Semua Bab Le secret de ma femme: Bab 871 - Bab 880

La mission était terminée, si bien que le réalisateur a suggéré, dans un élan de convivialité, que tout le monde aille dîner ensemble. Ce serait l’occasion de mieux se connaître avant de se lancer dans les préparatifs du prochain tournage.Autour de la table, le réalisateur a proposé de redistribuer les rôles de tournage de manière un peu originale : permettre à Julien de jouer la comédie, confier à Lyne la tâche de cultiver, et demander à l’invité mystérieux de s’occuper des vaches. Julien et Lyne sont restés silencieux, échangeant des regards furtifs, et leur mutisme trahissait leurs protestations secrètes. Mais, dans l’euphorie de la soirée et l’effet de l’alcool, le réalisateur a interprété à tort leur silence comme un consentement tacite. Sans attendre, il a pris sa décision et a annoncé que les rôles seraient répartis ainsi.Les trois stagiaires, qui assistaient à la scène, ont échangé un regard stupéfait avant d’éclater en applaudissements. Christelle, dans un geste impulsif, s

Observant l’atmosphère lourde qui s’était installée, Christelle s’est touché la tête d’un air désarmé, scrutant successivement Julien puis Lyne. Elle a lancé ensuite : « Est-ce que j’ai dit quelque chose de mal ? Vous et Mme Gauthier êtes divorcés, est-ce qu’on ne peut pas en parler ? Je pensais que, pour les adultes, et surtout pour les gens riches, les divorces se passaient de manière moins… scandaleuse. Je ne savais pas qu’on ne pouvait toujours pas en discuter. »Ses mots, simples et désinvoltes, étaient prononcés avec une telle naïveté qu’elle ne se rendait pas compte de l’effet qu’ils pouvaient produire. Puis, elle s’est reprise et a lancé un petit : « Désolée, je suis un peu trop directe, je crois. »Julien, pris de court, a inspiré profondément, sentant une gêne naissante qui lui compressait légèrement la poitrine. Il a ressenti presque une envie irrésistible de secouer cette Christelle espiègle.À côté, Lyne a éclaté de rire, mais son sourire s’est effacé presque aussitôt lor

Lyne a contemplé le vaste bureau devant elle, un espace si spacieux qu’il semblait plus grand qu’un terrain de volley-ball. Autour d’elle, des peintures à l’huile d’une grandeur indéniable, œuvres d’art d’artistes reconnus, dont la valeur ne pouvait se mesurer qu’en termes de renommée. Au centre du bureau, une piscine ovale attirait l’attention. Son fond était recouvert d’un verre transparent spécial, un verre qui empêchait de voir d’en bas vers le haut, tout en permettant une vue dégagée de l’ensemble du fond. Mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, cette piscine n’était pas là pour la natation. Elle servait de vivier à une multitude de poissons et de crevettes, une collection animée et précieuse qui nageait avec grâce dans les eaux calmes. Leurs écailles brillant sous la lumière d’un lustre en forme de diamant suspendu au plafond. Roger, assis confortablement dans un fauteuil à bascule de luxe, tenait une canne à pêche entre ses mains. Autour de lui, plusieurs autres faut

Roger était tellement en colère que son regard s’est posé sur Julien avec une impatience presque palpable. C’était déjà un exploit qu’il ait toléré sa présence aussi longtemps. Si ce n’était pas grâce à Lyne, il aurait déjà ordonné à ses gardes de sécurité de mettre Julien à la porte. Dans son for intérieur, il s’est juré de ne jamais laisser Julien et Lyne se remarier. À l’écart, Sacha est intervenu prudemment : « C’est de la porcelaine d’Orient, la mieux conservée du 8ème siècle. Une pièce si rare qu’elle ne se mesure plus en argent. »Il a jeté un regard discret à Julien, avant de sourire légèrement et de continuer avec un ton léger mais complice : « Mme Gauthier, voici l’objet précieux de Roger. Les autres n’ont même pas la chance de l’admirer, et pourtant, il souhaite vous l’offrir. Vous ne devez pas refuser un tel cadeau ! »Roger a hoché la tête avec satisfaction, avant de lever une nouvelle fois le pouce en direction de Sacha. Il mesurait désormais l’importance de la langue bi

Lorsque Sacha est arrivé pour distribuer les documents, il a esquissé un sourire et s’est adressé à Julien d’un ton amical : « Nous n’avions pas anticipé que ce soit vous qui avez transmis le plan de ce projet anonyme à Mme Gauthier, nous vous avons donc attribué ce poste. La prochaine fois que vous participerez à un concours général, vous pourrez y participer sous votre vrai nom et je suis sûr que nous saurons mieux vous positionner. »Julien, à la fois calme et réfléchi, a songé que si cela avait été le cas, Roger aurait dû l’éliminer. Mais il n’a rien laissé paraître et a offert un léger sourire en retour : « C’est très bien ainsi. Ce n’est pas un mauvais endroit, après tout, avec une belle vue et beaucoup de lumière. »Sacha a souri à son tour et s’est éloigné.La personne qui portait un bandage autour de la tête est arrivée en retard, s’excusant avec un sourire poli avant de s’installer.Julien l’a regardée avec une certaine surprise, n’en croyant pas ses yeux. Il n’avait pas réal