Le monsieur d’une cinquantaine d'années, crâne rasé, avec une barbe bien garnie, porte un costume noire, fait sur mesure. Victor : Je suis bien obligé de me déplacer pour venir dans ton bureau, quand c’est dans la bouche des employés que j’apprends les décisions importantes que tu prends pour l'entreprise dont je suis actionnaire. N'as tu aucune considération pour ton oncle? L'homme est visiblement irrité, il a les pieds croisés. Juan : Je ne sais pas de quoi tu parles, mon oncles. Tu es le directeur marketing de cette entreprise. Ton travail à toi, c'est de mettre en place les meilleures stratégies pour promouvoir les productions de la boite et rien d'autre. Je ne vois donc pas pourquoi devrais-je te mettre au courant de toutes les décisions que prennent la direction pour le développement de la société? S’il y avait quelque chose que tu devais savoir, j’aurais convoqué tous les autres membres du conseil pour les en informer. Juan Pablo n’a aucune considération pour cet homme.
La journée passe tranquillement à la maison de la famille Alcazar. Adrian aidait autant qu’il pouvait les autres employés à accomplir leurs tâches. Cela ne le dérangeait pas de faire le ménage, la poussière et toutes autres tâches qu’on lui confiait. Normalement, c’était à lui la responsabilité d’aller faire des courses en gros pour la cuisine, mais malheureusement, il n’a pas encore le permis. Dona : Je vais devoir m’en occuper moi-même de cette partie-là, Adrian. Ca voudra dire que ce sera à toi d’aller faire les chambres des jumeaux et celle de Juan Pablo. Il faut savoir que le jeune Juan Pablo n’aime pas qu’on dérange ces affaires. C'est pour cette raison que je suis habituellement la seule à être autorisée à nettoyer sa chambre. Alors, je te fais confiance pour laisser tout exactement à sa place et de ne rien toucher, si ce n’est pas nécessaire. La gouvernante donne ces instructions aux garçons avant qu’elle parte pour aller faire les achats. Elle avait vu qu’Adrian est un garç
La voix grave de Juan Pablo retentit, ce qui fait sursauter le garçon qui tombe de face sur le lit. Adrian prit quelques secondes pour réaliser que s’était Juan Pablo qui se tenait là et qu’il était allongé sur le lit de celui-ci. Adrian : Je suis désolé, Monsieur. Je suis désolé… Je venais juste pour… Il s'est relevé rapidement et s’est mis en position de tête baisser et les deux mains jointes devant lui, juste en face de Juan Pablo qui avait déjà refermé la porte derrière lui pour se placer juste devant le garçon. Juan : Arrête de paniquer. Je ne suis pas en train de te gronder. Adrian arrête de s’excuser et laisse tomber ses bras au long de son corps. Juan : Pourquoi c’est toi qui fait le nettoyage dans ma chambre? Où est Nana? Juan Pablo se déplace, il enlève sa veste et se dirige vers son dressing. Tandis qu’Adrian à l'impression d'être cloué sur place. Adrian : Elle est allée faire des achats pour la cuisine. Et… et.. m’a demandé de nettoyer votre chambre et celles des
Juan pablo lui-même s’étonne de s'intéresser autant à la vie de ce jeune homme, c’est bien la première fois que cela lui arrive. Adrian : C’est une habitude. J’ai l’impression que si je ne danse pas tôt le matin, je ne passe pas une bonne journée. Juan Pablo éclate de rire à la suite de ces propos, pensant que le garçon a la même habitude que lui. Juan dans sa tête : Moi aussi, j’ai besoin de faire du sport le matin pour passer une bonne journée. Sauf que dans son cas, c’est le sport. Adrian est surpris de le voir rire comme ça. Il le trouva encore plus beau. Juan : Moi aussi, je me réveille tôt pour faire du sport. Tu peux venir me retrouver ici le matin pour faire ta danse, pendant que moi, je fais ma séance de sport. Juan dans sa tête : Je viens vraiment de lui faire cette proposition ?Juan pablo regretta aussitôt ses paroles, mais trop tard, ils étaient déjà ditent. Adrian : Sérieux ? Je peux vraiment? Un peu hésitant, Juan Pablo lui confirme tout de même ce qu’il avait
