Point de vue de PascalJ'ai failli l'embrasser encore une fois ! Me retrouver seul avec cette fille était en train de devenir un véritable problème. Et nous allions passer les prochaines heures ensemble, confinés dans l'étroitesse d'une voiture. J'ai ressenti un soulagement lorsque les portes de l'ascenseur se sont ouvertes sur le garage de l'immeuble.J'étais presque certain qu'elle flirtait avec moi. Quand je lui ai demandé si elle ne m'aimait pas, c'était juste une blague. Je m'attendais à une réponse impertinente et effrontée, mais elle s'est laissée troubler de cette façon charmante. Ses joues se sont empourprées et ses yeux se sont écarquillés. Je commençais à avoir du mal à rester distant avec cette fille.Nous avons atteint ma voiture et je lui ai ouvert la portière. Elle a examiné attentivement le véhicule, puis m'a fixé du regard.« Une supercar ? Sérieusement ? » Elle a secoué la tête de désapprobation et est montée dans la voiture.« Ma chérie, ce n'est pas juste une v
Point de vue de LexieJe ne savais pas si j'étais plus embarrassée ou plus agacée par Pascal. Il pouvait être adorable un instant et complètement idiot à l'instant suivant ! Après avoir passé deux heures dans son bureau avec une serviette enroulée autour du corps à la place de mon chemisier, j'avais cru que rien au monde ne pouvait être pire. Qu'il n'existait rien qui puisse rendre les choses entre nous encore plus tendues. Mais apparemment, rien n'était jamais si terrible que ça ne puisse empirer.« Lexie, j'ai un problème et j'ai besoin de ton aide. » Emmanuelle a débarqué dans mon bureau à l'heure du déjeuner, alors que nous aurions dû nous préparer à rentrer chez nous. Alexandre avait décidé que la journée de travail se terminerait plus tôt.« Bien sûr, Emmanuelle, de quoi s'agit-il ? »« Tu sais, ces biscuits que j'avais commandés pour le mariage, ceux qui remplacent les dragées ? Il y a eu un retard et ils ne seront prêts qu'en fin de journée. Flavian et moi avons rendez-vous
Point de vue de PascalElle avait toujours été maladroite. Et quand elle voulait bien faire, c'était encore pire. Bien sûr, le café renversé était un accident, mais il était brûlant et ça faisait mal. Vraiment mal. J'avais dû enlever ma chemise. Puis elle m'a arrosé d'eau froide et s'est trempée au passage. Mais ce n'était rien. Elle a décidé de jouer les bonnes samaritaines et est partie chercher une serviette en courant. Au retour, elle s'est littéralement jetée sur moi.Ensuite, elle s'est relevée et j'ai pu voir plus que je n'aurais dû. Son chemisier était transparent et collait à son corps. Ses tétons étaient dressés sous ce soutien-gorge en dentelle délicate. Ses courbes étaient plus qu'invitantes. J'avais dû m'accrocher à ma méthode habituelle pour la repousser : être grossier et la maltraiter. J'essayais d'éviter de la regarder, parce que la vue de son chemisier mouillé exposant son corps était une tentation dont je devais m'échapper.Au milieu de tout ce chaos, elle voulait
Point de vue de LexieDieu merci, nous étions vendredi et nous devions nous rendre à la ferme familiale de Manu après le travail. M. Guzman serait là aussi, mais au moins, là-bas, je n'aurais pas à lui parler. M. Guzman... J'avais remarqué qu'il s'énervait quand je l'appelais ainsi. C'était ma petite vengeance pour qu'il soit si désagréable avec moi.« Bonjour, ma belle ! Ce sourire te va à ravir. »Rick était entré dans la kitchenette du bureau où je me servais une tasse de café. Il m'a déposé un baiser sur la joue.« Oh, c'est parce qu'on va passer une semaine entière à la ferme, dans le calme et la tranquillité. N'est-ce pas merveilleux ? »Je l'ai regardé avec un sourire encore plus radieux.« Ouais, j'espère vraiment, mais avec toi et Pascal ensemble, on ne sait jamais. »Il avait ri en me taquinant. Je lui avais tiré la langue. Après qu'il a pris son café, nous nous sommes dirigés vers nos bureaux. Nous nous étions séparés au bureau de Manu. Je me suis retournée rapideme
Point de vue de PascalLe lendemain, je suis arrivé au bureau très tôt. J'avais passé la nuit à penser à Lexie et à son petit ami du marketing. Quand j'ai finalement réussi à me convaincre que ce type ne représentait plus un problème – après tout, je l'avais expédié dans un autre pays –, le jour était déjà en train de se lever.J'ai laissé un mot sur le bureau de mon assistante. Je lui ai demandé de venir me voir dès son arrivée. Et elle l'a fait.Aujourd'hui, elle portait une jupe crème avec un chemisier turquoise en tissu léger, aux manches longues. Impossible de ne pas la remarquer. Le contraste du turquoise contre ses cheveux noirs attirait tous les regards.« Bonjour, monsieur Guzman. Comment puis-je vous aider ? »Elle s'est arrêtée devant mon bureau, adoptant cette posture professionnelle qui ne faisait qu'estomper davantage le souvenir de la petite fille que j'avais connue autrefois. Oui, c'était une femme. Je me rendais compte qu'insister pour la voir comme une gamine éta
Point de vue de LexieLe reste de l'après-midi s'est écoulé dans un flou total. Je n'ai pas vu Pascal ; il est resté enfermé dans son bureau jusqu'à la fin de la journée. Je me suis concentrée sur mon travail, mais je n'arrivais pas à arrêter de penser à ce que Catherine m'avait dit. Pascal est venu me chercher.« Lexie, on y va ? » Emmanuelle est apparue à la porte et m'a appelée.« Vas-y, Emmanuelle, je dois encore rester », ai-je répondu sans quitter l'écran des yeux.« Alors je vais t'attendre. » Emmanuelle est entrée dans la pièce.« Ce n'est pas la peine, tu peux y aller, ça risque de prendre du temps », ai-je répliqué.« Qu'est-ce que tu fais ? »« Je révise un contrat, et c'est un gros. »« Alors garde les clés de la voiture. »« Pas question, Emmanuelle. Je prendrai un taxi. »« Non, Lexie, soit tu gardes la voiture, soit je m'assieds et je t'attends. »« Ce n'est pas la peine, Emmanuelle, je raccompagnerai Lexie. » Pascal est sorti de son bureau à ce moment-là.«