il pourrait trouver un meilleur endroit où dormir. Même si ce serait toujours dans la rue. Pendant qu’il traînait au marché, il voit un garçon voler le porte monnaie de Don Philippe et prendre la fuite. L’homme criait “ oh voleur” mais personne ne fit quoi que ce soit pour arrêter le garçon. Sans réfléchir, Adrien cours après le jeune voleur et d’un mouvement de pas de danse au sol, réussit à faire tomber le petit délinquant.

Adrien dans sa tête : Je lui ai demandé si personne ne lui avait dit que voler c’est mal ?