Cinq heures du matin. C’est l’heure qui est affichée sur la petite horloge posée sur la table de chevet. Tel un robot programmer, Juan Pablo se réveille tous les matins à la même heure. Toutes ces journées sont toujours bien chronométrées, son planning est bien chargé. Il commence chaque journée par une séance de sport dans sa salle de sport privée, qui se trouve être dans sa chambre. Et oui, vous ne rêvez pas. Sa salle de sport privée se trouve dans sa chambre. Car en réalité, ce n’est pas une simple Chambre que procède Juan Pablo, c’est une suite présidentielle. La chambre de l’homme est composée de 2 pièces, chacune d’au moins 25 mètres carrés, plus un dressing qui fait la taille d’une petite boutique de vêtements de luxe. Tout d’abord, il y a la pièce où se trouve son lit, tellement grande qu’elle peut accueillir au moins cinq personnes sans qu'elles se gênent entre elles, une table de chevet de chaque côté de la tête du lit. Dans l’autre pièce, une salle de détente. Où l’on tro
Dona Ornelia est la gouvernante de la grande maison de la famille Alcazar depuis plus de 20 ans. C’est une dame de la soixantaine, petite taille et un peu arrondi. Une femme d’une gentillesse incomparable. Elle à toujours pris bien soin des enfants Alcazar et les jumeaux l’adore. Depuis le décès du couple Alcazar, elle est devenue comme la grand-mère de la maison, et des enfants. Malgré son caractère, Juan Pablo n’ose jamais lever la voix sur elle. Elle doit bien être la seule personne au monde à pouvoir lui dire ce qu’elle veut, sans avoir peur d'être réprimandé ou renvoyé. C’est à elle qu’il laisse la totale responsabilité de la bonne gérance de la maison et des besoins des jumeaux. Cette grande maison composée de 8 chambres à coucher sur deux étages, un grand jardin avec piscine, terrain de basket et une énorme salle de jeux pour les jumeaux n’a pas de secret pour elle. Elle s'occupe de recruter les personnels de maison qui l’aide à garder la propriété bien propre et s’occuper de p
Adrian récupère le porte monnaie du vieil homme et le lui rend, sur le regard admiratif de celui-ci et des passants. Don Philippe était très reconnaissant envers le jeune garçon pour ce qu’il avait fait et voulu le récompenser en lui achetant quelque chose à manger. Il demande à Adrian où se trouvaient ces parents? Car il avait remarqué que le garçon portait des vêtements salle, sentait mauvais et semblait avoir passé des jours sans manger. Adrian lui expliqua toute son histoire et l’homme décida de prendre l’enfant sur sa responsabilité et de s’en occuper comme s’il était son petit-fils. Don Phelippe n’a pas de famille et voyant que le petit aussi n’avait personne au monde, il s’est dit que même s’il n’avait pas beaucoup à lui donner, au moins, il ferait son possible pour bien en prendre soin. A partir de ce jour, Don Phelippe emmena Adrian chez lui et le présenta à tous comme étant son petit-fils. Juan Pablo à une réunion très importante ce matin. A peine arrivée dans l’entreprise,
Arturo : Avant de refuser, je te demande juste de regarder le projet. je l'ai déjà écrit et je vais te l’envoyer par email. Et après l’avoir bien examiné, tu décidera. d’accord. Arturo connaît Juan pablo comme sa poche. Il s’est que cela ne sert à rien de le forcer tout de suite. Il vaut mieux commencer par l’amadouer. Juan : OK. Envoie-le. je vais en jeter un oeil quand j'aurais le temps Arturo : Trop bien, t’es le meilleur… Juan : J’ai dit, quand j’aurais le temps. Cela ne veut pas dire que ce sera tout de suite lui coupe la parole Juan Pablo pour ensuite reprendre Juan : Et ne me harcelle pas. je te connais Il lui pointe du doigt en disant cela. Juan : Bon, c’est l’heure de la réunion. Si tu veux, on peut se retrouver à 18 heures chez moi pour faire une compète de piscine. Juan Pablo éteint son ordinateur et se met débout pour se rendre à sa réunion. Arturo : Parfait ! ça faisait longtemps que je ne t'es pas battue dans quelque chose. Les deux hommes font la piscine
