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Penulis: RS WILD
last update Terakhir Diperbarui: 2025-05-15 05:25:57

— Oui, mais...

— S’il te plaît, le passé c’est le passé et je ne veux penser qu’à l’avenir. C’est sympa Venise ! Tu voudrais y aller quand ?

— M’en fous, je ne bosse pas !

— Non, mais tu as ton stage et...

— J’arrête tout.

— Mais non !

— Si, je vais me réinscrire aux beaux-arts ! Après ce que me coûte ma signature au notaire, je vais profiter de l’argent de John ! Il aimait bien quand je le dessinais !

— Tu peux arrêter d’appeler mon père par son prénom, ça me fait bizarre ! Tonton ou parrain c’est pas mal aussi !

— Avant mes 16 ans, mais après !!!

— Je crois que ça ne m’intéresse pas.

— Mais quelle sérénité ! J’adorais quand il me prenait dans ses bras pour me réconforter ! Ou sur ses genoux ! Demande à la gouvernante si tu doutes, elle nous a surpris, ton père était furieux, il craignait pour sa réputation, mais nous ne faisions rien de mal, juste un geste tendre !

— Il n’y a pas de mal à l’être plus que moi, dit-elle en riant, mais lui ne riait pas.

— Veux-tu danser ? lui demanda-t
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  • UN CONTRAT DE MARIAGE EN HERITAGE   113

    — Oui, mais...— S’il te plaît, le passé c’est le passé et je ne veux penser qu’à l’avenir. C’est sympa Venise ! Tu voudrais y aller quand ?— M’en fous, je ne bosse pas !— Non, mais tu as ton stage et...— J’arrête tout.— Mais non !— Si, je vais me réinscrire aux beaux-arts ! Après ce que me coûte ma signature au notaire, je vais profiter de l’argent de John ! Il aimait bien quand je le dessinais !— Tu peux arrêter d’appeler mon père par son prénom, ça me fait bizarre ! Tonton ou parrain c’est pas mal aussi !— Avant mes 16 ans, mais après !!!— Je crois que ça ne m’intéresse pas.— Mais quelle sérénité ! J’adorais quand il me prenait dans ses bras pour me réconforter ! Ou sur ses genoux ! Demande à la gouvernante si tu doutes, elle nous a surpris, ton père était furieux, il craignait pour sa réputation, mais nous ne faisions rien de mal, juste un geste tendre !— Il n’y a pas de mal à l’être plus que moi, dit-elle en riant, mais lui ne riait pas.— Veux-tu danser ? lui demanda-t

  • UN CONTRAT DE MARIAGE EN HERITAGE   112

    — Je te comprends, mais tu sais aussi que Léa ne voulait pas de moi ! déclara Romuald en observant Jonathan.— C’est ça ! C’est comme ça et c’est tout, répliqua jonathanDeborah les regarda d’un air étrange.— Toi aussi, tu t’es fait avoir ?— Stop, on peut profiter de la journée sans penser à ça, proposa Jonathan.— En fait, oui, ils étaient ensemble quand son père a proposé ce contrat. Mais dis-lui la vérité ! De toute façon, depuis que tu as accepté, tu l’as laissé tomber, Léa, car elle est venue vers moi ! Mais je ne vais pas la garder, elle est obsédée par toi, je ne suis pas idiot ! J’en ai assez d’être le second choix !— J’ai une idée ! s’exclama Deborah en souriant, regardant Jonathan.— Tu sors avec Léa et moi avec Romuald !Cette proposition ne fut pas bien reçue. Jonathanlança un regard plus que noir à Deborah et partit.— Bah, c’était une bonne idée, non ? demanda-t-elle.— Écoute, Deborah, non, ça ne se dit pas. C’est ton mariage, Jonathanest un bon garçon. Je pense même

