Je tourne en rond dans mon lit et pourtant, je n'arrive toujours pas à fermer les yeux. Je souffle et me redresse puis je me lève complètement en enlevant la couverture de sur mon corps. Je souffle encore et me met devant ma fenêtre, il fait nuit noire et il y'a un brouillard m'empêchant de voir correctement la route.
Je grimace quand mon ventre se comprime, non pas encore cette intuition ! La même que celle le soir où Jessica et moi avions été kidnappé. Je me tiens à une commande et essaye de reprendre ma respiration.
Lui ? C'est lui qui me fait ça ? Il n'est pas mort ?
Je ferme les yeux et inspire puis expire.
Inspire, expire.
Inspire, expire.
Inspire, expire.
Inspire, expire.
Inspire, expire.
Calme toi Allison. Tu es en sécurité ici.
Je me relève quelque minute après et prend une veste bien chaude, je dois sortir prendre l'aire, j
Deux jours après. Frappant à main nue contre ce punching-ball de toute mes forces, je ne sens même pas le sang qui commence a coulé sur mes poings, la haine m'emporte et je n'arrive pas à me calmer. Flashback dix-huit ans avant : - Tu dois devenir un homme ! Un vrai ! - Laisse-moi sortir de là... - Tu vas rester ici le temps qu'il te faudra pour que tu deviennes un vrai homme, un homme digne de moi. - Non attend... - Ça ne fait même pas un mois que tu es ici, tu n'es qu'un faible ! Espèce de faible ! Tu ne mérites même pas de porter mon nom ! - Attend... j'ai faim je t'en supplie... Mais il s'en alla, fermant cette immense porte en acier violemment, me laissant dans le noir et le froid. Encore une fois. - Patron ? Je m'arrête net et attrape le sac dans
PDV d’Allison : Il recula et me songea. Mais il ne savait pas. Que je disais la vérité. Jamais je n'aurais du coucher avec mon kidnappeur. Je sors un rire nerveux. Un kidnappeur. Le mien. Il me dévisagea cette fois-ci et un rictus diabolique apparaît sur ses lèvres. A quoi pense-t-il ? Me tuer ? - Tu regrettes, tu n'aurais jamais dû. Sa voix froide et implacable me fait froid dans le dos. Je serre la serviette entre mes mains. - Tu regrettes. Répète t'il. - Tu veux faire l'homme surpris avec moi, tu t'étonnes mais tu oublies, très vite que ma meilleure amie est morte ! Elle est morte à cause de tes hommes, oui c'est un de tes hommes qui la tué pas toi, mais c'est toi le patron non ? C'est toi qui avais dicté les règles, non ? Dis-je froidement. Je marque une pause en le dévisageant à mon tour. Je m'approche de lui et relève la tête pour le faire face.
PDV d’Allison : Lentement et douloureusement, j'ouvre les yeux. Je grimace en tenant mes tempes entre mes doigts, je frissonne en regardant tout autour de moi. Je suis encore dans cette cellule... J'ai froid et terriblement mal, j'ai faim et affreusement soif. Je me lève faiblement en me tenant contre les murs. Je m'approche de la porte en acier et frappe celle-ci avec le peu de force qu'il me restait. - La porte... OUVREZ LA PORTE ! Je fonds en larme et me laisse glisser contre cette fichue porte. Maman... Papa... Laura... Jessica... Ils me manquent... Ils sont tous morts. A cause de moi ! Je le sais c'est à cause de moi ! Tout est de ma faute. Pourquoi ? Pourquoi moi ? Pourquoi eux ? Ils ne méritaient pas cette vie-là ! Ils ne le méritaient pas ! Ils sont tous mort
PDV d’Allison : Je me réveille en grognant en ayant la bouche sèche, je soupire et enlève le drap de sur mon corps. Je regarde à coter de moi et constate que le lit est vide. Il n'est pas là. Je prends à contre coeur une chemise noire qu'il l'appartenait mais, je préfère mettre ça plutôt qu’une de ces nuisettes. Je me maudis quand je tire sur le col de la chemise pour humer son parfum. Il sentait atrocement bon. J'ouvre la porte de la chambre et souffle rassurer qu'elle ne fût pas fermée à clé. Sur la pointe des pieds je descends les marches en faisant le tour de son manoir. C'est la première fois que je la visite comme ça. Je le trouvais magnifique. Il était vraiment grand. Mais c'était très sombre. Une fois arrivé dans la cuisine je cherche partout un verre, au bout de quelque minute j'en trouve enfin un et allume l'eau du robinet. Une fois mon verre remplie je le bois d'un c
