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Chapitre 7

Penulis: Caro Duhamel
Silvain a proposé à Émeline de l'accompagner au siège pour récupérer des dossiers de projet et se familiariser avec les recherches en cours avant son intégration officielle lundi.

Après avoir salué Axel, ils se sont dirigés vers leurs voitures respectives, convenant de se retrouver au parking de l'entreprise.

Mais en approchant de sa Lamborghini, Émeline a aperçu une silhouette suspecte. En s'approchant, elle a reconnu Félicia, la petite sœur de Gaétan.

Celle-ci a écarté les bras, stupéfaite, « Mon Dieu, tu as du cran ! Comment tu as osé rouler dans ce bijou ? Tu as idée de son prix ? Plus de deux millions d'euros ! Il n'en existe que deux en France ! »

Émeline a froncé les sourcils et a demandé : « Et pourquoi ne le pourrais-je pas, Félicia ? »

Depuis son mariage avec Gaétan, cette belle-sœur n'avait jamais eu pour elle la moindre considération. Désireuse de gagner le cœur de Gaétan, Émeline avait tout supporté : les ordres méprisants, les caprices, exauçant même ses exigences les plus abusives.

Rétrospectivement, elle se jugeait d'une naïveté pitoyable, en manquant de respect pour elle-même.

Comment avait-elle pu ignorer que, le sarcasme, la maltraitance, et l'impunité de Félicia venait de l'indulgence et la permission tacite de Gaétan ?

« Toi ? » a ricané Félicia avec mépris, « Tu te prends pour qui ? Une femme au foyer miteuse, bonne à laver le linge et cuisiner ! Si tu n'avais pas drogué mon frère pour tomber enceinte, tu n'aurais jamais pu l'épouser ! »

La fameuse histoire de la drogue… Ce démon resurgissait.

Pourtant, ce n'était pas un piège ourdi par elle. Mais qui la croirait ? Tout le monde savait qu'elle excellait en médecine, et après tout, elle avait obtenu exactement ce qu'elle voulait : un mariage avec Gaétan, la rupture entre celui-ci et Roxane, et le départ de cette dernière à l'étranger pour ses études…

Or, Roxane était revenue en France un an plus tôt. Dès son retour, elle avait décroché un contrat international pour le groupe Leblanc. Rapidement promue vice-présidente, elle accompagnait désormais Gaétan à toutes les réceptions. Ensemble, ils formaient un duo aussi brillant que redouté.

Tandis qu'elle-même, après des années de mariage, n'avait ni diplôme ni carrière, réduite à une épouse au foyer insignifiante. Jusqu'à trahie par son mari et son fils.

Quelle déchéance. Félicia avait raison de la mépriser.

« Émeline, donne-moi les clés ! » a ordonné Félicia en tendant la main, déjà impatiente d'étrenner la voiture devant ses amies.

À l'époque où Gaétan avait acheté cette voiture, Félicia en avait déjà rêvé. Mais en apprenant qu'elle était destinée à Roxane pour son anniversaire, elle s'était résignée. D'une part, elle considérait déjà Roxane comme sa future belle-sœur, d'autre part, elle admirait cette femme accomplie et ambitieuse.

Mais la voir entre les mains d'Émeline ? Inacceptable ! Elle comptait bien rendre justice aux Leblanc et soutenir Roxane.

Convaincue d'agir pour le bien de tous, elle était stupéfaite quand Émeline a écarté sa main d'un geste sec. Puis elle a prononcé ce mot d'un air impassible, « Dégage. »

Félicia, d'abord sidérée, a ensuite haussé la voix avec arrogance, « Tu es folle ? Tu n'as aucun droit de conduire cette voiture ! Elle appartient à mon frère ! »

« Ton frère est encore mon mari. »

« Et alors ? Il ne t'aime pas ! Pour ton information, il l'a achetée spécialement pour l'anniversaire de Roxane ! »

« Qu'est-ce que tu as dit ? »

Ainsi, c'était un cadeau d'annif pour Roxane…

Cela expliquait pourquoi la voiture était garée au fond du garage, si précieusement protégée. C'était pour l'amour véritable de Gaétan.

Prétendre qu'Émeline n'était pas jalouse aurait été un mensonge.

