Semua Bab La Chanson de Guerre Gracieuse: Bab 801 - Bab 810

Alistair grimaçait sous la douleur intense, sa colère grandissant alors qu'il ignorait les règles de hiérarchie et s’est jeté directement sur Carissa.Le résultat était une série de coups – un à gauche, un autre à droite – avant qu’il ne réalise même comment elle l'avait frappé.De retour à la capitale, Carissa avait été exceptionnellement prévenante. Pour s’assurer qu’il puisse encore voir clairement, elle ralentissait et levait la main lorsqu’elle attrapait le tissu de sa chemise. Quand il levait les deux mains pour se protéger, elle les esquivait habilement et lui assénait des coups solides au visage.Puis, avant qu’il puisse même se remettre du choc, elle le frappait à nouveau, le projetant violemment contre le mur.Cette fois, Alistair vivait tout clairement, mais il était impuissant à l’éviter. Son pied se déplaçait lentement, le coup semblait casual, mais en plein vol, il accélérait, prédisant avec précision la direction dans laquelle il essaierait d’esquiver.Tout ce qu’il pouv

La famille Kingsley a livré cinquante mille pièces d'argent, affirmant que c'était pour régler les affaires concernant les femmes. Gemma continuait de se lamenter sur leur pauvreté, insistant sur le fait qu'il ne leur restait presque plus d'argent et que ces cinquante mille pièces d'argent avaient épuisé leurs ressources.Carissa coupait ses sanglots et disait : « Sa Majesté vous a ordonné de produire cent mille pièces d'argent, pas moins. Dans trois jours, votre fils sera exécuté, et vos proches pourront le voir une dernière fois. »Bien sûr, Gemma voulait voir son fils. Après tout, c'était l'enfant qu'elle avait porté pendant neuf longs mois. Mais lorsqu'elle croisait le regard froid de Martin, ses larmes reprirent.« À quoi bon le voir ? Ça ne ferait qu'aggraver la douleur… et la colère. Il a commis de telles atrocités que notre famille ne peut l'accepter », disait-elle.« En effet, il est coupable de crimes impardonnables. Peut-être qu'il vaut mieux ne pas le voir », acquiesçait Ma

Violette sortait et demandait, « Qu'est-ce qui se passe ? »« Le seigneur Malcolm a disait un jour que Casey ne pouvait pas avoir d'enfants autour d'elle, mais maintenant il envoie l'enfant ici. En tant que ministre, comment peut-il être aussi indécis ? S'il ne peut même pas s'occuper de son propre enfant, pourquoi en avoir un ? Les enfants sont toujours innocents, » expliquait brièvement Carissa, sur un ton acéré.Violette était tout aussi outrée. « Il est probable qu'il ait disait ça sur un coup de tête. Après réflexion, il a compris que ça ne marcherait pas, alors il a supplié l'abbesse de prendre l'enfant. Mais l'envoyer ici ne signifie pas qu'ils peuvent être ensemble. C'est juste placer l'enfant sous la garde du couvent sous le prétexte qu'elle est orpheline. C'est absurde – elle a des parents, et pourtant on la traite comme une orpheline. Malcolm se maudit-il lui-même ? »« Oublie-le, » répondait Carissa. « Nous devons juste nous occuper des personnes que nous devons. Si la fami

Carissa était stupéfaite, incapable de croire ce qu’elle venait d’entendre. « La ramener à la famille Quinton ? Pourquoi feriez-vous cela ? »Carissa aurait voulu dire que l’enfant n’était pas de Malcolm, mais elle ne pouvait pas mentir. Marjorie était venue ici pour une raison, et elle devait probablement connaître la vérité à présent. Il n'y avait plus de raison de la tromper.« Bien sûr, je veux la ramener chez moi pour l’élever, » répondait Marjorie, sa voix empreinte de tristesse. « Envoyer un enfant aussi petit dans un couvent ? Elle ne survivrait pas à une vie aussi dure. »Marjorie forçait un sourire qui n’atteignait pas ses yeux. « Les enfants sont innocents. Ils ne choisissent pas leurs parents ni leur origine. Ce sont les adultes qui ont commis des erreurs, et ce sont les adultes qui doivent en assumer les conséquences. »Carissa ressentait une vague de sympathie et d’admiration pour Marjorie. « Est-ce que Lord Malcolm sait que vous êtes ici ? Est-ce qu’il sait que vous êtes

Marjorie prenait les devants, s'installant dans un fauteuil avant de donner calmement l'ordre : « Lionel, ferme la porte. Nous devons parler tous les trois. »Lionel sentait qu'il y avait quelque chose de bizarre et jetait un regard perplexe à son père, qui était assis, les lèvres serrées, prenais entre confusion et malaise. D'un pas lourd, Lionel a fermé la porte et a retourné à sa place.Marjorie posait une main sur l'accoudoir et laissait l'autre devant elle. Ces dernières années avaient été confortables pour elle. Elle avait vécu un mariage amoureux et une vie d'abondance. Cela lui donnait un air plus jeune que ses pairs, et son visage rond ainsi que son attitude élégante marquaient son statut élevé.Cependant, ces derniers jours, une pointe de fatigue avait commencé à apparaître.Elle fixait Malcolm et parlait comme si elle racontait quelque chose de banal : « Aujourd'hui, j'ai rencontré Madame Carissa. »Malcolm réagissait comme s'il avait été mordu par un serpent venimeux, la fi