Lorsque je reviens chez moi, je n’arrête pas de penser aux paroles d'Alima.
Suis-je en train d’en faire tout un plat ?
Non je ne crois pas, il m’a menti, il s’est joué et moqué de moi. Je ne peux pas tout oublier du jour au lendemain, juste parce qu’il est devenu mon soi-disant époux.
Non, non ce serait trop facile de faire comme si de rien n'était alors que tel n’est pas le cas. Je ne peux pas tricher, je n’en ai pas le droit. Je suis en colère, furieuse et même plus encore. Je lui en veux, je lui en veux pour beaucoup de choses et tant qu’on ne mettra pas en lumière tous ces maux, je ne pourrai pas faire semblant d’être heureuse à ses côtés.J’entre dans la salle de bain, fais mes ablutions pour rattraper mes prières ratées. Après avoir fini, je descends avec l’intention de grignoter
Impossible, nonJe tends encore l’oreille et ce que j’entends, je dois dire les cris qui s’échappent de l’autre côté du mur, sont des gémissements ou des hurlements si je dois bien formuler.Les cris de cette voix aiguë, si elle cherche à attirer l’attention de tous ceux qui se trouvent autour de la maison, bah madame a réussi. Je me demande quand est-ce que ça va cesser.J’ai le cœur qui palpiterien qu’en entendant sa voix.Ohh oui...oh oui...Seydina... ohhh oui...oui !Elle hurle tellement fort que je me demande si demain elle pourra bien parler avec tout cet effort que ça lui demande de gémir. Je ne sais pas si elle fait ça pour attirer l’attention ou bien me faire comprendre qu’elle est en train de se faire culbuter. Peu importe que ça soit l’un ou l’autre, mais je veux
Lorsque je reviens chez moi, je n’arrête pas de penser aux paroles d'Alima.Suis-je en train d’en faire tout un plat ?Non je ne crois pas, il m’a menti, il s’est joué et moqué de moi. Je ne peux pas tout oublier du jour au lendemain, juste parce qu’il est devenu mon soi-disant époux.Non, non ce serait trop facile de faire comme si de rien n'était alors que tel n’est pas le cas. Je ne peux pas tricher, je n’en ai pas le droit. Je suis en colère, furieuse et même plus encore. Je lui en veux, je lui en veux pour beaucoup de choses et tant qu’on ne mettra pas en lumière tous ces maux, je ne pourrai pas faire semblant d’être heureuse à ses côtés.J’entre dans la salle de bain, fais mes ablutions pour rattraper mes prières ratées. Après avoir fini, je descends avec l’intention de grignoter
********SYMA********Mon cœur bat la chamade et il ne semblait pas vouloir se calmer. On est en route pour la maison et je ne cesse de me dire que je n’aurais jamais dû le laisser monter dans ma voiture.Tout cela était une très mauvaise idée. Je ne peux pas me permettre de le laisser revenir dans ma vie. Il y avait beaucoup trop de choses en jeu.Une partie de moi était enchantée de l’avoir et réclamait de le regarder et le toucher, tandisque l’autre part, rationnelle, consciente des enjeux, me conseille de fuir tout de suite et très loin.Cependant, j’avais oublié à quel point sa présence était apaisante et rassurante. Je tente de faire taire la petite voix qui me disait de le laisser revenir... je suis déchirée entre ces deux sentiments.J’aurais préféré qu’il ne soit jamais revenu.Après un moment qui me semble une éternité, perdue dans mes pensées, j’arrive enfin à la maison et me gare dans l’allée. Quand je coupe le contact, la réalité me heurte de plein fouet.Seydina (ouvrant
J’étais plongée dans mes souvenirs tandis que je sortais du parking au volant de ma voiture. Jeme demandais quelle route prendre pour avoir le plus de circulation jusqu’à la maison, jen’étais pas de gaieté de cœur d’arriver tôt chez lui.Était-il mieux d’aller chez mes parents pour passer la nuit ?Soudain la voiture devant moi freine violemment, ce qui me fait bondir sur les freins.J’évite de peu l’arrière de la Maybach devant moi. Je voulais crier, mais je suis encore sous le choc et incapable de réagir. Je suis soulagée d’avoir réussi à ne pas l’emboutir, ce qui lui aurait coûté cher. Mon cœur cogne fort dans ma poitrine. J’attends patiemment que la voiture avance, mais au lieu de cela, le conducteur en sort et vient me voir.Le chauffeur : Je suis désolé, Madame Traoré. Monsieur Traoré a remarqué que vous étiez derrière nous et m’a demandé de m’arrêter, mais je crains que cela n’ait été un peu brusque.Mon cœur s’arrête. Seydina était devant moi ?Moi : Tout va bien, je vais bi
Quand les rayons de la lune éclairent sa haute silhouette, je sens les battements de mon cœurs’accélérer. Sa démarche assurée n’en demeurait pas moins élégante, sa posture sinuant souplement au rythme de ses pas. Le vernis civilisé de ses manières dissimulait une force de caractère qu’il s’appliquait difficilement à brider. Ce qui ajoutait encore à son charme, et donne envie de le voir dépouillé de ses entraves.Et lorsque mon regard retrouve le parfait dessin de ses lèvres, une subite envie de l’embrasser me saisit.Moi : je ne devrais pas être ici.Il tique avant de me répondre.Seydina : qu’est-ce qui te gêne dans ce mariage ?Moi : tout ! Le fait que tu sois venu te présenter à moi sur une fausse identité puis de m’avoir faitdu chantage pour que je sois ici.Seydina : c’est vrai tout ce que tu viens de dire, mais ne pense tu pas qu’il est temps d’oublier tout ce qu’il s’est passé avant puisque nous sommes désormais unis par les liens du mariage ?Moi : oh ! Donc tu ne ressens a
‘’Tonton de Seydina : eh ma fille voilà ta nouvelle maison.’’Il a réussi, Seydina a réussi à célébrer ce mariage contre vent et marée. Les journalistes ont eu l’exclusivité, plus aucune magazine du pays ne parlait d’autres choses, tous ont publié le mariage.Durant ces derniers jours qui viennent de finir, je n’ai réagi à aucune de ces manifestations qui devaient me combler de bonheur.C’est ma mère et Alima qui ont tout organisé, je suis restée là sans rien faire si ce n’est voir ma vie prise en otage par un salaud qui n’a pas assez reçu de fessée lorsqu’il était gamin.Seydina : tu pourrais au moins détacher ton visage puisque nous nous retrouvons seuls.Moi : ...Seydina : d’accord si tu ne veux pas parler, je connais d’autres moyens efficaces pour faire réagir une femme.Moi : n’essaie pas de me toucher sinon je jure je vais te tuer.Seydina : d’accord tu dois sûrement être fatiguée pour aujourd’hui, mais demain je n’accepterai pas une autre excuse pour repousser la nuit de noces.