Hélène a souvent parlé de Sigmund. Parfois, elle l’a loué, et d’autres fois, elle s’est plainte. Mais chaque fois que son nom est revenu dans la conversation, son visage s’est illuminé comme une enfant, comme si elle n’avait jamais vraiment grandi.Elle a été la concubine la plus insouciante du palais, occupant sa place sans jamais avoir eu à manœuvrer dans des intrigues complexes. Même s’il y a eu des complots, ils ne l’ont jamais visée directement, car Victoria a toujours veillé sur elle.Hélène a grandi en étant choyée, et elle l’a encore été en devenant mère. Et maintenant, c’était sa belle-fille qui prenait soin d’elle. Il semblait qu’elle n’ait jamais eu à se soucier de quoi que ce soit.Pourtant, elle a toujours trouvé de quoi s’inquiéter, comme ses querelles avec Dakota ou Joséphine, et cette rivalité qu’elle entretenait avec elles. Quand elle a gagné, elle a battu des jambes avec fierté. Quand elle a perdu, elle a gonflé les joues d’agacement, avant de passer à autre chose.
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