« Quoi ? » Carmen et Véronique se sont arrêtées en même temps. En contrôlant leur colère, elles ont regardé Inès d’un air perplexe.Inès a pris les feuilles de papier blanc qu’elle avait trouvées dans son dossier tout à l’heure et les a agitées. « Maintenant, nous devons résoudre ce problème. »Après avoir vu des feuilles de papier blanc entre ses mains, Véronique était un peu nerveuse. « Que veux-tu dire ? »En prenant ces feuilles de papier blanc, Inès a marché devant Marion et les lui a remis. « Je suis sûre d’avoir mis les dessins dans mon dossier, mais pourquoi il n’y a que des feuilles de papier blanc ? Marion, tu n’en doutes pas ? »Marion a pris le papier blanc avec une main et l’a posé sur la table de conférence. Ensuite, il a doucement tapé sur la table avec un doigt long d’un air nonchalant, mais tout le monde était un peu nerveux après l’avoir vu. C’était impossible que ces dessins se soient transformés en des feuilles de papier blanc. C’était certainement quelqu’un qui

Léa a tendu le stylo enregistreur et a appuyé sur le bouton. Ensuite, deux voix se sont fait entendre. C’était un dialogue.« Léa, j’ai déjà transféré 250 mille euros sur ton compte. Quand tu auras réussi, je pourrai encore te donner 250 mille euros. Avec cet argent, tu pourras consulter un bon médecin pour sauver ton fils. Tu espères également qu’il pourrait bien grandir, n’est-ce pas ? »La voix d’une jeune femme dans le stylo enregistreur était justement celle de Véronique. D’un air un peu nerveux et content, Léa a dit : « Tant d’argent… Alors, Véronique, que voulez-vous que je fasse ? »« Très facile ! Il ne faut que faire une chose. Remplis les dessins d’Inès. C’est fini », a dit Véronique. « Mais… Si l’on le trouve… » Léa a hésité un instant. Elle ne savait pas quoi dire.« Rassure-toi. Quand il n’y aura personne dans le bureau, tu pourrais trouver un prétexte de nettoyer et y aller. Personne ne pourra le trouver. »Véronique a semblé sourire. « En plus, tu n’es que nettoyeus

Marion ne voulait pas l’admettre. En effet, il ne pouvait s’empêcher d’être séduit par Inès sans s’en apercevoir. Son visage a été gravé dans sa tête pour qu’il ne puisse pas l’oublier. Après être sorti de la maison, il savait que tout le monde dans l’entreprise était déjà parti. Ensuite, il a appelé Suzanne, mais elle lui a dit qu’Inès n’est pas encore revenue. Il a donc décidé de conduire la voiture vers son entreprise. Il faisait noir progressivement. Les collègues dans le bureau étaient déjà partis après le travail, alors qu’Inès se concentrait encore dans son travail. Finalement, elle se trouvait seule dans toute l’entreprise. Elle a fixé l’écran de l’ordinateur et a fait un formulaire avec une grande attention. Tout à coup, une silhouette est apparue pour l’entourer. « Qui est là ? » Elle a levé la tête avec vigilance. Ensuite, elle a vu le beau visage de Marion. Il portait une chemise blanche avec des manches s’enroulant légèrement. La lumière s’est éclairée sur son visage c

Inès a réalisé qu’elle avait tenu des propos inappropriés et a toussé pour lui expliquer : « J’ai appris le taekwondo quand j’étais à l’école. » Le Taekwondo ? Marion a légèrement ri et ne savait pas quoi dire. Bientôt, ils sont arrivés à l’hôpital, et le médecin a fait un examen complet à Marion. Comme Inès l’avait prévu, la plaie sur la main de Marion n’était que superficielle et ce n’était pas grave.Heureusement, sa jambe n’avait pas été fracturée par le coup de pied d’Inès, il s’agissait d’une contusion des tissus mous, et il irait mieux après quelques jours de repos. À ces mots, Inès a poussé un soupir de soulagement : « Heureusement que tu vas bien ! » Marion lui a lancé un regard plein d’affection : « Quoi ? T’inquiètes-tu pour moi ? » « Y a-t-il un problème à me soucier de toi ? Après tout, tu t’es blessé pour me sauver », a répondu Inès en pinçant des lèvres, pensant que les paroles qu’elle tenait étaient superflues. « Cette boîte de médicaments s’applique sur

Inès s’est figée. « N’as-tu pas dit que tu veux me remercier ? », a toussé Marion avec un regard froid.Elle ne faisait que plaisanter, Marion l’a-t-il pris au sérieux ? Inès a regardé la plaie de Marion et a dit d’un ton impuissant : « D’accord. » Après tout, c’était Marion qui l’avait sauvée. En voyant l’hésitation d’Inès, le visage de Marion s’est assombri, il a pris les couverts de la main d’Inès et a pincé ses lèvres : « Je ne fais que plaisanter, je peux le faire moi-même. » Inès a poussé un soupir de soulagement et s’est demandé : « Cet homme est habituellement froid et arrogant, quand apprend-t-il à plaisanter ? » Marion n’avait pas l’habitude de manger avec sa main gauche. Du coup, il mangeait lentement et a fini par s’essuyer la bouche de manière élégante : « C’est bon ! » « C’est bien que tu aimes ça ! » Inès s’est levée et s’apprêtait à ranger la table. « Oublie-la, je demanderai à mon nettoyeur de la ranger demain », a dit Marion. Puis, il s’est frotté les