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Chapitre 0006

Odette n’était pas gentille avec Camille et Lily.

Inutile, il était incapable de dissuader sa femme et de protéger sa sœur.

Simon a acheminé la vaisselle, il est sorti de la cuisine.

« C’est fini. »

Marie, voyant que la cuisine était propre et bien rangée, a enfin souri : « Il est temps de m’appeler maman ! »

Simon était embarrassé. Au bout d’un bon moment, il a dit à voix basse : « Maman. »

Marie était contente. Elle s’est retournée, a sorti son téléphone portable et a ajouté Simon sur la liste des amis sur Whatsapp.

« Puisque tu m’as appelé maman, il me faut te donner une récompense. »

Marie a transféré à Simon dix mille et un euros, puis elle a dit : « Selon les règles, tu dois me donner un euro. »

Camille savait que Simon n’avait pas d’argent sur lui. Elle a sorti un euro de son sac en disant : « Maman, tu es si généreuse. »

Camille aurait voulu empêcher Simon de recevoir l’argent, mais l’action de Simon était rapide.

Camille a soupiré.

Elle lui avait déjà donné huit mille euros !

Simon n’était pas riche, elle ne l’était pas non plus. Elle devait élever sa fille et louer un appartement. Tout cela coûtait cher.

Odette était mécontente. L’argent de sa belle-mère lui appartenait, pourquoi devrait-elle leur donner dix mille euros ?

« Simon, puisque tu as épousé notre Camille, il te faut nous donner une somme. » Odette a mis les bras autour de la poitrine.

« Simon et moi nous aimons vraiment. Ne parle pas d’argent. » Camille a pris la main de Simon.

La main de Camille était douce et chaude, ce qui rendait Simon mal à l’aise. Il a essayé de se libérer, mais Camille a serré sa main plus fort.

Quand Odette a su que Simon n’avait pas préparé une somme d’argent, elle s’est mise en colère : « Ne sais-tu pas que nous avons besoin d’acheter une plus grande maison ? Ne sais-tu pas que nous sommes à court d’argent ? Lucas est prêt à nous donner cinq cent mille euros, mais… »

« Tais-toi ! Ma sœur n’est pas une marchandise ! » Pierre était indigné.

« Pierre, ai-je tort ? Ta mère et toi l’avez élevée, il faut que son mari vous rembourse. »

Pierre essayait de tirer Odette par le bras, mais elle l’a repoussé.

« Camille, sans l’argent, tu ne peux pas l’épouser ! » Odette s’est précipitée vers Simon et Camille, voulant séparer leurs mains.

Simon a levé l’autre main et s’est tenu devant Camille. Il fixait Odette avec un regard froid et furieux. Odette, effrayée, a inconsciemment reculé d’un pas.

Odette a levé la tête, une main soutenant son ventre. « Tu es habillée décemment, je ne m’attendais pas à ce que tu sois si pauvre. »

Simon s’apprêtait à parler quand Camille l’a arrêté.

Camille était déjà en colère, mais elle a quand même dit d’un ton calme : « Simon est en effet un peu pauvre, mais ce n’est pas grave. Je l’aime. Je suis prête à subvenir à ses besoins. »

Simon savait que Camille avait menti. Néanmoins, il était quand même un peu ému.

S’ils formaient un vrai couple et qu’il n'avait vraiment pas d’argent, cette femme était-elle vraiment prête à le soutenir ?

« Camille, tu as perdu la tête ! Ta mère a dépensé tant d’argent pour t’élever. Quel gâchis ! »

Maris a pris la parole : « Arrête ! Tant que Simon est gentil envers Camille, l’argent n’a aucune importance. »

« Maman ! » Odette était tellement en colère qu’elle a donné un coup de pied à Pierre, essayant de se tourner vers lui.

Pierre l’a ignorée et s’est adressé à Simon : « Ma sœur est bienveillante, mène une vie heureuse avec elle. »

Cela dit, il est monté à l’étage, la tête baissée. »

« Pierre, tu… » Odette a poursuivi Pierre. Sa voix stridente a disparu quand la porte de la pièce a été fermée.

Camille, les joues rouges, a lâché la main de Simon. De peur que Simon méprise sa famille, elle a expliqué : « Les femmes enceintes sont colériques. C’est normal. »

Simon sentait la chaleur résiduelle sur ses doigts. « Tu aurais dû te révolter contre elle. »

S’il était à sa place, il chasserait ce genre de belle-sœur hors de la maison.

« C’est bon, je l’ai déjà tolérée pendant cinq mois. D’ailleurs, je suis sur le point de déménager, tandis que mon frère doit encore vivre avec elle. Je ne peux pas causer d’ennuis. »

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