Mariam et sa sœur Jessica enfin arrivées au restaurant, Jessica opta pour rester sur la véranda, préférant s'isoler dans son monde virtuel, plongée dans les profondeurs de son téléphone portable. Pendant ce temps, Mariam, bien que soucieuse, tentait vaillamment de regagner sa concentration sur ses tâches en cours, malgré l'agitation intérieure causée par les événements récents. Elle avait essayé en vain de contacter John pour le mettre au courant de l'arrivée de sa sœur, mais le silence de son téléphone amplifiait ses inquiétudes. Se demandant si John était occupé ou toujours blessé par leur récente dispute, elle ne pouvait s'empêcher de ressentir une pointe de désarroi.
Pendant ce temps, Jessica, assise confortablement sur la véranda, observait les allées et venues des hommes entrant dans le restaurant de sa grande sœur. Son esprit vagabondait dans les méandres de l'imagination, laissant libre cours à des fantasmes audacieux et à des pensées suggestives alors qu'elle évaluait chaque nouveau visage avec un regard pétillant de curiosité et de désir.
Alors qu'elle était plongée dans ses pensées, l'une des employées de sa grande sœur lui apporta la commande qu'elle avait passée. Un frisson d'excitation parcourut son corps alors qu'elle remerciait poliment, ses yeux pétillant d'anticipation à l'idée de savourer chaque bouchée.
Pendant ce temps, dans le bureau de John, après la visite de son ami Samy et les confidences échangées, un tumulte d'émotions l'envahit. Il sentait une tension entre le désir et la responsabilité, une lutte intérieure entre l'envie et le devoir. Bien qu'il reconnaissait la sagesse dans les paroles de son ami, une part de lui-même se débattait encore avec ses propres désirs, en dépit de la volonté de se concentrer sur ses affaires. Cette décision était loin d'être facile, surtout lorsqu'il comparait sa propre vision à celle de sa femme et de son ami.
Quelques heures plus tard…
Mariam avait terminé sa journée et décida de quitter ses collègues pour rentrer chez elle afin de préparer le dîner pour son mari. Elle rassembla ce dont elle avait besoin, jetant un coup d'œil à sa liste de tâches avant de quitter le restaurant. Dehors, Jessica semblait avoir trouvé un intérêt à rester là, même si aider sa sœur à l'intérieur n'était pas dans ses intentions.
Lorsque Mariam sortit, elle vit sa sœur assise à une table avec deux hommes, probablement des clients du restaurant. Après avoir observé la scène de loin, Mariam décida de l'appeler. Jessica leva la tête à son appel, puis se leva pour la rejoindre après avoir échangé quelques mots avec les hommes qui la regardaient d'un œil dévorant.
Jessica s'approcha de sa grande sœur avec un sourire aux lèvres. « Grande sœur, nous rentrons déjà ? » demanda-t-elle. « Oui », répondit Mariam, son humeur n'étant pas bonne, et se dirigea vers sa voiture, suivie de près par Jessica. Mariam ressentait un mélange de frustration et de déception face à l'attitude de sa sœur, tandis que Jessica semblait insouciante et peu concernée par les sentiments de Mariam.
Elles entrèrent dans la voiture, et une fois bien installées, Mariam ressentit un mélange d'appréhension et de frustration. Elle décida alors de poser quelques questions à sa sœur avant de démarrer, son ton empreint d'inquiétude et de désapprobation.
— Qui sont ces hommes avec qui tu parlais? demanda-t-elle, ses sourcils se fronçant légèrement.
Sa sœur répondit d'un ton détaché : "Ce sont des clients. Ils sont venus régler leur note au restaurant et je leur tenais juste compagnie."
— Tu agis comme une escorte ? Je ne suis vraiment pas d'accord avec ça, répliqua Mariam, le ton de sa voix trahissant son irritation. "Aucun de mes employés ne se comporte ainsi avec les clients, car je proscris ce genre de comportement. Et ce n'est certainement pas ma sœur qui va le faire."
Jessica tenta alors d'apaiser la situation, son expression mêlant surprise et confusion "Mais grande sœur, pourquoi te fâcher pour si peu ?"
Mariam soupira, sentant la colère monter en elle. "Si peu ? Des hommes que tu ne connais pas, avec lesquels tu te plais à discuter comme si vous étiez de vieux amis. Tu te permets même de les toucher. As-tu vu comment ils te regardaient ?", déclara-t-elle, ses mots chargés d'exaspération et de préoccupation.