En six ans de mariage, Gaétan ignorait jusqu'à la date de son anniversaire, sans même parler de cadeaux.

La raison ? Il ne s'investissait jamais dans ces « détails ». Soit sa grand-mère le rappelait à l'ordre, soit son assistant s'en chargeait. Les cadeaux, eux aussi, étaient choisis par d'autres.

Émeline a serré les clés si fort que ses jointures ont blanchi, le bord de ses yeux rougi.

Félicia affichait un sourire narquois, ravie de l'effet blessant produit par sa révélation.

Connaissant sa toxicité, Émeline a refusé de jouer encore à la poupée soumise. Sans un mot de plus, elle l'a écartée et est montée dans la voiture.

Après des années d'humiliation, il était temps de mettre fin à ce jeu pervers !

Bousculée, Félicia est restée bouche bée. Elle s'est ruée pour ouvrir la portière, mais Émeline les avait déjà verrouillées.

« Bip bip bip ! »

Émeline, les yeux brillants de colère, a klaxonné avec force. Le son strident a réussi à faire reculer Félicia de deux pas.

Puis, avec la souplesse d'une voiture sportive, la voiture a quitté son stationnement.

Le parking ouvert, ayant un terrain cahoteux, présentait des flaques d'eau après les pluies récentes. Le passage des pneus y a tracé une gerbe parfaite qui a éclaboussé Félicia, laissant sur elle une empreinte boueuse en forme d'arc.

Ce n'était pas intentionnel. Mais même si ça l'avait été… et alors ? Elle l'aurait mérité. De toute manière, au point où elle en était, elle s'en fichait complètement.

« ÉMELINE ! » a trépigné Félicia de rage, pointant un doigt accusateur vers la voiture qui s'éloignait, « Tu vas le regretter ! Je vais tout raconter à Gaétan ! »

À cet instant, un nouveau coup de klaxon a retenti derrière elle. Félicia, le visage décomposé, s'est hâtée de s'écarter.

Mais Silvain a brutalement appuyé sur l'accélérateur. Les pneus de sa voiture ont roulé à nouveau dans la même flaque d'eau sale, éclaboussant une nouvelle gerbe de boue sur Félicia.

« Espèce de crétin ! Tu conduis comme un sagouin ! » a-t-elle hurlé.

Silvain a eu un ricanement glacial, son regard perçant se reflétant dans le rétroviseur. Ses traits fins et élégants se sont teintés d'une dangerosité palpable.

Oui, il était connu pour sa bienveillance envers les siens… et sa rancune tenace envers les gens qui ont fait mal à ses proches. Félicia venait de s'inscrire sur sa liste noire.

Chez PromeVita, le groupe de discussion des chercheurs explosait :

« Alerte ! Je viens de voir le patron entrer avec une beauté à l'élégance rare… dans le bureau légendaire ! »

« Moi aussi ! Elle m'a souri, et elle a l'air tellement gentille et gracieuse. Serait-elle la propriétaire des lieux ? On aurait une directrice ? »

« Mais alors… qu'en est-il du Prof. Hamon ? »

Bien que Lucien Hamon gérât tous les projets de recherche, le bureau de direction était resté vide pendant des années. Silvain interdisait qu'on l'occupe, disant le réserver à une personne spécifique.

De son côté, Émeline parcourait son ancien bureau avec émotion et nostalgie. Rien n'avait changé depuis son départ, pas même son cactus qui avait survécu… et cette plante a fleuri.

Du bout des doigts, elle a effleuré la fleur délicate, la voix étranglée par les sanglots, « Merci. »

Elle n'aurait jamais imaginé que Silvain avait préservé son bureau, faisant même entretenir ses plantes. Lui qui avait prononcé tant de paroles amères lors de leur séparation…

L'homme s'est dirigé vers la porte, « Je vais chercher les dossiers. »

Une fois la porte close, Émeline a enfin laissé couler ses larmes, telles des perles amères tombant sur la fleur du cactus.

...

Une heure plus tard, quand Silvain est revenu, elle s'était ressaisie. Le calme et la détermination remplaçaient l'émotion, seule une légère rougeur au coin des yeux trahissant ses pleurs.