  • UN CONTRAT DE MARIAGE EN HERITAGE   111

    Au club, vers 13 heures, Deborah fut stupéfaite par la foule. Pour un mariage improvisé, c’était démesuré. Elle pensa à Frisson, qui aurait paniqué dans ce brouhaha. Elle l’imaginait roulé en boule dans son panier, à l’abri. Elle aurait tout donné pour être avec lui, loin de ces regards indiscrets.Jonathan la tenait par la main, saluant les invités avec aisance. Laurène ne le lâchait pas, riant trop fort à ses blagues. Deborah les observait, un goût amer en bouche. Sa sœur Nathalie n’était pas là, et Léa arriverait plus tard. Elle se sentait seule dans cette farce.— Un verre ? proposa Jonathan.— Non, j’ai la gerbe, répondit-elle, plus sèche qu’elle ne voulait.— Détends-toi, c’est notre jour.— Notre jour, répéta-t-elle, ironique. Elle s’assit à une table, épuisée. Une cousine s’approcha. — Félicitations, vous êtes trop mignons ! Deborah hocha la tête, muette, pensant à Diego et son offre de fuite. Trop tard.Laurène s’installa près d’elle, un champagne à la main. — Tu pourrais fai

  • UN CONTRAT DE MARIAGE EN HERITAGE   110

    Arrivée au club, la salle était spacieuse, agrémentée de tables et d’un vaste buffet d’apéritifs. La première vision captivante pour Deborah fut les flûtes à champagne. Elle ôta son voile pour la seconde fois et le déposa sur une table, dans un coin. Soudain, elle aperçut son petit frère qui l’observait. Elle lui adressa un sourire et lui tendit la main.— Je ne te verrai plus ? lui demanda-t-il.— Quelle idée ! répondit-elle en riant.— Oui, mais tu ne vivras plus à la maison.— Non, mais tu pourras venir chez Jonathansi tu veux, et s’il le veut !— J’ai soif !— Moi aussi, viens, on va se servir, ils sont tous occupés à discuter pour rien !Elle se dirigea vers la table et servit son petit frère.— Ils ne diront rien si on se sert ?— Mais cela nous importe peu !Le frère rit et but, pendant qu’elle se servit un verre de champagne et le vida d’un trait, puis cacha le verre au fond de la table derrière une plante. Son frère rit à nouveau.— Tu avais soif ! Tu caches, on n’a pas le dr

  • UN CONTRAT DE MARIAGE EN HERITAGE   109

    La mairie était bondée, bien plus que ce à quoi Deborah s’attendait pour un mariage soi-disant « discret ». Les invités, emmitouflés dans des manteaux épais, discutaient bruyamment, leurs voix résonnant dans le hall. Elle avançait lentement, le voile lui donnant l’impression d’être une marionnette dans une pièce de théâtre absurde. Jonathan était déjà dans la salle, en grande conversation avec ses collègues, un sourire éclatant aux lèvres. En la voyant, il s’exclama :— Enfin !Il s’approcha d’un pas assuré.— Timing parfait, t’as de la chance, dit-il, son ton oscillant entre amusement et reproche. Mais qu’est-ce que tu fichais chez l’autre ?— Rien, marmonna-t-elle, les yeux baissés.— Je veux plus te voir là-bas. On va se marier, tu oublies ton copain.— C’est juste un ami, rien d’autre, protesta-t-elle, la gorge serrée.— Bien sûr, c’est pour ça que tu lui faisais du charme l’autre matin !Les larmes lui montèrent aux yeux. Cette vie la dégoûtait. Elle pensa à Frisson, seul à la ma

