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Chapitre 0007

« Ta tolérance la rend plus arrogante. »

Camille n’a pas émis d’objection. Elle a haussé les épaules : « Je ne peux pas lui offrir une quelconque somme. C’est un dilemme. »

Simon regardait Camille : « Si tu ne veux pas la supporter, fais quelque chose. »

Sa femme n’avait pas à endurer qui que ce soit, même si ce n’était qu’un titre.

« Elle fait partie de ma famille. Me disputer avec elle, ce n’est qu’une perte du temps. Par ailleurs, la dispute rend les gens plus enragés. »

À ce moment-là, le téléphone portable de Camille a sonné. Elle est sortie pour y répondre.

« Je suis désolée, j’ai des affaires personnelles à régler, je m’assurerai d’être au travail demain. Je vais apporter du pigment, ne vous inquiétez pas. »

Simon a envoyé un message à Arnaud Huppert, son assistant, pour lui demander s’il est nécessaire de verser une somme d’argent pour épouser une femme.

« Généralement, oui. Mais il y a ceux qui ne le font pas. »

Simon a envoyé à Arnaud le numéro de la carte bancaire que Camille lui avait donnée et lui a demandé d’y transférer cinquante millions.

C’était pour leur mariage.

Après le divorce, il verserait à Camille une autre somme d’argent et lui donnerait quelques appartements.

Arnaud a demandé : « Monsieur, vous avez rendu visite à la mère de votre femme, n’est-ce pas ? Avez-vous apporté un cadeau ? »

« Un cadeau est-il nécessaire ? » Il n’avait aucune expérience en la matière.

« Quand vous rendez visite à vos propres parents, vous pouvez aller les mains vides, car vos parents sont heureux de vous voir. En revanche, si vous ne faites pas plaisir à votre belle-mère, elle sera inquiète pour sa fille qui s’apprête à partager sa vie avec vous. »

Simon trouvait qu’Arnaud était trop prolixe.

« Nous ne sommes qu’un couple temporaire ! »

« Mais votre belle-mère ne le sait pas. »

Simon trouvait les mots d’Arnaud raisonnables, il a donc demandé à Arnaud d’acheter des cadeaux de haute qualité pour les femmes d’âge moyen.

Simon avait encore une question en tête.

Qui était Lucas ?

Quelle était sa relation avec Camille ?

Camille est revenue de l’extérieur après avoir passé un coup de fil. Elle a vu Simon regarder les frites épicées sur les étagères. Pensant qu’il voulait les manger, elle en a pris un paquet pour lui.

Simon a détourné le regard. Il ne mangeait jamais ce genre de chose.

Soudain, Marie leur a demandé d’aller dans leur chambre. Elle a sorti une carte de sous le lit.

« Camille, je n’ai pas dépensé l’argent que tu m’as donné au fil des ans. Sur cette carte bancaire, il y a au total quatre-vingt mille euros. C’est la dot que j’ai préparée pour toi. »

Camille ne voulait pas la prendre, mais Marie insistait pour qu’elle l’accepte. Elle a mis la main de Camille dans celle de Simon en disant : « Simon, Camille, il faut que vous conjuguiez vos efforts pour créer une meilleure vie. »

Marie était encore un peu inquiète. Elle voulait visiter le nouvel appartement de Camille. En profitant de cette occasion, elle aurait également plus de contacts avec son gendre et pourrait examiner son tempérament.

Camille ne voulait pas que sa mère aille là-bas maintenant, car elle n’envisageait pas de déranger Simon. Elle ne voulait pas non plus qu’un homme connaisse son adresse, ce qui lui donnait un sentiment d’insécurité. Néanmoins, Marie avait déjà appelé un taxi et pressé Camille de se mettre en route.

Après leur départ, Odette est descendue, a ouvert l’ordinateur sur le bar et a consulté les vidéos de surveillance.

Elle avait toujours eu l’impression que Marie et Camille disaient du mal sur elle derrière son dos, ainsi, elle avait installé une surveillance dans la chambre de Marie.

« Quoi ? Tu as caché autant d’argent ? Pierre, descends ! Viens voir ce que ta mère a fait. »

La maison louée par Camille se trouvait à côté de l’école maternelle Lily. Elle mesurait environ soixante mètres carrés. Elle se trouvait au dernier étage et il n’y avait pas d’ascenseur.

Le loyer d’une telle maison était relativement faible.

Elle avait nettoyé son nouvel appartement, repeint les murs et acheté le mobilier nécessaire. Tout était prêt. Elle pouvait emménager à tout moment.

« Vous vivez ensemble depuis longtemps ? » La maison était meublée, Marie pensait que les deux personnes l’avaient aménagée ensemble.

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