Juan pablo lui-même s’étonne de s'intéresser autant à la vie de ce jeune homme, c’est bien la première fois que cela lui arrive. Adrian : C’est une habitude. J’ai l’impression que si je ne danse pas tôt le matin, je ne passe pas une bonne journée. Juan Pablo éclate de rire à la suite de ces propos, pensant que le garçon a la même habitude que lui. Juan dans sa tête : Moi aussi, j’ai besoin de faire du sport le matin pour passer une bonne journée. Sauf que dans son cas, c’est le sport. Adrian est surpris de le voir rire comme ça. Il le trouva encore plus beau. Juan : Moi aussi, je me réveille tôt pour faire du sport. Tu peux venir me retrouver ici le matin pour faire ta danse, pendant que moi, je fais ma séance de sport. Juan dans sa tête : Je viens vraiment de lui faire cette proposition ?Juan pablo regretta aussitôt ses paroles, mais trop tard, ils étaient déjà ditent. Adrian : Sérieux ? Je peux vraiment? Un peu hésitant, Juan Pablo lui confirme tout de même ce qu’il avait
La voix grave de Juan Pablo retentit, ce qui fait sursauter le garçon qui tombe de face sur le lit. Adrian prit quelques secondes pour réaliser que s’était Juan Pablo qui se tenait là et qu’il était allongé sur le lit de celui-ci. Adrian : Je suis désolé, Monsieur. Je suis désolé… Je venais juste pour… Il s'est relevé rapidement et s’est mis en position de tête baisser et les deux mains jointes devant lui, juste en face de Juan Pablo qui avait déjà refermé la porte derrière lui pour se placer juste devant le garçon. Juan : Arrête de paniquer. Je ne suis pas en train de te gronder. Adrian arrête de s’excuser et laisse tomber ses bras au long de son corps. Juan : Pourquoi c’est toi qui fait le nettoyage dans ma chambre? Où est Nana? Juan Pablo se déplace, il enlève sa veste et se dirige vers son dressing. Tandis qu’Adrian à l'impression d'être cloué sur place. Adrian : Elle est allée faire des achats pour la cuisine. Et… et.. m’a demandé de nettoyer votre chambre et celles des
La journée passe tranquillement à la maison de la famille Alcazar. Adrian aidait autant qu’il pouvait les autres employés à accomplir leurs tâches. Cela ne le dérangeait pas de faire le ménage, la poussière et toutes autres tâches qu’on lui confiait. Normalement, c’était à lui la responsabilité d’aller faire des courses en gros pour la cuisine, mais malheureusement, il n’a pas encore le permis. Dona : Je vais devoir m’en occuper moi-même de cette partie-là, Adrian. Ca voudra dire que ce sera à toi d’aller faire les chambres des jumeaux et celle de Juan Pablo. Il faut savoir que le jeune Juan Pablo n’aime pas qu’on dérange ces affaires. C'est pour cette raison que je suis habituellement la seule à être autorisée à nettoyer sa chambre. Alors, je te fais confiance pour laisser tout exactement à sa place et de ne rien toucher, si ce n’est pas nécessaire. La gouvernante donne ces instructions aux garçons avant qu’elle parte pour aller faire les achats. Elle avait vu qu’Adrian est un garç
Le monsieur d’une cinquantaine d'années, crâne rasé, avec une barbe bien garnie, porte un costume noire, fait sur mesure. Victor : Je suis bien obligé de me déplacer pour venir dans ton bureau, quand c’est dans la bouche des employés que j’apprends les décisions importantes que tu prends pour l'entreprise dont je suis actionnaire. N'as tu aucune considération pour ton oncle? L'homme est visiblement irrité, il a les pieds croisés. Juan : Je ne sais pas de quoi tu parles, mon oncles. Tu es le directeur marketing de cette entreprise. Ton travail à toi, c'est de mettre en place les meilleures stratégies pour promouvoir les productions de la boite et rien d'autre. Je ne vois donc pas pourquoi devrais-je te mettre au courant de toutes les décisions que prennent la direction pour le développement de la société? S’il y avait quelque chose que tu devais savoir, j’aurais convoqué tous les autres membres du conseil pour les en informer. Juan Pablo n’a aucune considération pour cet homme.
