VERENAJ'ai repris forme humaine, observant en silence son délire hystérique. Ses lèvres tremblaient, ses mèches bleu nuit, un plagiat éhonté de ma propre chevelure, collaient à sa peau moite.Quand elle a lu ma froide détermination dans mes yeux, ses cris sont devenus stridents : « Tu ne peux pas me tuer ! Papa te réduira en cendres ! Je recommencerai tout depuis le début ! » Ses pupilles dilatées reflétaient une folie terrifiante. Son rire a jailli, un son cassé, dépourvu de toute joie.« C'est ce que tu mérites ! Petite peste dorée ! Tu ignores ce que c'est d'être rejetée ! » Ses épaules tremblaient de rire, « C'est pour ça que j'ai ruiné ta vie ! Tu souffriras comme j'ai souffert ! Et j'ai réussi ! Même si tu me tues, tu perdras Elijah, tes enfants, toute ta meute... Alors vas-y ! Au moins je mourrai en sachant que ton existence sera un enfer ! »J'ai saisi sa gorge et l'ai écrasée au sol, mes yeux plongeant dans les siens : « Qui est vraiment pitoyable ici ? Moi... ou toi ? »Son
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