Todos os capítulos de Compagnon rejeté et Bébé secret: Capítulo 61 - Capítulo 70

J’imaginai de nouveau la femme svelte assise dans la cuisine, ses longs cheveux blonds et son doux visage en forme de cœur d’une beauté incontestable. C’était pour ça que je ne pouvais pas dormir avec elle, malgré la peine que je savais qu’elle éprouvait. Après tout, j’étais encore un homme au sang chaud qui voyait bien qu’elle était sacrément belle — tous les jours. Je n’étais pas sûr de pouvoir partager un lit avec une femme aussi belle sans avoir les mains baladeuses. J’avais conscience que Cerise n’avait que dix-huit ans et qu’elle n’avait probablement aucune expérience avec les hommes. Après tout, elle savait qu’elle était destinée à être ma compagne et la future Luna de la meute Starsmoon depuis l’âge de onze ans. Elle méritait de faire sa première fois avec quelqu’un qui tenait vraiment à elle. Et bien que je la trouve belle et désirable, à cause de mes parents et de l’avenir qu’ils avaient décrété pour nous, Cerise était accompagnée de trop de contraintes. J’étais un futur Alp

Merde.Il glissa légèrement le long du mur. Il était bourré. J’ai pensé un moment à demander de l’aide à Bert. Mais j’avais peur que Dylan me suive à l’intérieur. Et si Dylan expliquait pourquoi il était si ivre ? Il gâcherait la soirée de son père. Ses parents n’avaient pas besoin de voir leur fils dans cet état. La meute n’avait pas besoin de voir leur futur Alpha dans cet état non plus. J’entrepris de m’occuper de lui moi-même. Notre maison n’était qu’à quelques minutes à pied sur le sentier de terre. La maison de Dylan, me corrigeai-je. Ce ne serait bientôt plus la mienne. J’avais pris ma décision, mais je ne pouvais pas résister à ce désir de m’occuper de lui. Dylan laissa tomber la bouteille, qui heureusement était vide, puis vacilla au bruit du verre. Je fis un bond en avant pour me glisser à ses côtés et passer mon bras autour de sa taille. « Je te tiens. » Je le guidai vers la porte d’entrée, triturant la serrure, avant de sortir dans la nuit.Chapitre 4 CeriseDylan éta

Le mot « faits » me hérissa à nouveau le poil. Je ne pensais pas que je n’aurais pas mon mot à dire sur le choix important de la personne avec laquelle j’allais passer le reste de ma vie. Je craquais mes doigts en perdant patience, je voulais mettre fin à cette conversation. « Il est trop tôt pour parler de destin, Bert. Et si tu nous faisais plutôt un café ? »Fidèle à lui-même, mon Beta insista : « Écoute, si tu ne le fais pas pour ton bien, penses-y pour le bien de Cerise. Elle est intelligente et fidèle. La meute aura de la chance de l’avoir comme Luna un jour. »Mon expression se durcit, je serrai la mâchoire en guise d’avertissement. Bert allait trop loin. C’était mon Beta. Il n’était pas loin de me dire ce que je devais faire. Une partie de moi voulut qu’il franchisse cette limite. La tension qui montait en moi aimait l’idée d’avoir un exutoire. Mon Beta était une cible idéale.Bert leva les mains, et ma colère se calma. Ce geste apaisa mon loup, un peu comme quand ma meute s’i

DylanJe serrai les poings en regardant la voiture rouge de Cerise disparaître au coin du virage. Je me craquai la mâchoire en prenant conscience qu’elle était bel et bien partie. Je sentis quelque chose en moi se briser, et mon loup se réveilla, hurlant son désespoir. Je sentais la bête me démanger sous la peau, comme si elle mordait et griffait pour se libérer. Cependant, je savais que si je laissais mon instinct primaire prendre le dessus, la bête repartirait à coup sûr à la poursuite de Cerise. Ce besoin créait une guerre en moi, et je luttais de toutes mes forces pour maîtriser cette ombre sauvage. Je ne voulais pas la laisser sortir et lui courir après. Pas après qu’elle m’ait rejeté si fermement.Je rentrai donc à pas d’humain, escaladant le portail qui donnait sur un champ appartenant aux Starsmoon. Mais les immenses étendues que je trouvais d’ordinaire si pleines et si libres me paraissaient bien vides. Il n’y avait plus Cerise. Elle était partie. Ça me secouait comme un tre

Dans le salon, je m’installai confortablement sur le canapé crème, savourant mon Riesling bien frais. En respirant le parfum des plantes d’intérieur dispersées dans la pièce, je me sentis plus sereine. Il y avait une dizaine de mes plantes préférées, dont un ficus, une monstera et une cordyline. Un peu comme quand je pense aux textures en dessinant, je m’étais mise à acheter et à prendre soin de plantes, chaque feuille apportait sa touche de diversité.Quand Carl me rejoignit sur le canapé, il tira mes pieds sur ses genoux et se mit à les masser. Je posai mon verre et fermai les yeux. Mon corps vibrait à la fois de satisfaction et de désir quand ses doigts experts pétrissaient ma peau nue. Je me demandais ce que je ressentirais s’ils caressaient le reste de mon corps.Pour l’instant, nous n’avions fait que nous embrasser. Il avait été patient, il savait que je voulais être sûre avant de coucher avec lui. Je lui avais expliqué que je ne pouvais pas me permettre de faire des folies avec