La matinée se passe plutôt vite, après mon retard, j'ai préféré ne pas quitter mon bureau et que je crois que jusqu'à ce soir, je ne vais pas y en sortir. Je n'ai surtout pas envie d'entendre certains collègues parlaient du renvoi de l'assistante de Sean, je me sens assez mal comme cela. J'espère qu'il va y réfléchir et changer d'avis, pour lui laisser une seconde chance, il n'y a pas mort d'homme non plus.Habituellement le midi, avant que je ne parte déjeuner avec Sean, Rosie vient s'assurer que je vais bien, et bien évidemment vérifier à ce que je compte manger, je sens qu'elle ne va pas tarder à venir me rendre visite. Je ne suis pas sortie de mon bureau pendant la pause, et à mon avis elle a dû entendre parler du renvoi de l'assistante de Sean.

Le jour s'est levé, mais je reste les yeux grands ouverts dans mon lit à contempler les photos de mon mariage épinglées un peu partout sur les mur de ma chambre. J'ai une nouvelle fois honte, Franck n'aimerait sûrement pas la femme que je suis entrain de devenir, se laisser entretenir par un inconnu pour satisfaire ses besoins sexuels, c'est horrible quand j'y pense, je suis loin d'être ce genre de femme, mais qu'est ce qui me prends. J'aurais dû l'envoyer boulet dès le premier jour, mais voilà cet homme je n'arrive pas à le repousser. Je suis vraiment pathétique, je voulais passer ce week-end tranquille sans me torturer mon cerveau, et au final Sean envahit mes pensées encore et encore.J'ai réussi à noyer la curiosité de ma mère, après je peux comprendre qu'elle se pose u

J'ai réussi à faire les yeux doux à mon frère, pour qu'il me libère avant l'heure de la fermeture. Il ne reste pas longtemps avant qu'il ne mette les derniers clients dehors, mais je n'en pouvais plus. Entre mes pieds que je ne sens presque plus, la fatigue, le lourdaud qui ne m'a pas lâché de la soirée, et Sean qui est parti avec cette pouff. Je ne préfère même pas m'imaginer ce qu'ils sont entrain de faire. Ce qui est clair c'est que je ne veux plus rien avoir à faire avec lui à part de simples rapports professionnels.J'embrasse une dernière fois Damien, avant de sortir par la porte de derrière, réservé au personnel. J'aurais peut être dû rester et finir d'aider mon frère pour la fermeture, il m'aurait sûrement ramener chez moi juste aprè

Le trajet, se passe dans le silence, et ne dure pas longtemps. Je ne suis pas vraiment étonné que sa voiture s'arrête dans un parking sous terrain dans un immeuble chic de New York. Un quartier, bien éclairé, une rue calme pas le moindre bruit, oui un endroit où j'aurais pu vivre quand Franck était lui même le patron de Porter Books.L'immeuble est assez haut, ça doit être un immense appartement, le genre de sublime maison à la new-yorkaise mais sur plusieurs étages. Et surtout hyper chic. Le parking possède plusieurs places, et c'est propre.Je regarde un peu autour de moi, toujours collé à mon siège, je stresse comme une gamine de 15 ans, qui a son premier rendez vous avec un garçon, je suis vraiment pathétique. M

Le soleil brille de milles feux, il ne chauffe pas énormément mais pourtant j'ai chaud. Je suis surexcité, comme une gamine de 16 ans qui a rendez vous avec son premier petit ami. Je ne pense qu'à lui, et sur le chemin qui me mène à l'endroit où il m'y attends, je ne fais à peine attention, à ce qui m'entoure. Le monde s'est arrêté de tourner.J'ai l'impression que ce sentier qui mène à la mare de Center Park s'est rallongé, je ne me rappelle pas qu'il faut marcher autant pour s'y rendre.Mon regard se pose un peu partout autour de moi, il fait bon, et le parfum des premières fleurs du printemps est délicieux. Je pourrais rester des heures allongés sur ce tapis vert fraîchement tondue, à contempler les nuage