Share

Chapitre 6

Penulis: Caro Duhamel
Le lendemain matin, Pablo s'est précipité de descendre les escaliers après s'être lavé à la hâte. Son estomac criait famine et il rêvait déjà du petit-déjeuner préparé par Émeline.

Mais la table de la cuisine était vide. Aucune trace de la présence habituelle.

Il s'est tourné vers Gaétan, « Papa, maman ne s'est pas réveillée ? Elle a oublié de nous faire à manger ? J'ai trop faim, je veux un sandwich. »

« Elle n'est pas rentrée. »

Plus exactement, elle était rentrée pendant la journée… pour emballer ses affaires ; puis elle était repartie aussitôt. Gaétan ne l'avait réalisé qu'en retrouvant la chambre conjugale vidée de moitié.

N'ayant pas lu le message de la veille, il ignorait tout du divorce. Pour lui, il ne s'agissait que d'une nouvelle tentative désespérée de son épouse délaissée, afin d'attirer son attention. Une comédie qu'il comptait bien ignorer, pour lui donner une leçon : si elle espérait revenir ainsi, elle se trompait.

Pablo, le ventre creux, s'est plaint : « Papa, j'ai trop faim… Je veux le croque-monsieur de maman. »

Gaétan a attrapé son cartable et lui a tapoté la tête, « Allez, on mange dehors. »

Dans un restaurant haut de gamme, Pablo a reposé sa fourchette, boudeur. « Ce n'est pas bon. Pas bon du tout. Rien à voir avec ce que fait maman », a-t-il commenté.

Peu patient avec les caprices, Gaétan lui a poussé une assiette de croissants sophistiqués : « Alors mange ça. »

En portant sa tasse de café à ses lèvres, il a froncé les sourcils. Le breuvage manquait de rondeur, loin de la richesse et de la douceur de celui qu'Émeline préparait.

Sans un mot, il a reposé sa tasse et a mordu dans un sandwich… qu'il a abandonné après quelques bouchées. Pour la première fois, il comprenait les plaintes de son fils.

Leur petit-déjeuner, bien que copieux en apparence, les a laissés sur leur faim.

Une fois en voiture, Pablo a composé le numéro de sa mère sur sa montre connectée.

Et à ce moment-là, Émeline préparait le repas du matin pour Tatiana. Son téléphone, resté dans la chambre, a vibré aux trois appels successifs de son fils, sans qu'Émeline en apercevait un seul.

L'enfant a senti une pointe de panique l'envahir. Il a repensé à ce jour à la maternelle, lorsqu'il avait ignoré Émeline. Il était convaincu qu'elle lui en voulait encore.

Mais pourquoi était-elle si rancunière ? Ce n'était qu'un caprice, une seule fois ! De plus, était-ce vraiment de sa faute ?

Les mamans de ses copains étaient toutes impressionnantes : celle d'Alice était une star, celle de Lucas une cheffe d'entreprise internationale, celle de Simon une ingénieure renommée. Et Émeline ? Elle ne savait rien faire de spécial ! Comment pouvait-il avouer à ses amis que sa mère ne brillait qu'en cuisine ?

Devait-il laisser tout le monde croire qu'elle était cuisinière ?

Puisqu'elle ne répondait pas, il ferait de même la prochaine fois !

Ce n'était qu'après avoir préparé le petit-déjeuner qu'Émeline a remarqué les appels manqués. Après une brève hésitation, elle a rappelé, mais Pablo a raccroché aussitôt.

L'écran du téléphone redevenu noir, elle n'a ressenti aucune inquiétude. Si quelque chose de grave s'était passé, Gaétan l'aurait contactée.

Elle a alors laissé son téléphone de côté sans y prêter plus d'attention.

De son côté, le petit garçon attendait en vain qu'elle rappelle à nouveau. Mais jusqu'a ce qu'il arrivait à l'école, son téléphone n'a plus vibré. Boudeur, il est entré dans sa classe d'un pas traînant.

...

