Semua Bab Le Contrat de l'Alpha: Bab 81 - Bab 90

Je la contacte mentalement pour qu’elle me rejoigne.Elle hésite d’abord, ce qui ne lui ressemble pas. Mais quelques instants plus tard, elle apparaît, apparemment heureuse des éclaboussures de sang sur ma chemise.« Tu voulais me voir ? »« J’ai réfléchi à ce que tu as dit. »« Oh ? » Elle me regarde en battant des cils. « T’es-tu rendu compte qu’elle n’est pas celle qu’il te faut ? »« J’ai pensé à beaucoup de choses depuis ton retour. »Ses doigts se portent immédiatement sur ses cheveux, enroulant une mèche alors qu’elle se concentre sur moi. « Je le savais, Dane. Je savais qu’elle ne serait pas suffisante pour toi. Je savais que tu avais juste pitié d’elle. »« Mais c’est là le problème, n’est-ce pas ? Je suis lié à elle. Je ne peux rien faire avec toi tant que je suis lié à elle. Je ne peux pas t’embrasser. Je ne peux pas passer ma langue sur ta douce peau. Je ne peux pas te réclamer et je ne peux certainement pas te baiser. »Elle fronce un peu les sourcils en signe de c

« Vas-y, » je murmure, « ça ne peut pas faire de mal. »Alors que Klaus lui fait la lecture. Je cherche des signes qu’elle puisse l’entendre, mais il n’y a guère plus qu’un léger mouvement de doigt ici et là. Mais cela semblait lui apporter de la paix. Son esprit n’était pas aussi agité.Des pas résonnent dans le couloir alors que des pieds courent vers nous. Klaus et moi nous déplaçons rapidement à l’extrémité du lit de Néa, la cachant de la vue juste au moment où Devon fait irruption par la porte.« Est-ce qu’elle va bien ? S’il vous plaît, dites-moi qu’elle va bien ! »Je fais un pas de côté pour qu’il puisse la voir.« Qui a fait ça ? C’était cette putain de salope blonde ? »« Oui. » Klaus répond alors que je suis incapable de répondre. Les réactions de Devon sont fortes, similaires à la façon dont je protégerais ma sœur.« Je vais la tuer ! »« Tu es un peu en retard. Dane l’a déjà tuée, » lui dit Klaus.Il me contourne pour s’approcher de Néa, prenant sa main dans la si

Il plisse les yeux en me regardant, et je hausse mes épaules douloureuses.« Des buveurs de sang. C’est tout ce que tu as besoin de savoir. »La manière dont il parle à peine d’eux m’a convaincue que je ne voulais pas les rencontrer de toute façon.Alpha Dane appuie sur un bouton et le lit commence à se redresser, me mettant en position assise, face à lui. Il avait une expression sérieuse, les lèvres étaient légèrement pincées alors qu’une petite ride apparaissait sur son front.« Tu dois me dire quand quelque chose ne va pas. »« Je... Je me sentais juste vraiment, vraiment fatiguée. Ma tête était un peu floue, elle l’est toujours. »Il se penche vers moi, posant ses poings sur le lit, à quelques centimètres de chaque côté de mes hanches. Son visage est proche, son parfum est incroyablement enivrant.« Je ne peux pas te perdre, » murmure-t-il d’une voix basse. « Je ne te perdrai pas. »Ses yeux cramoisis plongent dans les miens. Mes cuisses se serrent involontairement alors qu

NéaIl passe des heures à s’assurer que j’ai tout ce dont j’ai besoin : des collations, des boissons, des couvertures, et parfois, il se contentait de rester avec moi, traînant ses doigts le long de ma peau pour s’assurer que j’étais à l’aise. Les crampes s’étaient arrêtées au moment où j’avais eu un orgasme et je ne suis toujours pas entièrement sûre de ce qui m’a pris, ni pourquoi j’avais pris le contrôle sous la douche comme je l’avais fait. À ce moment-là, c’était comme si quelque chose d’autre avait pris le contrôle de mon corps.« Néa ? » murmure-t-il, me tirant de mon état de somnolence. « Je dois y aller, il est presque temps pour la course de la meute. »« D’accord, » je bâille, le laissant partir.« Il y aura des gardes autour de la maison à tout moment. Et ton frère sera là aussi. Il a accepté de rester. »Je bâille de nouveau, hochant la tête alors que je serre un oreiller contre ma poitrine. La course de la meute était une grande chose ici, je n’allais pas lui demande

NéaSes yeux se fixaient sur ma main. Des râles creux et étranges s’échappaient de lui tandis que le sang coulait sur le devant de son haut. Très lentement, il baisse les yeux. Comme si le temps s’était arrêté pour lui permettre de comprendre ce qui s’était passé. Ses mains tremblaient alors qu’il touchait sa poitrine, il croasse et son corps oscille. Sans réfléchir, je le pousse hors du toit. Je reste immobile jusqu’à entendre son corps toucher le sol avec un craquement assourdissant.Assise, je ramène mes genoux contre ma poitrine, laissant l’air froid de la nuit faire frissonner mes cheveux. Je venais de tuer quelqu’un.Je retourne ma main pour la regarder, elle s’était partiellement transformée. Des taches de sang séché subsistaient encore. En passant mon pouce sur le bout de mes doigts, je ne ressentais rien, pas de douleur, pas de bords tranchants sous ma peau. Les griffes avaient disparu aussi vite qu’elles étaient apparues.« Je suis désolée, mais il fallait s’occuper de