Silvain a jeté un regard furtif à son visage avant de lui tendre les dossiers avec une feinte désinvolture, « Voici les quatre projets prioritaires de l'entreprise. Étudie-les d'abord, tu découvriras les autres progressivement. Et quel poste envisages-tu ? »

Il s'agissait de documents confidentiels, au cœur de l'activité de l'entreprise. Émeline les a rangés soigneusement dans son sac.

« Je propose de maintenir les responsables actuels en poste, sauf si tu estimes l'un d'eux incompétent. Inutile de bouleverser l'organisation pour moi. Je me contenterai d'un poste de chercheur, dédié à la R&D. La gestion n'a jamais été mon fort. »

Comprenant ses intentions, Silvain a acquiescé. Un coup d'œil à sa montre lui a appris qu'il était midi pile.

« Ça te dit qu'on déjeuner ensemble ? » a-t-il proposé.

Émeline a haussé les épaules, a répondu, « Pourquoi pas ? »

La cafétéria de PromeVita était réputée pour sa variété de cuisines, ses ingrédients frais et sa qualité.

Sans badge employé, Émeline a laissé Silvain régler l'addition.

Cette complicité a immédiatement alimenté les spéculations sur son identité parmi les collègues curieux.

À peine ont-ils le temps de s'installer avec leurs repas respectifs, le téléphone d'Émeline a sonné.

C'était un appel de Gaétan, sans doute au sujet de son altercation avec Félicia ; et surtout, pour la fameuse voiture destinée à Roxane.

Elle a rejeté l'appel sans hésiter une seule seconde.

Silvain lui a tendu ses couverts, amusé, « C'est du progrès ça. Tu lui raccroches déjà au nez. Continue comme ça. »

Émeline lui a souri, « Ne t'inquiète pas, patron. Je ne te décevrai pas. »

À cet instant, le téléphone a sonné de nouveau ; C'était toujours Gaétan.

Elle a laissé échapper un rire sec.

Gaétan ne l'avait jamais appelée deux fois de suite. Il n'était pas du genre à prendre des initiatives, et quand il le faisait, c'était toujours pour des raisons importantes.

Aujourd'hui, il avait déjà composé son numéro trois fois pour la voiture de Roxane ?

Oui, trois appels.

Mais le quatrième s'est fait attendre : sa patience devait avoir des limites.

...

Au même moment, dans le bureau de la direction du groupe Leblanc, Gaétan était affalé dans son fauteuil de patron, tirant sur sa cravate avec agacement. Son regard était glacé.

Il avait passé sa matinée en réunion, manquant les appels de Félicia. Ce n'était qu'en voyant ses messages qu'il avait découvert qu'Émeline avait osé prendre la voiture choisie et préservée avec soin pour sa chère Roxane.

Il l'avait garée tout au fond dans le garage familial pour produire l'effet de surprise, certain qu'Émeline n'y toucherait pas.

Malgré l'accumulation de bolides au fil des ans, elle n'avait jamais conduit aucun d'eux, fidèle à sa vieille voiture.

Il n'aurait jamais imaginé qu'elle irait jusqu'à prendre ce modèle précis pour attirer son attention. Décidément, elle n'avait pas changé : prête à tout pour parvenir à ses fins.

La porte du bureau s'est ouverte. Roxane, en tailleur professionnel, a fait son entrée.

L'assistant de Gaétan lui avait rapporté son air sombre après la consultation de son téléphone. Elle venait s'en assurer.

« Qu'est-ce qui ne va pas ? Tu es souffrant ? »

Roxane s'est approchée, posant une main inquiète sur son front, « Au moins, pas de fièvre. Mais tu es tout pâle… Ah ! »

Elle a poussé une exclamation feinte en tombant dans ses bras. Gaétan a ri contre son front avant de déposer un baiser sur ses lèvres.

« Arrête, nous sommes au bureau », a-t-elle protesté en détournant le visage, son oreille effleurant la bouche de Gaétan.

L'homme n'a pas du tout arrêté ce qu'il était en train de faire, chuchotant de manière séduisante contre la tempe de la beauté dans ses bras : « C'est la pause. Et personne n'entre ici sans frapper. »

Effectivement, excepté Roxane, personne n'avait le droit de pénétrer dans son sanctuaire sans autorisation.
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