Lahat ng Kabanata ng Mouton déguisé en Loup: Kabanata 181 - Kabanata 190

Je souhaite que tu reconnaisses ton compagnon bientôt, ai-je dit d’une voix enrouée en détournant le regard de lui. Nous pouvons toujours chercher de l’aide, ai-je ajouté, cueillant les herbes cicatrisantes autour de nous. Je les ai frottées entre mes paumes jusqu’à ce qu’elles produisent des jus, puis je me suis tournée pour lui faire face. Si tu me laisses appliquer ça sur toi, ça guérira plus vite.« Bien », a-t-il grogné. Sans un mot, il s’est baissé et s’est assis par terre.Je l’ai regardé, assis au sol, et me suis demandée comment je pourrais appliquer l’herbe sur sa poitrine sans m’asseoir sur ses cuisses. M’asseoir là-bas ferait ressurgir des souvenirs. Je me suis accroupie devant lui, entre ses jambes, et j’ai entendu son cœur battre dans sa poitrine. Ce n’est que lorsque je me suis étendue pour toucher son corps que j’ai réalisé que c’était mon cœur qui battait, pas le sien.J’ai appliqué l’herbe sur sa blessure et ai commencé à la frotter. J’ai presque crié lorsqu’il m’a ba

LAIKA« Je suis arrivée dès que j’ai reçu ton message », la voix de Sékani m’a tirée de mes pensées.Je me suis levée et l’ai serré dans mes bras. Je l’avais tellement manqué. J’essayais de me reprendre depuis mon retour dans cette meute, et avoir un visage ami autour de moi était vraiment nécessaire.« Je t'ai tant manqué à ce point ? » a-t-il demandé.Je l’ai lâché et ai reniflé :« J’ai besoin de ton aide, et nous devons agir plus vite. »« Pourquoi as-tu besoin de mon aide ? J’espère que ce n’est pas pour frapper ton compagnon, car si c’est le cas, je suis désolé. Je t’aime tellement, mais je n’ai pas envie de mourir, surtout maintenant qu’il est en train de lui donner l’apparence de l’homme qui est revenu ici en tant que son frère aîné. »Mon visage s’est crispé de confusion. « De quoi parles-tu ? »Sékani a souri et m’a adressé un large sourire juvénile. « Alpha Karim perd progressivement la tête, et sa colère pourrait être sa perte. »« Nous savons tous les deux que la colère de

LAIKA « Je ne voulais pas être ici », a dit Morpheus.« Pourquoi es-tu venu ? », ai-je demandé en m’asseyant sur un rocher. Nous étions près du ruisseau, à côté de la cascade. Morpheus se tenait de dos à moi. « Ma mère a toujours voulu que je connaisse mes racines que je détestais tant. Ce que je détestais encore plus, c’est qu’elle souffre toujours parce qu’elle aime toujours ce salaud. Elle essaie de trouver des excuses pour lui-même lorsqu’il lui a fait du mal comme ça. » « Je suis désolée pour ta mère, et je comprends vraiment comment tu te sens à ce sujet. » « Non, tu ne le fais pas », a-t-il dit doucement. « Je suis furieux à cause de ce que je suis. Je suis furieuse contre ce salaud qui a fait un enfant à ma mère et l’a laissée mourir parce qu’elle était humaine et lui, une bête. Elle était tellement amoureuse, et il est arrivé avec toute cette histoire de compagnon, la faisant croire qu’il était lié à elle pour toujours. » « Il aurait pu être lié à elle pour toujours

LAIKA « Donne-le-moi », ai-je dit en prenant le bébé de sa mère. Morpheus avait aidé une femme à donner naissance à un beau bébé garçon, et j’étais heureuse pour elle. Il s’était de plus en plus familiarisé avec la meute ces derniers jours, surtout quand je suis près de lui. Karim était rarement à la maison ou dans les environs de la meute. Je m’inquiétais pour lui jusqu’à ce qu’il revienne un soir et me dise qu’il ne voulait pas rester dans la même tente que moi, aussi avait-il demandé à ses hommes d’en dresser une pour lui, et une fois qu’ils auraient terminé, il s’en irait de sa propre tente. Cela m’avait beaucoup blessée, et j’avais tout essayé pour rapprocher Karim de moi. Tout ce qui se passait me rendait folle, aussi ai-je décidé de m’engager comme assistante de Morpheus. De son côté, Erika commençait à prendre en main certains aspects de la meute, et un bruit courait dans la meute que Karim voulait la revendiquer comme sa compagne. Elle ne se cachait plus comme elle le

LAIKA Je suis sortie de la tente en courant, sans regarder en arrière ou me soucier de ce que tout le monde pensait de moi. Karim m’avait frappée, et je ne pouvais pas y croire. Jago avait compris mon langage corporel et savait que je voulais être laissée seule. Mais Morpheus ne comprendrait pas, peu importe ce que je faisais. Je ne voulais même pas aller dans sa tente pour m’engager comme bénévole parce que je ne voulais pas qu’il commence à me poser des questions que je n’étais pas préparée à répondre. Mais peu importe combien je l’évitais, il semblait être partout. Je l’ai rencontré en chemin pour trouver un endroit tranquille. Je ne voulais pas aller au ruisseau à nouveau parce qu’ils me trouveraient rapidement là-bas. Je me suis aventurée dans les bois, espérant pleurer mes yeux, mais une grande main m’a attrapée de derrière, et lorsque je me suis retournée, j’ai vu Morpheus là. Je ne savais pas si je devais être en colère ou non. Je ne pouvais pas mentir en disant que j’all