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Chapitre 30. Le poids du choix
Huling Na-update:
2025-07-22 18:30:37Il a suffi d’un message. Quelques mots d’Antoine pour que la réalité me rattrape, brutalement. Mon cœur, si léger quelques heures plus tôt, est à présent un poids dans ma poitrine. Il faut que je choisisse. Il faut que j’agisse.
Je décide enfin de prendre mon courage à deux mains. Il n’y a plus de raison de tergiverser, ni de repousser l’inévitable. Car oui, je veux être avec Gabriel. Continuer avec Antoine, ce serait trahir cette relation naissante que j’ai tissée avec Gabriel… mais pire encore, ce serait me trahir moi-même.
Je prends mon téléphone et l’appelle.
— Comment tu vas ? Tu seras là quand ?
— Sans doute demain soir, répond-il d’un ton sérieux. Son père est sûrement à côté.
Il marque une pause.
— On doit fai
Pinakabagong kabanata
Toi, encore et toujours Chapitre 30. Le poids du choix
Il a suffi d’un message. Quelques mots d’Antoine pour que la réalité me rattrape, brutalement. Mon cœur, si léger quelques heures plus tôt, est à présent un poids dans ma poitrine. Il faut que je choisisse. Il faut que j’agisse.Je décide enfin de prendre mon courage à deux mains. Il n’y a plus de raison de tergiverser, ni de repousser l’inévitable. Car oui, je veux être avec Gabriel. Continuer avec Antoine, ce serait trahir cette relation naissante que j’ai tissée avec Gabriel… mais pire encore, ce serait me trahir moi-même.Je prends mon téléphone et l’appelle.— Comment tu vas ? Tu seras là quand ?— Sans doute demain soir, répond-il d’un ton sérieux. Son père est sûrement à côté.Il marque une pause.— On doit fai
Toi, encore et toujours Chapitre 29. Le goût du matin
Le matin s’infiltre doucement par les rideaux, une lumière pâle caressant la pièce d’un éclat doré. Je m’éveille, encore enveloppée dans la chaleur de ses bras, son souffle régulier frôlant ma nuque. La mémoire de la nuit flotte autour de nous, comme un parfum de peau et de promesses murmurées. Je bouge légèrement, et son étreinte se resserre, instinctive — comme s’il refusait de laisser l’instant s’échapper.Ses yeux s’ouvrent, encore lourds de sommeil mais déjà brillants d’une lueur familière. Un sourire paresseux étire ses lèvres. Sans un mot, il glisse une main le long de mon dos, un frôlement léger qui rallume des frissons endormis.— Bonjour, murmure-t-il, sa voix rauque, encore empreinte de la nuit. Je réponds par un sourire, mon cœur battant un peu plus fort, comme s’il reprenait le rythme d’hier.La pièce est calme, seulement troublée par le chant discret des oiseaux au-dehors. Je me lève doucement, les draps glissant sur ma peau. Il suit le mouvem
Toi, encore et toujours Chapitre 28. A fleur de peau
Sous la brume tiède de la douche, l’air encore saturé de vapeur, je m’enveloppe dans une serviette, son tissu effleurant ma peau comme une promesse. Je lui tends la sienne, nos doigts se frôlant dans un instant suspendu, chargé d’électricité. Sa main, chaude et ferme, prend la mienne et me guide vers ma chambre.À chaque pas, mon cœur s’emballe, battant un rythme fiévreux, comme s’il voulait hurler son désir, son impatience, et peut-être une joie profonde, presque sacrée. J’essaie de respirer lentement, de dompter cette tempête qui rugit en moi, mais elle s’enflamme, indomptable.Il m’enlace, tout en douceur, et passe une main dans mes cheveux pour m’apaiser. Il perçoit mon trouble, je le lis dans la tendresse de son regard, dans la façon dont il me serre un peu plus fort, comme pour me dire que je suis en sécurité. D
Toi, encore et toujours Chapitre 27. Un frisson
Le temps semble suspendu sur la terrasse. Dans ses bras, je ne pense plus à rien. Ni à Antoine, ni à demain. Juste à cette chaleur qui m’enveloppe, à ses lèvres qui effleurent ma nuque, à cette promesse silencieuse dans son étreinte.Mais il faut bien redescendre. Retrouver le groupe. Ramasser nos affaires. Surtout ne rien dire, juste échanger un regard, une pression de main, un sourire qui dit tout.On revient à l’intérieur, un peu fébriles, un peu trop silencieux. Les autres nous voient arriver, l’air amusé. On rit, on s’agite, on les salue.— Faites-nous de beaux bébés, hein ! balance Éric, un sourire taquin aux lèvres.— Et pensez à dormir un peu quand même ! enchaîne José, faussement concerné.
Toi, encore et toujours Chapitre 26
La soirée bat son plein. La musique pulse, les rires fusent, les verres tintent encore. Je suis étrangement à l’aise, même si je suis la seule fille restée du côté des garçons à ce moment-là. L’ambiance ne perd rien de sa chaleur : on se chambre, on rigole, on vit. Gabriel a retrouvé le sourire, sa mauvaise humeur a fondu dans la danse et les éclats de voix.Je me lève discrètement, annonce que je vais aux toilettes, mais en revenant, je me faufile sur la petite terrasse du restaurant. L’air du soir est doux. Il y a ce calme suspendu, contrastant avec l’agitation intérieure que je ressens. La nuit s’est installée, parsemée d’étoiles.J’entends des pas derrière moi. Je n’ai pas besoin de me retourner. C’est lui.Il m’enlace doucement par-derrière, ses bras entourant ma taille avec cette tendresse familière. Ses lèvres effleurent la peau de mon cou, un baiser léger, intime. Je ferme les yeux un instant, savoure ce frisson qui remonte lentement le long de ma nuque.— S’il te plaît, dis-m
Toi, encore et toujours chapitre 25. L’écho d’un regard
On se retrouve tous devant le petit resto-bar à karaoké. L’endroit a un charme délicieusement kitsch : lumières tamisées, néons colorés, vieux posters d’artistes oubliés**,** et une playlist joyeusement décalée. Dans un coin, une piste de danse clignote, illuminant déjà quelques silhouettes qui s’échauffent dans des éclats de rire.On entre, accueillis par la chaleur animée du lieu et une chanson pop des années 2000. On repère un grand canapé d’angle, parfait pour notre bande. Sans surprise, je me retrouve entre Gabriel et Anouka, qui, fidèle à elle-même, glisse une remarque taquine. Je lui donne un petit coup de coude, faussement vexée. Gabriel, lui, esquisse un sourire discret, le regard ailleurs. Ce soir, il semble plus silencieux. Moins lumineux.La soirée démarre dans la légèreté : les verres tintent, les rires fusent, les anecdotes pleuvent. Nadia parle fort, éclate de rire à ses propres blagues. Raph tente de convaincre José de chanter un duo romantique, « juste pour mettre l’a
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