Jessica, semblant ne pas saisir l'ampleur de la situation, tenta de se défendre : "Mais grande sœur, c'est normal. Je ne suis pas laide, j'ai de belles formes, une silhouette envoûtante même. Et puis, ils sont charmants et vraiment gentils."
— Peux-tu s'il te plaît m’arrêter ça ? Si tu penses pouvoir venir ici et semer le désordre comme tu le fais chez maman, tu te trompes. J'ai accepté que tu viennes vivre avec moi parce que tu m'as juré avoir changé, que tu ne ferais plus de bêtises. Alors soit tu te reprends en main et comprends que tu es ici pour tes études, soit je serai obligée de te renvoyer chez maman, où tu commenceras une formation professionnelle sous sa responsabilité. Tu la connais très bien.
— Je suis désolée, grande sœur, je ne savais pas que tu désapprouverais ce que j'ai fait. Je te le promets, je ne le referai plus et je resterai à l'intérieur avec toi pour t'aider dans les tâches si nécessaire.
— Ce serait mieux pour toi.
— Ma grande sœur chérie... la plus merveilleuse des grandes sœurs.
— N'essaie même pas de m'amadouer.
Sur ces mots, les deux sœurs éclatèrent de rire, un mélange de soulagement et de complicité se lisant dans leurs regards. Mariam mit le moteur de sa voiture en marche et, sans plus tarder, elles prirent la route de la maison.
John était déjà rentré chez lui. Après une douche rapide, il s'était installé dans le salon, fixant distraitement la télévision tout en surveillant l'heure, attendant avec impatience le retour de sa femme, Mariam. Son cœur battait un peu plus vite à l'idée de la soirée qu'il avait préparée avec soin, mais il était aussi prêt à affronter toute éventualité si Mariam décidait de le décevoir à nouveau.
Quand le bruit familier de la voiture de Mariam retentit dans l'allée, John se leva précipitamment pour jeter un coup d'œil par la fenêtre. Son cœur se serra de soulagement en la voyant. Le portail s'ouvrit, laissant entrer la voiture, et Mariam en sortit accompagnée de sa sœur, qui l'aidait à porter ses affaires.
Chez la mère de Mariam…En arrivant chez la mère de Mariam, John et Samy furent accueillis par un lourd silence. La mère de Mariam, une femme digne et forte, les fit entrer dans le salon. Mariam était assise là, les yeux rouges de larmes.Samy avait pris siège après avoir échangé quelques mots avec Mariam et la mère de Mariam s'adressa à John qui était resté debout. — Assieds-toi, John, dit-elle d'une voix ferme.John obéit, incapable de soutenir le regard de sa femme.— J'ai demandé à ce que tu viennes avec Jessica où est elle ? Demanda la mère de Mariam. — Elle a quitté la maison ce matin sans que je ne le sache. C'est après m'avoir apprêté pour venir que j'ai remarqué qu'elle n'était plus dans sa chambre. .— Ok, John, Mariam m'a tout raconté. Comment as-tu pu faire ça à ma fille ? s'exclama-t-elle.— Je suis désolé maman, vraiment désolé. Je ne sais pas ce qui m'a pris. J'ai tout gâché et même si je sais que je ne mérite pas votre pardon, je veux quand même vous demander de trou
Quelques heures plus tard…Mariam, épuisée et désespérée, arriva enfin chez sa mère. Sa mère ouvrit la porte et fut immédiatement alarmée par l'état de sa fille.— Mariam, ma chérie, qu'est-ce qui se passe ?Mariam s'effondra dans les bras de sa mère, pleurant de tout son cœur.— Maman, je... je ne sais pas par où commencer. John... et Jessica... ils m'ont trahie.Sa mère la serra plus fort, tentant de lui apporter un réconfort dont elle avait désespérément besoin.— Chut, mon ange, tout ira bien. Nous allons traverser cela ensemble. Parle-moi, dis-moi tout.Entre les sanglots, Mariam raconta à sa mère toute l'horreur de la situation. Sa mère l'écouta attentivement, la colère et la tristesse se mêlant dans ses yeux.— Ma pauvre chérie, je suis tellement désolée. Tu ne mérites pas ça. Mais sache que je suis là pour toi, et que nous allons trouver une solution.Mariam essuya brusquement ses larmes, laissant transparaître une rage intense dans ses yeux.— Maman, de quelle solution parles
