Lahat ng Kabanata ng Mère Porteuse Accidentelle pour l'Alpha: Kabanata 511 - Kabanata 520

EllaLe pont arrière du navire se cabre et se balance sur les vagues tumultueuses de l'océan, le pont montant et descendant sous mes pieds. Je tiens fermement la rambarde et essaie d'inspirer l'air frais de la mer, gardant les yeux fixés sur l'horizon lointain. Cora apparaît à côté de moi avec une bouteille d'eau. « Comment va le malaise ? »« Tu penses qu'un si grand navire ne peut pas être secoué aussi facilement. » Je réponds en riant, buvant prudemment l'eau. C'est notre quatrième jour en mer, et je n'ai à peine survécu à l'après-midi du deuxième jour avant que les vagues ne deviennent si fortes que je commence à me sentir malade. Après mon premier vomissement, j'ai fui notre cabine étouffante et je suis montée sur le pont - ce qui a aidé - mais maintenant j'ai peur de détourner les yeux de l'horizon, et la déesse sait qu'il n'y a pas de terre en vue pour attirer mon attention à la place.Cora rit : « Chérie, ce bateau n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan. » Elle me rappelle, tap

EllaDe toutes les choses que j'attendais d'entendre lorsque je rencontrais pour la première fois ma mère perdue depuis longtemps, « Tu es trop tard. » n'en faisait certainement pas partie.Je m'arrête net, jetant des regards nerveux vers Cora, Roger et Philippe. Nous venons à peine de débarquer des bateaux de transport, et mes pieds nus s'enfoncent dans le sable noir dense qui recouvre la plage. Il glisse entre mes orteils, et je déplace distraitement mes pieds d'un côté à l'autre, profitant des sensations tandis que mon cerveau essaie de se mettre au diapason.« Nous sommes trop tard? » finis-je par répéter alors que notre petit groupe reste figé au bord des vagues, nous demandant si nous pourrions être renvoyés d'où nous venons.« Vous auriez dû être ici il y a des mois. » annonce l'un des prêtres d'une voix grave.Je reconnais cet homme de mes rêves, et soudainement mon cœur cesse de battre. Son visage me semble si familier et pourtant je doute de pouvoir le reconnaître parmi une f

Ella« Tu n'es pas ma mère? » je murmure, ma voix est incroyablement douce.En regardant Reina, tout devient clair. Elle est grande et élancée, avec des cheveux noirs, une peau olive et des yeux sombres - presque mon opposé exact. Je me souviens d'Henry me disant que je ne ressemble ni à elle ni à Xavier, donc je dois tenir de la Déesse, mais je ne comprends vraiment pas à quel point la différence est grande jusqu'à cet instant. C'est une question stupide maintenant ; bien sûr qu'elle n'est pas ma mère. Comment pourrait-elle l'être?Le poids de mes espoirs écrasés me frappe de toutes parts, comme s'ils ne tombaient pas simplement du haut, mais se refermaient sur moi, m'étouffant et m'étranglant. Ils me regardent tous avec la même expression de sympathie : Reina, les prêtres et Roger. Seule Cora refuse de me plaindre, choisissant plutôt de lancer un regard de mort à nos hôtes pour m'avoir bouleversée.« Ella, s'il te plaît, assieds-toi. » supplie Reina, me tirant de nouveau vers le feu.

EllaRevoir la Déesse, c'est comme un rêve. Bien sûr, mes souvenirs de notre première rencontre ont été restaurés, mais les événements que mes séances d'hypnose ont révélés me semblent légèrement différents de mes autres souvenirs - moins solides, plus malléables et évanouis. Cela ressemble beaucoup à cela. Il y a une atmosphère surréaliste dans l'air lorsque les portes du temple intérieur s'ouvrent, et elle ne fait que se renforcer lorsque la Déesse apparaît.Au début, il n'y a que de la lumière. Elle jaillit de l'entrée s'élargissant dans un halo éblouissant, me forçant à détourner le regard. À côté de moi, je sens Cora lever la main pour se protéger de cette manifestation de brillance céleste - mais cela ne sert pas à grand-chose. J'ai l'impression que ma peau est en feu, puis une étrange pression au fond de ma poitrine. J'ai l'impression que quelque chose à l'intérieur de moi se fissure, et instinctivement, je me recroqueville sur moi-même, essayant de le maintenir fermé. Philippe

Ella« Je suis prête », réponds-je, redressant les épaules et m'asseyant, m'éloignant de ma mère, qui est aussi la Déesse. « Que dois-je faire? »« Tu dois partir », m'adjure-t-elle, ses yeux clairs et sereins malgré le tumulte dans les miens. « Vers le désert au-delà de ce temple. Là, je peux communiquer plus clairement, plus pleinement. Je ferai ton chemin clair devant toi. »« Vraiment? » m'exclame-je, fronçant le nez avec dégoût et jetant un coup d'œil par-dessus mon épaule vers l'endroit où le désert attend sûrement. « Sortir dans le désert? Ce n'est pas quelque chose que nous pouvons faire ici, dans le confort de ce très joli temple? » Mon loup à l'intérieur de moi hurle à cette idée - elle veut des arbres et de l'ombre et des endroits frais et humides, pas le chaud soleil du désert.La Déesse me sourit et secoue légèrement la tête, ses cheveux blonds brillants se balançant sur ses épaules. « Non, mon enfant », dit-elle. « Tu dois apprendre les leçons que cette terre a à t'enseig