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Penulis: RS WILD
last update Terakhir Diperbarui: 2025-05-14 05:33:03

La veille du mariage, Deborah et Jonathan se rendirent chez ses parents, Deborah, encore à fleur de peau après leur échange tendu de l’après-midi, serra Flocon contre elle avant de partir, murmurant un “souhaite-moi bonne chance” dans sa fourrure douce. Le chien, fidèle, lécha sa main, et elle sentit une boule se former dans sa gorge, comme si elle laissait derrière elle son seul véritable allié. Jonathan, silencieux dans la voiture, conduisait avec une raideur qui trahissait son propre inconfort, mais aucun d’eux n’osa rouvrir la plaie de leur dispute, ni évoquer le mariage qui pesait comme une ombre imminente.

À leur arrivée, l’odeur familière du rôti de bœuf et des pommes de terre sautées les enveloppa, mêlée à celle du café qu’Hélène, sa mère, préparait toujours trop tôt. La table était dressée avec une attention méticuleuse – nappe blanche, verres à vin parfaitement alignés, serviettes pliées en éventail –, un effort évident pour marquer l’importance de cette veille de mariage.
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  • UN CONTRAT DE MARIAGE EN HERITAGE   231

    Deborah croyait pouvoir s’éclipser sans un bruit, glisser hors de son bureau comme une ombre dans la pénombre du cabinet désert. Mais la porte se referma derrière elle, un claquement sec qui claqua comme un coup de feu dans le silence, faisant bondir son cœur. Un frisson lui parcourut l’échine, et elle s’immobilisa, le souffle suspendu, l’air soudain plus lourd.— Tu vas où, Deborah ?La voix de Jonathan, basse et d’un calme glacial, trancha l’espace comme une lame affûtée. Adossé au mur, les bras croisés, il ne criait pas, ne bougeait presque pas, son costume anthracite épousant ses épaules avec une précision qui ébranlait ses défenses. Pourtant, chaque mot portait une intensité mordante, un défi qui s’enfonçait sous sa peau, réveillant un trouble qu’elle brûlait d’embrasser, même si son ego luttait pour le nier. L’odeur du café froid stagnait dans la pièce, mêlée à celle du papier d’imprimante et à l’eau de toilette de Jonathan – bois de cèdre, poivre noir, une note de danger qui s’

  • UN CONTRAT DE MARIAGE EN HERITAGE   230

    Deborah fixait les feuilles froissées dans ses mains, le bourdonnement de l’imprimante s’estompant derrière elle. L’effleurement de Jonathan – ce contact furtif, calculé – avait laissé une brûlure invisible sur son dos, et son murmure, « Intéressant. Parce que c’est toi qui rougis, Deb », résonnait encore dans ses oreilles. Elle retourna à son bureau, les jambes tremblantes, le cœur battant à tout rompre. Le cabinet, avec ses murs gris et ses stores à moitié baissés, semblait se refermer sur elle, comme si les lieux eux-mêmes conspiraient pour amplifier la tension entre elle et son mari. C’était son premier jour, bon sang. Elle était censée se concentrer sur les dossiers, les appels, les rendez-vous à planifier. Pas sur lui. Pas sur cette guerre silencieuse qu’ils menaient depuis des années, et qui prenait une nouvelle dimension dans ce cadre professionnel.Elle s’assit, posa les feuilles sur son bureau, et tenta de se replonger dans son travail. Mais chaque clic de sa souris, chaque

  • UN CONTRAT DE MARIAGE EN HERITAGE   229

    L’après-midi avait débuté dans une trompeuse tranquillité, un contraste presque insultant avec le tumulte du matin. Le cabinet d’avocats, baigné par la lumière pâle de juin filtrée à travers les stores, semblait s’être assoupi après le rush du déjeuner. Les téléphones sonnaient par intermittence, les secrétaires pianotaient avec une régularité hypnotique, et les associés, retranchés dans leurs bureaux, donnaient l’impression d’un monde ordonné, presque mécanique. Mais pour Deborah, c’était tout sauf calme. C’était son premier jour, et chaque tâche – répondre à un client au téléphone, vérifier un rendez-vous, classer un dossier – était une épreuve, un test sous les regards invisibles de ses collègues. Et surtout sous son regard. Jonathan. Son mari. L’avocat vedette du cabinet, dont la présence, même à l’autre bout de l’open space, pesait sur elle comme une ombre.Elle s’acharnait sur son clavier, les yeux rivés sur l’écran, tentant de corriger une erreur dans un calendrier partagé qui