À son réveil, Tatiana a découvert la table garnie de plats qu'elle adorait. Submergée de joie, elle a serré Émeline dans ses bras en la couvrant de baisers exubérants, « Je t'aime tellement ! Reste vivre avec moi pour toujours ! »

Émeline a ri et l'a poussée vers la salle de bains, « Dépêche-toi, sinon tu vas être en retard. »

Tout en se préparant, Tatiana lui a demandé ses projets de la journée.

« Je vais voir Silvain. Je compte reprendre le travail », a répondu simplement Émeline.

Silvain Ponce était son ami d'enfance. Ensemble, ils avaient fondé PromeVita, une entreprise de biotechnologie, pendant leurs études.

Mais après avoir décroché le diplôme, Émeline s'était mariée et avait eu Pablo, abandonnant la gestion à Silvain, qui lui en gardait encore rancune.

Ils s'étaient peu parlés ces dernières années. La veille, en appelant, elle était tombée sur son assistant. Elle avait annoncé qu'elle l'attendrait ce matin à leur lieu habituel.

Mais viendrait-il ?

Au fond d'elle, Émeline n'en était pas certaine.

Voyant son amie préoccupée, Tatiana lui a caressé les cheveux, « Ne t'en fais pas. Silvain le beau gosse, malgré son air distant, a toujours eu le cœur tendre. »

...

À 9h30, Émeline a poussé la porte du Café de Pluie.

Étudiante, elle y venait souvent avec Silvain pour étudier en sirotant du café. Après avoir lié amitié avec le propriétaire, Axel Pretre, elle avait même appris l'art de la torréfaction.

Axel, toujours aussi décontracté et souriant, l'a instantanément reconnue malgré les années. Ils ont échangé quelques souvenirs avec nostalgie.

Émeline a préparé elle-même deux cafés, s'est installée à leur table habituelle près de la fenêtre et a sorti de son sac une liasse de documents scientifiques qu'elle s'est plongée aussitôt dedans.

Dotée d'une mémoire photographique et d'une lecture rapide, elle est facilement absorbée par les textes.

Soudain, une voix masculine, faussement nonchalante, l'a fait sursauter, « Tu veux quoi ? Je n'ai pas de temps à perdre. Cinq minutes, pas une de plus. »

L'homme qui lui faisait face était d'une beauté presque troublante. Vêtu d'un costume noir sur mesure, il était négligemment adossé au canapé, une jambe croisée sur l'autre, le sourcil légèrement arqué dans une feinte indifférence.

Son arrivée a apaisé enfin l'anxiété d'Émeline. Elle a glissé la tasse vers lui et a ouvert la bouche pour parler : « Je l'ai préparée moi-même. J'ai ajouté du lait et du sucre, comme tu l'aimes. »

Silvain a jeté un regard furtif à la tasse, ne montrant pas sa satisfaction et grognant intérieurement : « Au moins, tu te souviens de mes goûts. »

De l'apparence, il a gardé son masque de froideur. Il a consulté sa montre et a annoncé : « Il te reste quatre minutes. »

« Je veux revenir travailler chez PromeVita. »

« Trois minutes. »

« Je vais divorcer de Gaétan. »

Silvain avait imaginé mille raisons à cette rencontre, exceptée celle-là.

Une vague d'émotions contradictoires l'a envahi. Il a avalé une gorgée de café, puis a lancé à Axel d'un air agacé : « Tu as oublié le sucre et le lait ou quoi ? C'est amer à mourir ! »

Axel, tout en maniant sa cafetière, a ricané, « Quand le cœur est amer, tout a un goût de fiel. »

La remarque, plus juste que jamais, a touché Silvain en plein cœur.

À l'époque où Émeline et lui avaient fondé l'entreprise, leur complémentarité laissait présager un avenir radieux. En quelques années, ils auraient pu rivaliser avec Gaétan et son entreprise.

Mais elle avait tout abandonné, lui et leur projet commun, pour se marier et avoir un enfant avec cet homme. Si au moins elle avait été heureuse, il aurait été moins rancunier… mais la réalité était tout autre.

Son obsession pour Gaétan n'avait jamais été un secret pour lui. Pour le séduire, elle avait appris tout ce qu'il maîtrisait : équitation, escalade, boxe, natation, tir à l'arc, jeux de go, golf…

Elle avait même étudié la parfumerie pour lui créer une fragrance unique, un cadeau d'anniversaire précieux et personnel.