  • UN CONTRAT DE MARIAGE EN HERITAGE   108

    Deborah se tenait dans l’embrasure de la porte, la robe de mariée serrée contre elle, les jointures blanchies par la pression. Les éclats de rire de Jonathan et Laurene, venant de la cuisine, lui tapaient sur les nerfs. Elle jeta un coup d’œil vers le salon, où son petit chien, Frisson, était lové dans son panier. Ses grands yeux ronds la suivaient, percevant son malaise. Elle avait décidé de le laisser à la maison aujourd’hui – trop de monde, trop de bruit. Elle imaginait déjà Frisson tremblant sous une table au club, terrifié par les inconnus.« Reste tranquille, mon petit », murmura-t-elle, le cœur serré. Le laisser lui faisait mal, mais c’était mieux ainsi.La voix de Laurene la ramena à la réalité.— Deborah, grouille-toi ! On est en retard !Sa sœur lui arracha la robe des mains et fila vers la BMW garée dehors. Deborah la suivit, l’estomac noué. L’air glacial de février lui mordait les bras nus alors qu’elle s’installait côté passager. Laurene balança la robe à l’arrière et dém

  • UN CONTRAT DE MARIAGE EN HERITAGE   107

    La veille du mariage, Deborah et Jonathan se rendirent chez ses parents, Deborah, encore à fleur de peau après leur échange tendu de l’après-midi, serra Flocon contre elle avant de partir, murmurant un “souhaite-moi bonne chance” dans sa fourrure douce. Le chien, fidèle, lécha sa main, et elle sentit une boule se former dans sa gorge, comme si elle laissait derrière elle son seul véritable allié. Jonathan, silencieux dans la voiture, conduisait avec une raideur qui trahissait son propre inconfort, mais aucun d’eux n’osa rouvrir la plaie de leur dispute, ni évoquer le mariage qui pesait comme une ombre imminente.À leur arrivée, l’odeur familière du rôti de bœuf et des pommes de terre sautées les enveloppa, mêlée à celle du café qu’Hélène, sa mère, préparait toujours trop tôt. La table était dressée avec une attention méticuleuse – nappe blanche, verres à vin parfaitement alignés, serviettes pliées en éventail –, un effort évident pour marquer l’importance de cette veille de mariage.

  • UN CONTRAT DE MARIAGE EN HERITAGE   106

    La dispute dans le petit salon avait laissé une cicatrice invisible, un froid tenace qui s’était insinué entre Deborah et Jonathan. Ses mots – “Va te faire foutre” – et les siens – “Peut-être que c’est toi qui veux tout foutre en l’air” – résonnaient encore, comme des échos refusant de s’éteindre. Cette nuit-là, Deborah était restée longtemps dans le vieux fauteuil, Flocon blotti contre elle, sa chaleur douce contrastant avec la morsure du silence. Jonathan n’était pas venu la chercher. Il avait dormi sur le canapé du salon, ou peut-être n’avait-il pas dormi du tout. Elle ne le savait pas, et une partie d’elle s’en moquait.La semaine qui suivit passa comme un courant rapide, chaque jour emportant un peu plus de son énergie, de sa clarté. Les préparatifs du mariage – essayages de robe, choix de fleurs, réunions avec le traiteur – s’enchaînaient dans un brouillard mécanique. Deborah se laissait porter, hochant la tête quand on lui demandait son avis, signant des chèques, souriant par r

  • UN CONTRAT DE MARIAGE EN HERITAGE   105

    Le silence glacial qui avait suivi leur confrontation s’était installé comme un invité indésirable, emplissant la maison d’une tension si lourde qu’elle semblait faire ployer les murs. Deborah restait figée sur le canapé, ses doigts crispés sur la fourrure de Flocon, dont le corps chaud contre sa hanche offrait un maigre réconfort. La lumière crue de la lampe jetait des ombres dures sur son visage, creusant les cernes sous ses yeux, soulignant la fatigue qui pesait sur ses traits comme un masque qu’elle ne pouvait ôter. Chaque craquement du parquet, chaque souffle d’air frais glissant sous la porte amplifiait ce silence, le rendant plus accusateur, plus insupportable. Dans la cuisine, le cliquetis d’un verre contre le comptoir, suivi du glouglou d’une bouteille, trahissait la présence de Jonathan, mais il ne revenait pas. Pas encore.Elle ferma les yeux, espérant, peut-être, que l’obscurité chasserait la question qui tournait en boucle dans sa tête : “Tu comptes faire un effort un jou

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