  • UN CONTRAT DE MARIAGE EN HERITAGE   228

    Deborah fixait l’écran de son téléphone, les mots du livre dansant sous ses yeux sans jamais s’ancrer. Elle soupira, un son lourd, chargé d’une irritation qu’elle ne cherchait même pas à dissimuler. C’était son premier jour au cabinet, et déjà, elle se sentait comme une funambule sur un fil prêt à rompre. Les dossiers, les regards en coin des collègues, l’arrogance de Léa, et surtout, Jonathan. Son mari. L’homme qui, en un regard, pouvait la faire basculer entre colère et désir. Son dernier message « Tu veux une guerre froide ? Tu vas l’avoir. » tournait en boucle dans son esprit, chaque mot comme une allumette craquée dans un baril de poudre. Et maintenant, quelqu’un osait squatter son banc ? Sérieusement ? Des dizaines de bancs libres dans ce parc, et il fallait que l’intrus choisisse le sien ? Le bois grinça sous le poids de l’intrus, et l’air sembla se resserrer autour d’elle, comme si son espace personnel venait d’être violé. Elle mordit dans son sandwich, un geste brusque

  • UN CONTRAT DE MARIAGE EN HERITAGE   227

    Le bourdonnement des néons du cabinet d’avocats semblait amplifier le nœud dans l’estomac de Deborah. C’était son premier jour, et chaque détail – l’odeur du café brûlé, le cliquetis incessant des claviers, les murmures des associés derrière les portes vitrées – lui rappelait qu’elle était une étrangère ici. Elle s’était préparée, mentalement et vestimentairement, pour ce poste d’assistante juridique, mais rien n’avait pu la préparer à la sensation d’être observée. Pas par ses nouveaux collègues, non. Par lui. Jonathan. Son mari. Depuis son bureau, la porte grande ouverte, il la fixait, son regard perçant traversant l’open space comme une flèche. Elle pouvait presque sentir son souffle sur sa nuque, même à cette distance.Elle l’ignora, concentrée sur l’écran de son ordinateur, où un tableur refusait de coopérer. Premier jour, et déjà une pile de dossiers à trier, des contrats à vérifier, et ce logiciel qu’elle ne maîtrisait pas encore. Mais ce n’était pas seulement le travail qui la

  • UN CONTRAT DE MARIAGE EN HERITAGE   226

    Jonathan ne dit rien quand elle entrA.Il se contenta de refermer la porte derrière elle. D’un geste sec. Verrou inclus. Le clac du verrou résonna comme une menace. Comme une promesse.Deborah leva un sourcil, bras croisés.— Un courrier urgent, vraiment ?Il s’approcha. Lentement. Trop lentement. Un pas. Deux. Puis, sans prévenir, il l’attrapa brutalement par le bras.Elle sursauta, mais ne recula pas. Elle le connaissait. Et ce regard-là, elle ne l’avait pas vu depuis longtemps. Le genre de regard à faire monter la température d’un bureau glacial en deux secondes chrono.— Tu te crois drôle ? grogna-t-il, ses yeux noirs comme la tempête.— De quoi tu parles ? demanda-t-elle, faussement candide.Mais il n’avait pas envie de jouer. Pas à ce genre de jeu-là.Il la colla contre le bureau. Violemment. Rapidement. Ses doigts toujours verrouillés autour de son bras, l’autre main venant se caler derrière sa nuque, l’obligeant à soutenir son regard.— Le type de tout à l’heure. Ton sourire.

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