Jusqu'à son choix de filière à l'université, qu'elle avait fait pour lui.

Émeline venait d'une lignée de médecins. Sa grand-mère était une herboriste traditionnelle, sa mère enseignait en faculté de médecine. Avant même que les autres enfants ne lisent des contes, elle dévorait déjà des traités médicaux anciens.

Le don était là, évident. Si elle avait persévéré, elle aurait pu atteindre les sommets de la recherche médicale.

Mais au final ? Elle avait suivi les pas de Gaétan dans l'intelligence artificielle.

Elle l'avait aimé avec la fougue d'un papillon se jetant dans la flamme, lui offrant sa vie, sa jeunesse et toute sa passion. Et maintenant…

Silvain, les paupières baissées, a ajouté du sucre dans son café, « Tu peux vraiment tourner la page, sans un regret ? »

Bien sûr que non. Il y avait sûrement du regret.

Émeline a aimé Gaétan depuis ses treize ans. Maintenant qu'elle avait vingt-sept ans, cela faisait quatorze ans : la moitié de sa vie, plus de cinq mille jours et nuits...

La passion de jeunesse, l'ardeur, les efforts après le mariage… tout cela avait été réel et indéniable.

Mais aujourd'hui, elle était épuisée et désespérée.

Tous les cœurs refroidis ne peuvent pas être réchauffés, et la sincérité n'est pas toujours payée de retour.

Il faut au moins reconnaître quand on se trompait.

Refoulant l'amertume qui lui montait à la gorge, Émeline a murmuré : « Tu le sais, quand je prends une décision, je n'en change pas. J'ai déjà déménagé. Je ne réclame même pas la garde de Pablo. Est-ce qu'il reste une place pour moi à l'institut de recherche de PromeVita ? »

Silvain ne s'est livré ni à des reproches ni à des condoléances hypocrites ; il ne ressentait même pas de la tristesse. Mais il comprenait mieux que quiconque que derrière la détermination d'Émeline se cachait une trahison inexcusable de la part de Gaétan.

Sans poser de questions, il a déclaré avec une tranquillité presque déconcertante : « Cette entreprise, nous l'avons bâtie ensemble. Ta place n'a jamais été occupée. Tu peux revenir quand tu veux. Mais sache que les chercheurs de l'institut ont leur fierté. Même en tant que patron, je ne peux pas les commander pour tout. À toi de voir si tu arrives à les impressionner. »

« Ne t'inquiète pas pour ça. » Un sourire doux mais résolu, pareil au soleil printanier, a illuminé le visage d'Émeline.

Sans revenir sur le passé, ils se sont plongés dans la planification des prochaines étapes, convenant qu'Émeline réintégrerait officiellement l'entreprise lundi suivant. Puis, ils ont brièvement échangé sur les projets en cours.

À sa surprise, Silvain a découvert que, malgré des années consacrées à sa famille, Émeline maîtrisait parfaitement les dernières avancées en biomédecine, et même des domaines émergents comme la programmation génétique.

En parlant de sujets techniques, Émeline a paru retrouver de l'entrain. Elle a soulevé une liasse de documents avec un sourire, « Tiens, ce sont les notes de M. Yvon. »

Reconnaissant le nom, Silvain a sourcillé. En parcourant les pages, il a constaté qu'il s'agissait des données les plus récentes, souvent encore confidentielles, sur la programmation génétique.

« Tu as fait un master en ingénierie génétique ? » a-t-il demandé, surpris.

Mais non : sous la pression familiale, Émeline avait obtenu un double diplôme en intelligence artificielle et médecine. La génétique n'avait jamais fait partie de son cursus.

Or, François Yvon, figure éminente de la biologie, sélectionnait ses étudiants avec une rigueur extrême. Les chances d'une novice comme Émeline fût acceptée étaient infimes.

« J'ai étudié pendant les années où je m'occupais de Pablo. J'ai postulé plusieurs fois. »

En évoquant son fils, elle a senti une douleur aiguë lui traverser le cœur.