Les jumeaux ne tardent pas non plus à descendre pour prendre leur petit déjeuner, avant d’aller à l’école. Le lycée privé où ils vont à l’école exige que les élèves portent un uniforme, la leurs est de couleur bleue claire et noire. Les filles n’ont pas le droit au pantalon, uniquement une jupe qui leur arrive sur les genoux, une chemise, des nœuds et une veste. Les garçons sont en pantalon bleu, chemise noire, neuf bleue et veste bleue, tout en toiles. Leurs uniformes doivent toujours être propres et bien repasser, l’école est vraiment très stricte. La gouvernante avait chargé Adrian la tâche de servir le petit déjeuner aux jumeaux dans le salon. Manuela : T'as déjà pris ton petit déjeuner Adrian? Manuela met une tartine de confiture à la bouche. Adrian : Non je n’ai pas faim. Je n'ai pas l'habitude de manger le matin. En réalité, avec le peu de moyens qu’ils ont son Papi et lui, très souvent Adrian devait se passer de ce repas de la journée s’il voulait avoir de quoi manger l
Cinq heures du matin, Juan Pablo s’élève comme d’habitude pour faire sa séance de sport avant de se préparer pour aller au travail. Après avoir échangé son pyjama pour une tenue de sport plus confortable, il se rend dans sa salle de détente pour commencer ses différents exercices. C’est alors qu’il lève les yeux et regarde par la fenêtre et voit une silhouette qui fait des mouvements bizarres dans la cour. Il y a une baie vitrée dans la pièce de détente de Juan Pablo qui donne directement sur le jardin. De là où il est, il a une vue globale du portail d’entrée jusqu’à la porte de derrière qui conduit vers la cuisine. Quand il s’approche de la vitre pour regarder de plus près, il s’est rendu compte que c’était Adrian qui, visiblement, était en train de danser. Juan dans sa tête : J’y crois pas. Mais qu’est-ce qu’il fait dehors, dans le froid aussitôt? Il a un problème ce garçon. Juan Pablo parlait mais son regard ne pouvait se détacher du jeune homme. Il a complètement oublié sa séa
Adrian parle difficilement Juan Pablo s’était caché derrière le mur qui sépare le salon et la cuisine, pour écouter ce que le garçon allait répondre. Il secoue la tête en écoutant le garçon parler avec sa voix tremblante et se demande Juan dans sa tête : pourquoi il à autant peur de moi ? Après, il continue sa route et croise Arturo qui était déjà près pour partir. Arturo : Bon, je vais y aller sinon, je serais en retard. Et mon chéri ne vas pas aimer ça. Tu diras à Nana au revoir pour moi. je n’ai pas le temps pour aller la voir. Juan Pablo avance vers lui, une main dans la poche et l'autre tenant la tasse de café.Juan : D'accord. je ferais ça. Ils se font une accolade Arturo : N’oublie pas de regarder mon projet Juan Pablo. Il me tient vraiment à cœur. Juan : Je t’es dit que j’allais regarder. Mais je ne t’es jamais dit que j’allais accepter. Arturo : T’a intérêt Arturo prend la porte de la sortie en disant cela. Juan Pablo décide d’aller voir sa sœur pour parler ave
Dans le salon, Arturo fait remarquer à son ami qu’il était un peu trop dur avec ces frère et sœurs, surtout qu’ils commencent à grandir et bientôt, ils auront 18 ans. Arturo : Je sais que tu les aiment à ta façon et que tu essaies de les protéger. Mais si tu continue de comme ça, tu n’obtiendra qu’une chose, qu’ils te déteste Juan: Je m’en fous qu’ils me détestent, Arturo. Un jour ils comprendront que je fais tout cela pour leur bien. Je n’ai plus d'appétit. Je vais me chercher un café, tu en veux un ? Juan Pablo dit la dernière phrase en se mettant débout. Arturo : Non merci. Moi, je vais retourner dans ta chambre et me préparer pour partir. J’ai rendez-vous avec mon chéri. Arturo sort depuis un an avec un Italien qui s’appelle Lio Moretti.Juan Pablo se rend dans la cuisine, où il tombe sur Adrian qui est toujours assis sur la table et qui mange. Il a la tête baissée et ne remarque pas quand Juan Pablo rentre dans la pièce. Celui-ci s’arrête un instant pour observer Adrian qu
A l'heure du dîner, tout le monde était réuni autour d'une belle et grande table au salon, dressée avec soin par Dona Ortega. Il y a beaucoup de choses à manger. Du poulet au four, du poisson en sauce, des pâtes, un gratin de pomme de terre et en dessert, un gâteau à la fraise et un jus de grenadine faite maison. Les jumeaux, Juan Pablo et Arturo avaient de quoi se régaler. Arturo : Hum, tout cela à l’air délicieux Nana Arturo parle en prenant place. Manuelo : J’ai trop faim. Je vais bien manger Manuelo se lèche déjà la bouche Dona : J’espère que vous allez aimer ce que le cuisinier vous a préparé aujourd'hui. Nous nous sommes efforcés de ne faire que des plats que vous aimez. Manuela : Surtout ce qu’aime mon frère, Nana Manuela dit cela en désignant Juan Pablo du regard. Celui-ci lui lance en retour un regard d’intimidation, qu’elle fait semblant d’ignorer. Dona : Bien. Je vous laisse manger tranquille. Bon appétit à tous. Tout le monde remercie Nana, qui retourne à la cu