Ça fait quatre moi aujourd'hui que je suis ici. Il y'a quelques jours Aaron était parti à Moscou, sans doute pour tuer encore. Olivia est revenue après le départ de Aaron, c'est lui qui l'avait demandé pour s'occuper de moi. Elle entre dans la chambre me faisant grogner. Elle tire sur les rideaux pour laisser le soleil m'aveuglé les yeux. Je soupire et met la couverture sur mon visage. - Aller levez-vous mademoiselle Anderson ! Il est assez tard maintenant. Je grogne et me redresse en étirant mes membres. - Monsieur Carrington ne va pas tarder à arriver. Je ne dis rien et soupire encore une fois. - Je vais vous faire couler un bain. Elle s'en va dans la salle de bain me laissant seule. Elle ressort quelque seconde après. - J'ai oublié d'éteindre le four ! Quelle tête en l'air ! Je vous laisse éteindre l'eau. Elle s'en va me laissant cette fois-ci une bo
PDV d’Allison : Il éteint le moteur de la range rover devant un restaurant très riche et lumineux. Il sort de la voiture et je fis de même en faisant attention de ne pas tomber. Il vient m'aider en attrapant ma main dans la sienne. Je le remercie timidement et il referme la portière. Il garde sa main dans la mienne et je n'essaye même pas de l'enlever. Nous entrons dans le restaurant et des serveurs nous accueillent chaleureusement. Je garde la tête baissée pour ne pas attirer l'intention des autres sur moi. Nous arrivons dans un coin plus éloigné des autres clients, nous nous asseyons sur des chaises face à notre tables. Il me regarde toujours tandis que moi je n'ose pas le faire. Alors je prends le menu sur la table et fait semblant d'y jeter un coup d'œil. - Je suis surpris de voir que tu ne poses aucunes questions. Dit-il soudainement. Je relève ma tête vers la sienne et plonge mon regard dans l
PDV d’Allison : 1 semaine plus tard Je me réveille sous les lourdes voix qui résonnent dans la pièce où je me trouve, je bouge un doigt, je grogne car je n'arrive pas à respirer convenablement. - Elle s'est réveillée ! Réveiller ? Qui moi ? Où suis-je ? - Enlevez lui le masque respiratoire, elle n'arrive pas à respirer comme ça docteur. On touche mon corps, je grimace voulant à tout prix dégager toutes ces mains qui me collent. C'est ce que je fais, je repousse tout le monde brutalement, je ne veux que personne ne me touche. Personne ! - Appelez son mari ! Mon mari ? Mon mari ? Mon mari ? - Il faut qu'elle se calme ! Je n'ai aucune idée de ce qu'il m'arrive, je n'arrive pas à savoir si c'est vraiment moi qui suis en train de s'agiter comme une
PDV d’Allison : - Olivia j'aimerais juste savoir où il est ! - Je suis navré mademoiselle, mais comme je viens de vous le dire il y'a cinq minute. Je ne sais pas. - Esteban où il est ? Lui il doit savoir où il se trouve. Non j'en suis certaine ! - Je ne sais pas non plus. Je me lève et la suit dans la salle de bain. Je croise mes bras contre ma poitrine. - Ah oui ? Ça fait deux mois qu'il est parti ! Je ne l'ai plus revu ! - Mademoiselle Anderson il est inutile d'insister. Je la méprise du regard et elle s'en va en baissant la tête, je me regarde devant la glace en soupirant. Ça fait six mois que je suis ici. Trois mois que ma sœur et ma mère sont mortes. Six mois que Jessica est morte. Deux mois qu'il est partit sans être revenu. Où est-il ? Je m'allonge sur le