Pablo souffrait d'un trouble de la coagulation. Son souhait était simplement de guérir sa maladie en réparant ou remplaçant les gènes défectueux grâce à la programmation génétique. Forte de ses connaissances médicales et en IA, elle voulait tenter sa chance.

En un mot, elle s'était lancée dans la programmation génétique pour sauver son enfant Pablo.

Et son fils ? Il la rejetait, sa propre mère, convaincu qu'elle ne valait rien.

Soudain, Émeline a trouvé ses six années de mariage profondément vaines : elle n'avait su retenir ni le cœur de son mari, ni celui de son fils...
Lanjutkan membaca buku ini secara gratis
Pindai kode untuk mengunduh Aplikasi

Bab terbaru

  • Sous les Projecteurs : Couronnes et Repentir   Chapitre 30

    De retour des toilettes, Tatiana a commandé une autre bouteille de whisky et a bu jusqu'à en vomir.Émeline lui a tapoté le dos, lui a tendu de l'eau et une serviette jetable.Une fois la crise passée, elle lui a donné un chewing-gum pour rafraîchir son haleine.La jeune femme s'est appuyée contre son épaule en murmurant : « Émeline, tu es si gentille, si attentionnée. Promets-moi de ne jamais me quitter, d'accord ? »« D'accord. » Tout en calmant l'ivrogne, Émeline l'a guidée vers la sortie, aidée par un serveur.Arrivée à la porte, Tatiana s'est souvenue soudain de son sac. Elle a frénétiquement fouillé ses vêtements, « Mon sac ! Il contient les dossiers des clients ! Si je le perds, Wilfrid va me tuer ! Émeline, je ne le trouve pas ! »« Wilfrid se marie, et mon sac a disparu ! Bordel… Ma vie est si dure, Émeline ! »« Ne pleure pas. Je vais le chercher. Il doit être resté au box. »Émeline a glissé vingt euros au serveur pour qu'il surveille Tatiana et est retournée cherche

  • Sous les Projecteurs : Couronnes et Repentir   Chapitre 29

    Depuis le lycée, Tatiana l’aimait en secret. C’était pour lui qu’elle était devenue avocate.Les hommes qui l’entouraient ce soir avaient été choisis pour leur ressemblance avec lui : silhouette, caractère, regard, profil… Aucune exception.Émeline, dont la vie sentimentale était un désastre, n’avait pas de conseil éclairant à offrir. Elle s’est contentée de tenter, « Et si tu aimais quelqu’un d’autre ? Par exemple… Silvain ! »C’était le seul homme célibataire et de bien qu’elle connaissait bien, et elle le jugeait effectivement un bon parti.Tatiana a affiché une expression horrifiée, « Tu es sobre ou ivre ? As-tu oublié comme Silvain me regarde avec mépris, comme s’il rêvait de m’étrangler ? »« C’est toi qui l’as surnommé ‘le beau gosse Silvain’. »« J’ai dit la vérité ! Il est plus beau que moi, ça me rend jalouse. Et il ne ressemble en rien à Wilfrid, son propre frère. Je ne veux pas de lui comme sosie. »Émeline a dit, « … Je ne parlais pas de sosie. »« Allez, Émeline,

  • Sous les Projecteurs : Couronnes et Repentir   Chapitre 28

    Arrivée au bar indiqué, Émeline n’est pas parvenue pas à joindre Tatiana. Elle s’est frayée un chemin à travers la foule, scrutant chaque recoin.Soudain, elle s’est immobilisée, le regard figé sur un point.Au centre du bar, dans un box plongé dans une pénombre suggestive, un homme d’une beauté aristocratique était nonchalamment affalé sur le canapé. Un verre à la main, l’autre bras posé derrière le dossier, il a enveloppé la femme à ses côtés d’une intimité naturelle, comme s’ils avaient partagé mille nuits semblables.Ses yeux, d’ordinaire si froids et distants, regardaient maintenant sa compagne d’une tendresse enveloppante tandis qu’elle jouait. Un sourire léger courbait ses lèvres, trahissant une indulgence et une protection évidentes.Roxane venait de perdre la partie. Sous les encouragements bruyants, elle a opté pour boire en guise de punition. Mais c’était Gaétan qui, avec un naturel désarmant, a saisi le verre et a vidé d’un trait la portion marquée du rouge à lèvres de

