Prise de panique, je m'empresse vers lui.— Monsieur Miller ! Monsieur Miller ! Répondez je vous prie ! Je le transporte tant bien que mal jusqu'au canapé et l'allonge délicatement. J'essuie le haut de sa tête marqué par la sueur de l'effort. Mon coeur bat si fort, je ne sais pas comment procéder sans faire de dégâts.Je me mets à le regarder et examiner les petites blessures sur son visage encore rouges. Il est totalement absent même s'il respire encore bruyamment. Je me penche, hésitante à toucher son front. — Merde, il est brûlant ! C'est bon, je sens mes mains trembler, et ma gorge se serrer.Je commence à tournoyer en faisant les cent pas. Je ne peux pas appeler l'ambulance, son rapport sera remonté auprès de son père... mais que faire ? Il a l'air tellement anéanti ! &mdash

« Regarde-moi avant de t’endormir, je suis ton capteur de rêve » — Jaelly LaRose. Je pousse un cri épouvantable qui a sûrement réveillé Curtis. Je sors d’un mauvais rêve.Mon visage s'étire, et mes traits deviennent durs. Mes mains s'agrippent de manière saccadée aux draps, les déchirant presque. Encore ce maudit cauchemar…— Ça va ? s'exclame-t-il en me secouant.Je le regarde, les yeux grands ouverts. Ceux-ci commencent à déborder de larmes, je plonge ma tête dans les paumes de mes mains. Les bras de mon hôte viennent me cajoler comme il y a quelques heures.— Que se passe-t-il ? cherche-t-il à savoir.— Je... je... il était là, encore.— Qui ça ?Je réponds par des couinements qui viennent ta

« Repeignons notre Univers, aux larmes de nos peines passées et à l’encre de nos bonheurs futurs » — Jaelly LaRose.  Je suis sortie sans rien dire.Je suis totalement paniquée.Je sais pertinemment que si je m'habitue à m'aventurer chez lui, notre relation va prendre une tout autre tournure... qui finira certainement mal. Mais pourtant j’ai envie d’être proche de lui, j’ai ressenti de la jalousie en voyant une femme peinte dans sa chambre, et quand il me parle mes sens s’entremêlent ! Pourquoi je réagis comme ça, alors ? C’est quoi mon problème ?J’ai conscience que je ne pourrais plus le voir avant lundi... ça me semble long, mais près de lui, le temps s’écoule comme une pluie douce et précieuse.Le lundi matin.Je m'&eac

 « Il n’y a pas que le destin qui est une fatalité, le passé aussi nous rattrape si nous ne nous en défaisons pas. » — Jaelly LaRose.La gêne est redescendue.Nous sommes passés à autre chose, mais cette tension sexuelle subsiste entre nous et ne veut pas nous quitter. Je nous surprends à nous contempler encore… je repense et repasse en boucle cet épisode intime partagé dans ce bureau. Je sais ce qu’il veut de moi, et lui aussi sait ce que je veux de lui. Mon cœur tambourine et se valse doucement comme une balançoire.Au fur et à mesure que le temps passe, je me sens libérée de mes chaînes. Tu me mets de plus en plus à l'aise. Tu me laisses être moi, et je te permets d'être toi.— Tu ne m'embrasses pas ? demandé-je, en arquant un sourcil, d'un air provocate

« J'aspire à te consumer sans t'abîmer et continuer à t'aimer. » — Jaelly LaRose. Jaliah. Le reste de la journée coule jusqu'à la soirée. Je me suis enfermée avec Mélanie pour travailler intensément. Mon regard est, depuis tout à l'heure, dans le vide. Je me repasse ce qui s'est passé ce matin même, et mon cœur ne sait plus où se positionner. Mon attention tombe sur mon assistante qui, à première vue, être de bon conseil. Non, elle est trop bavarde... c'est sûr qu'elle finira par en parler tout autour d'elle. Oh mais dans quelle merde je suis ?! Pourquoi il a fallu que ce soit lui ? Je n'ai jamais sucé les doigts de personne, et je le fais là, devant mon