All Chapters of Divorce et Destin : Reprendre Mon Mari PDG: Chapter 291 - Chapter 300

(Cass)Je suis allongée dans ce lit d'hôpital, fixant le plafond, essayant de remettre mes pensées en place. Mon corps tremble encore à cause des effets secondaires des drogues qu'ils m'ont injectées.De la méthamphétamine. Sérieusement, parmi toutes les putains de choses qu'ils auraient pu utiliser.J'ai déjà traversé des sevrages, mais là, ça me semble différent. Plus sombre. Comme si ça s'accrochait à moi plus fort que tout ce que je n'ai jamais ressenti. Je sais ce que ça veut dire. Je sais que la méth est l'une des drogues les plus addictives qui existent.Le pire dans tout ça ? Je peux déjà sentir l'appel, ça gratte au fond de ma tête. Ça me terrifie.Les médecins disent que je vais bien. Physiquement, je me remets plus vite que prévu, mais mentalement ? C'est une autre histoire. J'ai toujours eu des démons. Toujours lutté contre la merde que la vie m'a balancée.Mais ça ? Je ne sais même pas comment gérer ça.« Cass ? » Un léger coup à la porte me sort de mes pensées. Winona ent

(Winona)Je suis assise sur le canapé du penthouse, mon esprit tourbillonnant avec tout ce qui s'est passé. Je devrais me sentir soulagée—Cass est en sécurité, Henri va mieux, et le deuxième mariage est réservé. Mais je ne me sens ni calme ni sereine.J'ai l'impression que le sol est en train de bouger sous mes pieds, et j'attends juste qu'il s'ouvre sous moi.Cet endroit est constamment couvert de jouets d'enfants et essayer de transformer un penthouse en une maison familiale ne fonctionne plus pour moi. Bien sûr, ça n'a jamais été qu'une solution temporaire.Mais avec Henri qui rentre bientôt à la maison, je pense qu'on doit sérieusement décider où on va vivre.« Tu penses trop encore, » dit Jayden, sa voix douce, presque en train de me taquiner.Je laisse échapper un soupir, secouant la tête. « Je ne peux pas m'en empêcher. Il y a tellement… de trucs. »« Des trucs, » répète-t-il avec un petit sourire, essayant de détendre l'atmosphère. Je ne souris pas en retour. Je ne peux pas.Ja

(Winona)Jayden marche encore. C'est devenu son truc cette semaine, arpenter le sol quand son esprit est en surchauffe. Il est dans le salon maintenant, ses yeux se dirigeant vers la vue à l'extérieur, mais je sais qu'il ne voit rien de tout ça.« Tu ne veux pas venir t'asseoir ? » je demande, essayant de briser le silence.Il s'arrête, me jette un regard, puis secoue la tête. « Je ne peux pas. J'ai trop de trucs qui tournent dans ma tête. »Je laisse échapper un long soupir, le regardant marcher encore. « C'est encore à cause de Nexus Global, hein ? »Jayden s'arrête, passant une main dans ses cheveux. « Ouais. C'est à propos de Nexus Global. À propos de Gus. À propos du fait que mon soi-disant père, cet homme que je connais à peine, m'a remis les rênes de l'une des plus grandes entreprises du monde. »Je me lève du canapé et m'approche de lui, essayant de garder ma voix calme. « Jayden, tout ce que Gus a pu faire en dehors de Nexus Global, ça ne touche pas l'entreprise, n'est-ce pas

(Winona)Le lendemain, je suis assise sur un banc au parc, observant Abby qui grimpe sur la structure de jeu, ses petites jambes se balançant alors qu'elle essaie de naviguer entre les barres. Judy est juste derrière elle, la guidant avec précaution. C'est l'un des nouveaux terrains de jeux du coin, tout neuf et sécurisé.Mais je me sens toujours mal à l'aise, comme à chaque fois que Judy est là.Le rire de Judy résonne quand Abby atteint le sommet. Elle applaudit, et Abby lui sourit de toutes ses dents. C'est un moment parfait, et j'adore ça pour Abby, mais je déteste ne jamais pouvoir être tranquille avec cette femme dans nos vies.À chaque fois que Judy est là, je me sens sur le qui-vive, comme si quelque chose allait mal tourner. Mais Abby l'adore, et peu importe combien de barrières je mets en place, il y a toujours des visites surveillées. C'est l'accord qu'on a pris.Je serre ma veste autour de moi, observant Judy se pencher vers Abby, lui chuchotant quelque chose qui la fait ri

(Winona)Anne a cuisiné ce soir, Dieu merci, mais elle est partie pour la nuit. Me voilà donc seule à jongler entre le dîner, le bain et tout le chaos des devoirs avec trois enfants.Je lui ai assuré que ça irait et je l'ai laissée partir. Mais franchement, ça ne va pas. Ce soir, ces enfants me mettent à l'épreuve.« Bobby, arrête de taquiner Sarah ! Mange juste tes pâtes, s'il te plaît, » je dis, essayant de garder mon calme.Bobby roule des yeux, à peine touchant son assiette. « Je n'ai pas faim. »« C'est drôle, t'avais faim tout à l'heure quand tu as demandé des secondes, » je dis en jetant un coup d'œil à Sarah, qui fronce les sourcils en direction de son frère.« Je ne les aime pas, » se plaint Bobby.« Anne les prépare de la même manière chaque semaine, tu les manges toujours, » je réplique.« Elles ont un goût différent. »Je me dis que mon remplacement de sauce a peut-être joué là-dedans. « Peu importe. Elles sont toujours bonnes, et il y a des enfants affamés dans le monde qu