  • Sous les Projecteurs : Couronnes et Repentir   Chapitre 27

    Bien qu’elle méprise les femmes au foyer comme Émeline, elle a décidé de l’avertir pour l’honneur de Gaétan.« Émeline, tu es une femme mariée. Veille à garder tes distances avec les autres hommes en public. »Émeline en a eu un rire sec, « Tu te trompes de cible. Ces conseils, adresse-les plutôt à Gaétan. »« Que sous-entends-tu ? » Camille a affiché soudain une autorité glaciale, comme si elle s’adressait à une subalterne.« Tu ne le sais pas ? »Bien sûr que Camille savait. Elle admirait Roxane : une diplômée d’une grande école, au visage magnifique et aux compétences remarquables. Elle avait toujours estimé que seule une femme de cette trempe méritait de se tenir aux côtés de Gaétan.Mais à présent, sous le regard pourtant calme de cette femme qu’elle méprisait, Camille y a perçu une moquerie cinglante.Agacée, elle a passé à l’attaque, « Qui garde Pablo pendant ton dîner au restaurant ? Ne dois-tu pas lui préparer ses repas ? Son santé est fragile, et tu l’abandonnes pour t

  • Sous les Projecteurs : Couronnes et Repentir   Chapitre 26

    La voix de l’homme, assoupie mais tendre, était celle qu’elle avait espérée en vain pendant quatorze ans.Les doigts d’Émeline se sont serrés sur le téléphone, ses jointures blanchissant.Ne pouvaient-ils au moins éviter de faire une démonstration de cette intimité devant elle ?Croyaient-ils son cœur de pierre ? Qu’il ne pouvait se briser ?Même si sa décision de divorcer était ferme, des années d’amour ne se sont pas effacées en un jour.« Qu’y a-t-il ? » La voix est redevenue distincte et glaciale, comme un seau d’eau versé sur sa tête.Les émotions d’Émeline se sont rapidement calmées, mais sa voix a été un peu rauque, « Où est Pablo ? »Bien qu’elle ait renoncé à sa garde, elle restait sa mère.Si Gaétan était avec Roxane, qui veillait sur leur fils ?« Perrine s’en occupe. »Émeline a poussé un rire amer, « Tu l’as confié à une nounou maintenant ? »Gaétan, impassible, a répliqué : « Si tu t’inquiètes autant pour lui, je te cède la garde. Tu t’en occupes toi-même. »S

  • Sous les Projecteurs : Couronnes et Repentir   Chapitre 25

    Une dizaine de minutes plus tard, tous les regards étaient rivés sur l'écran de projection. L'assistance écoutait avec une concentration intense, hochant la tête et prenant des notes de manière frénétique. Vers la fin, certains visages affichaient une excitation presque fiévreuse, particulièrement celui d'Édouard.À peine Émeline avait-elle terminé qu'Édouard s'est levé d'un bond, les mains agrippées à ses cheveux, « Je suis tellement nul ! Quelle idée géniale ! Comment ai-je pu ne pas y penser plus tôt ? C'est révolutionnaire ! »Puis, levant vers Émeline un regard brillant d'admiration, comme un chien affamé fixant un os, il s'est exclamé : « Mme Gaubert, je vous présente mes excuses ! Je n'aurais jamais dû vous sous-estimer et douter de vous sans vous connaître. Laissez-moi vous offrir café et snacks ce mois-ci, et pardonnez mon arrogance stupide. »Devant ce revirement spectaculaire, Émeline a marqué une pause avant de sourire avec grâce, « J'accepte avec plaisir vos offrandes.

Bab Lainnya
Jelajahi dan baca novel bagus secara gratis
Akses gratis ke berbagai novel bagus di aplikasi GoodNovel. Unduh buku yang kamu suka dan baca di mana saja & kapan saja.
Baca buku gratis di Aplikasi
Pindai kode untuk membaca di Aplikasi
DMCA.com Protection Status