All Chapters of OÙ LES ZOMBIES MARCHENT [Voyage de Kendra Livre 1]: Chapter 1 - Chapter 10

Le soleil se battait sur la terre brûlée et stérile avec une telle intensité que ses rayons scintillaient des minuscules particules de sol si sombre qu’il avait presque l’air noir.  D’épaisses vagues de chaleur planaient entre Kendra et sa cible, ce qui rendait difficile de se concentrer pour un tir clair.  Elle s’agenouilla sur un genou dans l’espoir que l’ombre de la montagne ternirait suffisamment les rayons du soleil pour améliorer sa vision.  Elle maudit silencieusement alors que son estomac annonçait son besoin de subsistance avec un grondement fort qui résonnait doucement des rochers de chaque côté d’elle.  Retenant son souffle, elle espérait qu’il n’était pas assez fort pour alerter le grand chat de sa présence alors qu’il étirait langoureusement son long corps à la surface d’un rocher pla

« Un autre chat? » Olga a dit avec un sourire de surprise ravie alors qu’elle se tenait dans l’ouverture de la grotte avec ses mains sur ses hanches.« Je vais être malade à cause de l’odeur de la sueur et du sang bronzé », a gémi Kendra en se baladant sous la majeure partie du chat et en le hissant sur le crochet qui a été enfoncé dans la roche spécifiquement à de telles fins.  Son humeur ne s’était que légèrement améliorée pendant le voyage de retour.  « C’était une longue marche. »« Vous boitez », a observé Olga.Kendra a retiré sa chemise en croûte de sang et l’a jetée au sol.   Puis, elle boitait jusqu’à la souche la plus proche afin de pouvoir s’asseoir et enlever ses bottes.

Félix est pratiquement tombé sur la petite parcelle d’herbe que la colline offrait quand Olga a finalement donné l’ordre de s’arrêter et de se reposer.  Marcher n’était pas facile pour lui dans les meilleures circonstances. La douleur d’avoir reçu les poings en colère de Rupert la nuit précédente et d’avoir une bonne quantité de leurs affaires attachées à son dos ne l’a fait que l’entraver davantage.  Malgré cela, il n’avait pas l’intention de se plaindre.  Il savait que sa tante et Kendra étaient en train de mettre la majeure partie de leurs affaires sur leur dos alors qu’ils tiraient à tour de rôle le wagon surchargé. Il savait aussi très bien que Kendra avait un pied blessé.  Sans parler du fait qu’il savait qu’elle avait vécu une nuit en forme ave

Kendra pensait qu’elle avait très peu dormi cette nuit-là. Elle a donc été surprise de découvrir sa tante et Rex assises près d’un feu de camp rugissant tout en dégustant du thé au pin frais et chaud et une bonne conversation. Comment sa tante a-t-elle pu apprendre à le connaître suffisamment pour croire qu’il était sûr de le libérer? Elle avait gardé une oreille sur le qui-vive, n’est-ce pas?« Vous avez l’air d’un lapin effrayé », a taquiné Olga alors que Kendra s’approchait lentement d’eux.« Plus comme un écureuil effrayé descend de l’arbre », rit sciemment Rex.--Vous m’avez vu? Kendra haletait.« Je l’ai fait », hocha la main.Un scowl consumait la chair lisse et ensoleillée de son vi

Ari s’est énervardée en donnant un coup de pied sur les rochers qui composent la cheminée bien utilisée.   Des cendres froides s’engoblaient de quelques pieds dans les airs avant de s’installer sur et autour de ses bottes.« Vous auriez dû la suivre chez elle ce jour-là », s’est plaint Baelil.« Je ne sais pas à quoi bon revenir ici », a gémi Ari.  « Ça fait des semaines. »« Je pensais juste que nous devrions garder un œil sur l’endroit.  Peut-être qu’elle reviendra.  On ne sait jamais.« Tu as raison », soupira Ari. « Vous avez toujours raison. Je n’aurais pas dû rentrer à la maison ce jour-là. J’aurais dû la suivre. Je n’ai tout simplement pas vu l’urgence. Je pensais auss