Des vies totalement opposées part 1

Cinq heures du matin. C’est l’heure qui est affichée sur la petite horloge posée sur la table de chevet.

Tel un robot programmer, Juan Pablo se réveille tous les matins à la même heure. Toutes ces journées sont toujours bien chronométrées, son planning est bien chargé. Il commence chaque journée par une séance de sport dans sa salle de sport privée, qui se trouve être dans sa chambre. Et oui, vous ne rêvez pas. Sa salle de sport privée se trouve dans sa chambre. Car en réalité, ce n’est pas une simple Chambre que procède Juan Pablo, c’est une suite présidentielle.

La chambre de l’homme est composée de 2 pièces, chacune d’au moins 25 mètres carrés, plus un dressing qui fait la taille d’une petite boutique de vêtements de luxe. Tout d’abord, il y a la pièce où se trouve son lit, tellement grande qu’elle peut accueillir au moins cinq personnes sans qu'elles se gênent entre elles, une table de chevet de chaque côté de la tête du lit. Dans l’autre pièce, une salle de détente. Où l’on trouve un espace dédié à ses séances sportives, qui possède tous les matériels de derniers prix et tout ce qui est nécessaire pour travailler ses abdos en béton et ses muscles. Dans cette même pièce, on trouve une table de billard, un jeu de lance fléchettes et un coin salon composé d’un grand canapé d’angle et d’un home cinéma. Tout ce que l’homme aime faire quand il veut se détendre se trouve dans cette pièce.

Juan Pablo dans sa tête : Sauf avec mon emploi du temps de ministre, je trouve rarement le temps pour me détendre.

La décoration est sobre mais élégante. Tous les meubles sont soit en gris ou doré et les rideaux, draps et autres couvertures sont en blanc et marron foncé. Pour terminer la description de cette extravagante suite, nous trouvons une salle de bain de la taille d’un appartement de type T2, fait complètement de marbre. Il y a un jacuzzi et une douche à italienne fermée en verre.

Les serviettes, peignoirs sont très bien rangés par couleur, taille, dans un meuble à tiroirs qui se trouve sur le lavabo.

Et en dernier, nous trouvons cet énorme dressing ou là encore, tout est extrêmement bien rangé, par code couleur et par article.

Juan Pablo dans sa tête : Je dois d’abord me changer

L’homme rentre dans son dressing pour échanger son pyjama avec un ensemble sportif beaucoup plus confortable pour faire de l’exercice. Après une heure à s’exercer, Juan Pablo prit une douche et s’apprête à quitter sa chambre vers 7 heures du matin. Il enfile son costume à trois pièces fait sur mesure, ses chaussures et sa monte de collection et prend son téléphone avant de quitter sa suite.

Juan Pablo Alcázar est un multi milliardaire espagnol de 28 ans, PDG de Alcazar Média, une entreprise familiale créée par son défunt père Don Pedro Alcazar, dans les années 70 à Barcelone. C’est la boîte de production audiovisuelle numéro un de tout le pays et extrêmement populaire dans toute l' Europe et l’Amérique latine.

La boîte est reconnue pour ses productions de séries TV et des films qui ont toujours 90% de succès, car la qualité est sa marque de fabrique. Elle possède plusieurs filiales en Espagne et dans quelques pays d’Amérique latine et commence un nouveau projet de s'implanter aux Etats Unis.

Depuis le décès de ses parents survenu quand il avait fêté ses 21 ans, Juan Pablo a pris la tête de l’entreprise familiale et la responsabilité de ses petits frères et sœurs Manuelo et Manuela Alcazar, des jumeaux qui ont maintenant 17 ans.

Juan Pablo fait 1 mètre 88 et pèse 90 kilos, il est brun, cheveux courts et à une petite barbe, bien entretenu. C’est un homme extrêmement intimidant de par sa taille que par son statut social, mais surtout son caractère.

Il est connu pour être un homme ambitieux, perfectionniste et extrêmement exigeant envers ses employés et envers lui-même. Il veut toujours que les choses soient bien faites et s’appliquent à ce que tous ces subordonnés direct aient les mêmes exigences que lui. Quand les choses ne se passent pas comme il le souhaite, il a tendance à perdre son sang froid assez facilement et peut devenir très désagréable.

Même s'il a repris l’entreprise à un très jeune âge, l’homme a su rapidement s’imposer comme le grand boss dans ce milieu et personne n’ose le contredire.

Dans les affaires tout comme dans sa vie personnelle, Juan Pablo veut tout avoir sur contrôle. Il traite son petit frère et sa petite sœur comme s’il était leur père, toujours à leur dire ce qu'il doit faire ou non. Ce qui à installer une distance entre eux et lui. Non pas qu’ils aient peur de lui, mais ils se sentent pas proche de lui pour autant.

Il a toujours pensé qu’il n’aurait pas le temps pour l’amour. Cela n’a jamais été quelque chose d’important pour lui,

Juan Pablo dans sa tête : Je trouve les relations amoureuse stupide et je les qualifies de perte de temps et d’energie. Non merci, ce n’est pas pour moi…

C’est l’une des raisons pour lesquelles, il s'est marié assez rapidement avec une mannequin nommée Rebecca Otis. C’est une jeune femme de 25 ans, ambitieuse, jalouse et extrêmement hautaine. Elle se croit au-dessus des autres et toujours prête à rabaisser tout ce qu’elle pense, ne peut pas arriver à sa cheville.

Juan Pablo dans sa tête : C’est justement pour être comme elle est, que je l'ai épousée. Car je sais que je ne court aucune chance de tomber amoureux de cette femme, du moment qu’au lit, tout va bien. Avec elle, je ne risque pas d’avoir des surprises.

Rebecca n’est pas non plus amoureuse de Juan Pablo. Elle l’a épousée uniquement pour son argent et les bénéfices sociaux que lui offrait le fait d'être l’épouse du multimilliardaire. D’ailleurs, les époux s’entendent uniquement quand ils sont au lit. En dehors, ils sont pires que des ennemis. Juan Pablo refuse de partager même sa chambre avec elle. Ils peuvent passer des semaines, voire des mois sans se voir et sans prendre des nouvelles l’un de l’autre. Car à cause de sa profession de mannequin, Rebecca est souvent en déplacement, elle revient à la maison parfois uniquement pour une ou deux jours.