All Chapters of Milliardaire, Divorçons !: Chapter 211 - Chapter 220

Je l’observais, stupéfaite, alors qu’il éclatait de rire, un rire empreint d’une joie macabre, dépourvu de toute logique ou raison. À cet instant, il semblait moins être un homme qu’une créature dévorée par les désirs les plus bas, esclave de ses envies les plus grotesques. « Jessica, ma chérie. », a-t-il croassé en riant de nouveau. « J’aime ça comme ça, donne-moi plus, bébé. Donne-moi plus... » Il a poussé un gémissement puissant, et ses organes génitaux se durcirent à nouveau, se contractant de manière obscène contre les limites de ses vêtements en désordre. Jessica s’est tournée légèrement vers moi, et nos regards se sont croisés, me permettant de comprendre immédiatement la situation. Je me suis levée précipitamment, révoltée et désespérée d’échapper à ce repaire d’iniquité. D’un mouvement calme et rapide, je me suis glissée hors de la pièce, loin de la folie qui y régnait. J’ai fermé rapidement la porte derrière moi, bloquant ainsi les bruits nauséabonds et les gémissements de

« Je suis venue ici parce que... » J’ai commencé à expliquer, puis j’ai hésité. Malgré la distance qui nous séparait, il me semblait toujours étrange et quelque peu inapproprié de révéler la vérité complète sur les raisons de ma présence ici à Bella. J’ai pris une profonde inspiration et j’ai décidé qu’elle devait être informée si elle souhaitait réellement m’aider. « Je suis ici pour me venger. »« Vengeance ? », a demandé Jessica, son expression de colère et d’irritation se transformant progressivement en une curiosité manifeste et... un intérêt ? « Venger qui exactement ? »Elle m’a regardé d’un air méfiant alors que je m’approchais d’elle sans y être invité. Elle a reculé immédiatement d’un pas, visiblement mal à l’aise avec l’intrusion dans son espace personnel. Je ne pouvais pas m’empêcher de laisser échapper un léger rire face à sa méfiance. « Détends-toi, je ne mords personne, tu sais. » Je me suis penchée alors plus près, ma bouche à un centimètre de son oreille, et j’ai mur

Point de vue de SydneyAprès Bell... Je veux dire, Jessica et moi avons eu une discussion pour élaborer un plan de vengeance, au moins quelque chose pour amorcer la situation et observer son évolution. Elle m’a conduit dans une chambre d’amis. À cet endroit, j’ai constaté que mes affaires y avaient déjà été transférées. Je me suis demandé comment elle avait pu savoir cela alors qu’elle n’était pas présente lorsque je suis arrivée, et j’ai décidé de lui poser la question. « Lorsque j’ai appris que Tavon était avec une femme, je me suis précipitée ici. J’ai immédiatement demandé à la femme de ménage de me dire dans quelle chambre tu séjournais, et elle m’a montré les chambres où tes affaires avaient été déplacées. En voyant les affaires de la femme et en ne te trouvant pas là-bas, j’ai tout de suite compris que ce pervers t’avait emmenée dans cette pièce. », a-t-elle expliqué, terminant sa phrase dans un souffle. J’ai hoché la tête lentement. Cela avait du sens. Après le départ de Je

Point de vue de BellaL’acte de tuer Isaac et de m’éloigner de l’endroit où j’ai grandi, loin de tout et de tous ceux que je connaissais, était censé être un tournant décisif. Je pensais que cela serait relativement simple. Je ne m’attendais pas à ce que cela soit facile, mais je croyais qu’avec l’argent et la voiture que Sydney m’avait offerts, la tâche serait facilitée.À ce moment-là, je me souvenais d’avoir ressenti un bonheur intense, même éphémère. J’ai même envisagé que le fait de tuer pouvait apporter du bonheur aux gens. J’ai éprouvé une paix et une satisfaction absolues en voyant Isaac s’effondrer devant cette prison ce jour-là. J’étais prête à purger une peine de prison, si cela signifiait qu’Isaac ne pourrait plus jamais respirer ni exister. Sa présence était une douleur constante dans ma vie.Il a ruiné toute ma vie. Si je ne m’étais pas éprise de lui, j’aurais pu mener une vie épanouissante aux côtés de Mark, ou d’une meilleure personne. C’était la vie que j’aurais souhai

Il m’a offert tout ce que je désirais. Il me suffisait de formuler une demande. Au fil du temps, la vie opulente qu’il me proposait devenait une source d’addiction, et j’en suis tombée éperdument amoureuse. Je bénéficiais de la protection de mes propres gardes du corps et je dépensais sans compter dans des boutiques de luxe grâce à la carte noire de Tavon. Hormis le titre d’épouse et l’amour, j’avais tout ce que je convoitais. J’étais parfaitement satisfaite de ce que j’avais et de ce qui me manquait. En vérité, ces manques m’importaient peu. Je ne pensais même plus être capable d’aimer quelqu’un. Une femme ? Cela ne me dérangerait pas, mais pour l’heure, j’étais extrêmement heureuse. Je vivais essentiellement ma vie de rêve. Il serait insensé de penser à un mariage et de trahir sa confiance. Rien au monde ne pourrait me faire compromettre la vie luxueuse que j’avais enfin atteinte. Tout ce que je savais, c’était que je devais répondre aux désirs de Tavon et le rendre dépendant de moi