Les mots sortirent de la bouche de Mariam avant qu'elle ne puisse les retenir. John, qui était en pleine action, se détacha immédiatement de Jessica, son visage exprimant une panique totale. Jessica, elle, attrapa rapidement un drap pour se cacher, les larmes commençant à couler sur ses joues.— Mariam, ce n'est pas ce que tu crois, balbutia John, incapable de trouver les mots pour justifier l'injustifiable.— Oh mon Dieu... murmura Mariam, les larmes brouillant sa vision. Comment avez-vous pu ?Elle recula, horrifiée, sa main tremblante couvrant sa bouche. La douleur de la trahison l'envahissait, son monde s'écroulait autour d'elle. Jessica, sanglotant, ne parvenait pas à lever les yeux vers sa sœur.— Je... je suis désolée, Mariam... bredouilla Jessica entre ses larmes.— Désolée ? Désolée ne suffit pas ! cria Mariam, la voix brisée par l'émotion.La trahison de son mari et de sa sœur était plus qu'elle ne pouvait supporter. Sentant la pièce tourner autour d'elle, elle se précipita
Quelques jours plus tard...Les cérémonies de purification avaient été faites. Carine ne risquait rien et Paul commençait à retrouver la santé, bien qu'il doive encore passer du temps à la maison pour récupérer pleinement. Il était tombé dans le coma et avait subi une paralysie temporaire, mais les signes de guérison étaient encourageants. Cependant, il ne devait plus partager le même toit que Carine. Elle ne méritait plus de porter son nom. Le divorce fut donc prononcé. Malgré tout, par amour pour Carine et en reconnaissant sa part de responsabilité dans ce qui s'était passé, Paul ne la priva pas de tous ses biens.Carine regrettait amèrement ses actes, mais elle ne pouvait plus réparer les dégâts. Elle alla résider dans l'appartement qu'elle avait loué pour Charly et coupa tout lien avec celui-ci. Elle avait tout perdu, même si elle conservait une part de ce que Paul lui avait laissé. Elle savait que les choses ne seraient plus jamais les mêmes. Elle passait son temps à pleurer, se
John et Jessica s'embrassèrent passionnément, leurs lèvres se cherchant avec urgence. John fit glisser les bretelles de la robe de Jessica, la dévoilant petit à petit. Elle gémit doucement lorsque ses mains expertes caressèrent sa peau nue. En réponse, elle se débarrassa rapidement de sa chemise, révélant son torse musclé.Jessica allongée sous John. John l'embrassa fougueusement, ses mains explorant chaque courbe de son corps. Il se positionna entre ses jambes et, d'un mouvement fluide, entra en elle. Jessica poussa un cri de plaisir, ses ongles s'enfonçant dans son dos.— Oh, John... ne t'arrête pas, supplia-t-elle, ses hanches se soulevant pour le rencontrer à chaque coup.John accéléra le rythme, leurs corps s'accordant parfaitement. Mais rapidement, ils eurent besoin de plus d'espace. Sans un mot, il la prit par la main et la guida vers la chambre d'amis.— Viens, dit-il avec un sourire en coin, on sera mieux ici.Une fois dans la chambre, ils ne perdirent pas de temps. Jessica s
Malgré la passion et le plaisir, une ombre de culpabilité commençait à se former dans l'esprit de Carine. Paul était de retour à la maison, et elle savait que ce qu'elle faisait était risqué, mais l'attrait de Charly était trop fort. Elle se demandait combien de temps encore elle pourrait jongler entre son désir et sa culpabilité sans que tout ne s'effondre. Mais ce qu'elle ignorait, c'était que la vérité fera surface dans pas longtemps. Quelques semaines plus tard, la passion interdite entre John et Jessica s’était intensifiée au point où Jessica négligeait complètement Éric. Éric, qui avait développé de forts sentiments pour Jessica, commençait à ressentir l’impact de ses absences répétées et de ses excuses constantes. Même s’il essayait de comprendre, ses doutes grandissaient. Jessica prétendait se concentrer sur ses études, mais la vérité était bien différente.Mariam, quant à elle, ne soupçonnait rien. John, qui ne la dérangeait plus autant avec ses besoins sexuels, avait réussi