All Chapters of Milliardaire, Divorçons !: Chapter 81 - Chapter 90

 « C'est quoi ce bordel ?! » J’ai levé les mains en l'air et dit, alors que mon souffle se calmait : « Pourquoi tu es apparue comme ça ? Tu as failli me provoquer une crise cardiaque. »Elle a pincé les lèvres. « Tu m’as presque provoqué une crise cardiaque aussi quand je t’ai vue assise ici. » Elle a arqué ses sourcils parfaitement dessinés. « Tu me suis ? Eh bien, je suis sûre que ton espionnage d’aujourd’hui a été un succès, parce que tu as tout entendu, n’est-ce pas ? »Je l’ai regardée. « Toi… toi… »Un sourire froid s’est formé sur ses lèvres. « Toi quoi ? Ne me dis pas que tu n’as rien entendu. » Puis, elle a claqué la langue et a froncé les sourcils, comme si elle réfléchissait intensément. « Ne mens pas, Sydney. »J’ai levé les yeux au ciel. « Ce que je voulais dire, c’est que tu ne devrais pas boire autant de café, tu es enceinte. »Bella a éclaté de rire et je me suis demandé ce qui pouvait être drôle dans ce que je venais de dire. Puis, elle s’est calmée, a roulé des yeux e

« Elle a déjà eu un enfant ? » me suis-je demandé, et mon corps s'est légèrement raidi. Je ne m’attendais certainement pas à une telle révélation.Quand cela avait-il pu arriver ? Était-ce durant ces trois années interminables où elle avait disparu sans laisser de trace ? Malgré la quantité de questions qui me traversaient l'esprit, j’ai essayé de garder mon calme et j’ai affiché une expression indifférente.Je me suis concentrée sur les ondulations presque invisibles qui se formaient à la surface de mon café pendant que je remuais lentement le liquide brûlant.« Je n’ai pas envie d’entendre ça », ai-je dit d’un ton plat et détaché.Pour être honnête, je n’étais pas intéressée à écouter des histoires sur son passé trouble, même si, à une époque, j’avais voulu en savoir plus. Quel intérêt y avait-il à déterrer toutes ces vieilles histoires de toute façon ?En arrière-plan, là où nous étions assises, j’entendais les voix et le tintement des couverts, mais tout cela s’est estompé comme un

Après avoir officiellement divorcé de Sydney, Doris m'a transféré ses actions restantes. Je suis devenu le plus grand actionnaire et la personne de facto en charge, détenant désormais 46 % des actions du groupe GT.En raison de ce nouveau développement, le registre des actionnaires a été officiellement mis à jour et, comme prévu, ma valeur nette a grimpé en flèche. Le public en a eu vent, et j'ai reçu une vague de demandes d'interviews de la part des chaînes de télévision, des éditeurs de journaux et des journalistes, qui étaient toujours prêts à me rencontrer dès que je mettais le nez dehors.Ma position au sein du groupe GT était désormais solide et indépendante de quiconque, mais je savais que je devais encore être prudent et me méfier de ceux qui pourraient se regrouper pour vendre leurs parts à une seule personne afin de me faire tomber.Quand les demandes ont continué d'affluer, j'ai finalement demandé à mon assistant de répondre à l'une d'elles et d'informer le média que j'accep

La seule lumière dans la pièce était celle des écrans de nos téléphones et celle de la télévision. La TV était en sourdine, tandis que Grace et moi étions absorbées par nos téléphones.« Wow », Grace a placé son téléphone devant mon visage, « Sydney, regarde ça. »Mon regard s'est posé sur la robe affichée à l'écran. Elle ressemblait énormément à l'un des modèles que Grace avait dessinés. J'ai froncé les sourcils. « On dirait beaucoup la robe que tu as créée. »Grace a ri légèrement. « C’est bien celle que j’ai dessinée. » Elle a fait défiler l’écran vers l’image précédente. « Voici l’originale. C’est l’une de nos clientes, elle l’a achetée chez nous, puis l’a reproduite et nous a identifiées. »Ma bouche a formé un « O » alors que j’ai hoché la tête.« Ouais. » Elle s'est calée contre le canapé sur lequel elle était allongée. « Elle a vraiment fait du bon travail, non ? »« Oui, mais je pouvais quand même voir que ce n’était pas ton travail. C’était juste ton design. »« Hmm », elle a

J’ai serré les lèvres, résistant à l’envie de laisser échapper un gémissement alors que Grace ajoutait des « touches finales » à mon maquillage. Elle avait passé la dernière heure à ajouter des « touches finales » à mon maquillage et à ma robe. « Grace… » ai-je gémi, incapable de me taire plus longtemps. « Qu’est-ce que tu fabriques encore ?! » « Des touches finales. » « Des touches finales. » Nous avons parlé en même temps et Grace a éclaté de rire. « Détends-toi. Tu as bien dit que tu voulais arriver en retard ? Je profite bien de ton retard. » « Oui, je voulais arriver en retard, Grace, mais maintenant, je suis beaucoup trop en retard. Je parie que l’événement est déjà terminé. » Grand-mère Doris m’avait envoyé l’invitation et l’heure indiquée était largement dépassée. J’avais désormais trois heures de retard. « Tu prends tellement de temps pour ce maquillage, je ne veux pas qu’il soit trop lourd. Et s’il pleut ? » Pour être honnête, mes fesses me faisaient déjà mal à